<h1>Noelfic</h1>

Braver_l_interdit


Par : Pseudo supprimé

Genre : Inconnu

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 3

Publié le 19/08/13 à 01:11:32 par Pseudo supprimé

Pourquoi est-ce qu'elle était là.

La scène qui suit n'a pas duré plus de quelques minutes, j'ai l'impression d'avoir vécu un moment assez irréel. Je ne sais pas pourquoi, tout est un peu trouble. Mais je vais essayer de vous le raconter comme je m'en souviens, avec une certaine précision.

Je lui envoie "Oh, qu'est-ce que tu fais là ?"
- J'ai un peu soif, il fait chaud dans la salle télé.
- Ah ouais, t'as vu.

J'allais allumer la lumière pour avoir le soin d'admirer sa longue tignasse blonde, mais je n'ai pas trouvé l'interrupteur. Alors j'ai un peu fouillé des mains et j'ai senti la sienne. Elle l'avait posé sur le dos de la mienne. Je n'ai pas bougé parce que ça m'a fait bizarre, ça faisait plusieurs jours déjà qu'une main aussi douce s'était aplatie sur moi. Ces quelques jours... Ca m'a fait pensé à celle qui était avant à mes côtés. Je me demande d'ailleurs comment j'ai pu penser à ça à ce moment puisqu'une somptueuse créature, qui avait déjà malgré son jeune âge, des formes que l'on devait lui venter à longueur de temps, et une taille déjà grande.

La porte, encore entrouverte, laissait passer un faible rayon.
Elle n'a pas parlé. On est resté quelques secondes sans rien dire, avec juste ma main sur la sienne, mes yeux fixant cette porte, et les siens rivés sur je ne sais quoi.
La lumière du couloir s'est éteinte. J'ai eu peur, j'ai cru que quelqu'un était monté, un parent. Ou bien mon frère qui se demandait où son amie était passé.

j'ai eu peur et je ne sais pas pourquoi, je n'avais rien fait de mal, je n'avais pas violé cette fille, je ne l'avais pas touché, je ne lui avais rien fait, c'était seulement ma main qui s'était aplatie contre la sienne. Non, c'était la sienne qui avait touché la mienne, et rien de plus.

Finalement, j'ai compris que ce n'est pas pas la lumière qui s'était éteinte, mais la porte qui s'était fermée. Elle avait fermé la porte. Nous étions maintenant véritablement dans le noir.
Je l'ai entendu revenir vers moi, ses pas faisait de petits bruits. Elle s'est arrêtée devant moi, et je suis sûr qu'elle a eu ce mordillement de lèvre que j'apprécie autant. J'en mettrais ma main à couper. Et si j'en mettrais ma main à couper, c'est parce qu'elle s'était tellement rapprochée