L_echarpe_au_coeur
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 19/08/13 à 01:11:51 par Pseudo supprimé
- Merde les flics ! On se casse ! Michael, je vais chercher la voiture ! Me cria mon meilleur ami Jonathan.
Mais se fut la dernière chose que j'entendis de sa part ce soir-là, car à la fin de sa phrase, je reçus un coup de matraque derrière le crâne, qui me fit tomber au sol violemment et qui par la suite, me fit fermer les yeux, pour les entre ouvrir dix minutes plus tard, menotté et assis à l'arrière d'une voiture de police. Je me sentais comme un violeur, ou même un tueur... Alors que non, je m'étais juste retrouvé au milieu d'une bagarre. Certes, j'y étais de mon plein gré, mais quand même, cette situation ne me convenait vraiment pas. Sur le coup, je ne savais pas quoi penser, j'avais plus peur qu'autre chose, qu'est-ce que mes parents allaient dire, est-ce que j'aurais des ennuis, pourquoi moi et pas quelqu'un d'autre. J'ouvris grand mes yeux et à cet instant, une idée me parvint à l'esprit, je vais jouer les amnésiques !
Je me redressai vers la grille qui me séparait des deux agents de police assis à l'avant et m'adressa à eux.
- Bonsoir messieurs, j'aimerais savoir ce que je fais assis ici, menotté...
Aucun des deux agents ne me répondit. Ils préféraient communiquer entre eux.
- Philippe, arrête toi voir à cette station d'essence, j'ai soif. J'vais nous cherchez un truc. Tu veux quoi ?
- Prend moi juste de l'eau.
Au moment où le flic claqua la portière, je reposai ma question.
- Monsieur, s'il vous plait. Répondez-moi ! Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Hooliganisme jeune homme.
- Comment ? Moi ? Mais ce n'est pas vrai...
Il arrêta net de me parler et détourna le regarde sur son coéquipier, qui revenait, boissons à la main.
- Déjà ? Tu as fait vite. Demanda le conducteur à son adjoint.
Je comprenais gentiment que ma situation ne s'améliorera pas de cette manière. Je fermai donc mes yeux et laissa la fatigue s'emparer de moi. Une grosse voix me réveilla en me criant dessus:
- Debout ! Et que ça saute !
Je m'exécutai aussitôt. Les deux policiers ainsi qu'un autre gros monsieur, qui m'avait réveillé, m'accompagnaient, pour ne pas dire traînaient, dans une pièce très, voir trop connu dans mon monde. La salle de détention provisoire. L'homme limite obèse me poussa à l'intérieur et me grogna ces mots.
- Je viens te chercher dans deux minutes. Ne fais pas de bêtise.
En effet, deux minutes plus tard il vint me chercher.
- Suit moi. M'ordonna-t-il.
Il m'emmena dans un petit bureau, décoré de manière absurde. Les murs étaient remplis de trophées de chasse et de calendriers féminin.
- Assis toi.
Je m'exécuta encore une fois. Je pris place sur une petite chaise. Mon coeur se mit à battre encore plus que d'habitude à ce moment là. Comme si je ressentais les douleurs des autres personnes qui s'étaient assis ici. Il me regarda attentivement, et sorti ma carte d'identité qu'il posa au bord de son clavier d'ordinateur. Il tapota très lentement mes coordonnées personnelles. Et me demanda confirmation pour chacune d'elles.
- Ton prénom c'est bien Michael ?
Je hocha la tête tout en baisant les yeux.
- Michael Vaug ?
- Oui monsieur.
- Tu es né le 8 août 1995 ?
- Oui monsieur... Si mes papiers le disent.
Il me lança un regard noir et me rétorqua aussi tôt.
- Fait le malin petit, tu risque de regretter plus tôt que tu ne crois. Est-ce que tu sais au moins pourquoi tu es ici ?
Si je voulais avoir une chance de m'en sortir, il fallait que je continue de leurs mentir.
- Non, je ne sais pas ce que je fais ici. J'étais dans mon salon aux côtés de mes parents, et l'instant d'après, je me retrouve menotté à l'arrière d'une voiture de police.
- Donc je note. Aucun souvenirs.
Une fois ce petit tête à tête fini, il appela mes parents.
- Voilà petit, t'es parents arrivent. Pour patienter, tu va retourner en salle de détention.
Il m'ouvrit la porte, et me transmit à un autre flic qui m'accompagna de nouveau dans cette pièce. Dès que la porte fut fermé derrière moi et mes menottes enlevés, je me précipita à fouiller mes poches... Mais rien. Rien du tout. Elles étaient complètement vide. Ni téléphone, ni porte-monnaie... Rien. Je me coucha sur le banc en face de la porte. Et posa ma tête dans mes bras. Mes yeux écumaient des larmes légères. J'allais sans doute sortir d'ici. Mais à quel prix ?
Mais se fut la dernière chose que j'entendis de sa part ce soir-là, car à la fin de sa phrase, je reçus un coup de matraque derrière le crâne, qui me fit tomber au sol violemment et qui par la suite, me fit fermer les yeux, pour les entre ouvrir dix minutes plus tard, menotté et assis à l'arrière d'une voiture de police. Je me sentais comme un violeur, ou même un tueur... Alors que non, je m'étais juste retrouvé au milieu d'une bagarre. Certes, j'y étais de mon plein gré, mais quand même, cette situation ne me convenait vraiment pas. Sur le coup, je ne savais pas quoi penser, j'avais plus peur qu'autre chose, qu'est-ce que mes parents allaient dire, est-ce que j'aurais des ennuis, pourquoi moi et pas quelqu'un d'autre. J'ouvris grand mes yeux et à cet instant, une idée me parvint à l'esprit, je vais jouer les amnésiques !
Je me redressai vers la grille qui me séparait des deux agents de police assis à l'avant et m'adressa à eux.
- Bonsoir messieurs, j'aimerais savoir ce que je fais assis ici, menotté...
Aucun des deux agents ne me répondit. Ils préféraient communiquer entre eux.
- Philippe, arrête toi voir à cette station d'essence, j'ai soif. J'vais nous cherchez un truc. Tu veux quoi ?
- Prend moi juste de l'eau.
Au moment où le flic claqua la portière, je reposai ma question.
- Monsieur, s'il vous plait. Répondez-moi ! Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Hooliganisme jeune homme.
- Comment ? Moi ? Mais ce n'est pas vrai...
Il arrêta net de me parler et détourna le regarde sur son coéquipier, qui revenait, boissons à la main.
- Déjà ? Tu as fait vite. Demanda le conducteur à son adjoint.
Je comprenais gentiment que ma situation ne s'améliorera pas de cette manière. Je fermai donc mes yeux et laissa la fatigue s'emparer de moi. Une grosse voix me réveilla en me criant dessus:
- Debout ! Et que ça saute !
Je m'exécutai aussitôt. Les deux policiers ainsi qu'un autre gros monsieur, qui m'avait réveillé, m'accompagnaient, pour ne pas dire traînaient, dans une pièce très, voir trop connu dans mon monde. La salle de détention provisoire. L'homme limite obèse me poussa à l'intérieur et me grogna ces mots.
- Je viens te chercher dans deux minutes. Ne fais pas de bêtise.
En effet, deux minutes plus tard il vint me chercher.
- Suit moi. M'ordonna-t-il.
Il m'emmena dans un petit bureau, décoré de manière absurde. Les murs étaient remplis de trophées de chasse et de calendriers féminin.
- Assis toi.
Je m'exécuta encore une fois. Je pris place sur une petite chaise. Mon coeur se mit à battre encore plus que d'habitude à ce moment là. Comme si je ressentais les douleurs des autres personnes qui s'étaient assis ici. Il me regarda attentivement, et sorti ma carte d'identité qu'il posa au bord de son clavier d'ordinateur. Il tapota très lentement mes coordonnées personnelles. Et me demanda confirmation pour chacune d'elles.
- Ton prénom c'est bien Michael ?
Je hocha la tête tout en baisant les yeux.
- Michael Vaug ?
- Oui monsieur.
- Tu es né le 8 août 1995 ?
- Oui monsieur... Si mes papiers le disent.
Il me lança un regard noir et me rétorqua aussi tôt.
- Fait le malin petit, tu risque de regretter plus tôt que tu ne crois. Est-ce que tu sais au moins pourquoi tu es ici ?
Si je voulais avoir une chance de m'en sortir, il fallait que je continue de leurs mentir.
- Non, je ne sais pas ce que je fais ici. J'étais dans mon salon aux côtés de mes parents, et l'instant d'après, je me retrouve menotté à l'arrière d'une voiture de police.
- Donc je note. Aucun souvenirs.
Une fois ce petit tête à tête fini, il appela mes parents.
- Voilà petit, t'es parents arrivent. Pour patienter, tu va retourner en salle de détention.
Il m'ouvrit la porte, et me transmit à un autre flic qui m'accompagna de nouveau dans cette pièce. Dès que la porte fut fermé derrière moi et mes menottes enlevés, je me précipita à fouiller mes poches... Mais rien. Rien du tout. Elles étaient complètement vide. Ni téléphone, ni porte-monnaie... Rien. Je me coucha sur le banc en face de la porte. Et posa ma tête dans mes bras. Mes yeux écumaient des larmes légères. J'allais sans doute sortir d'ici. Mais à quel prix ?
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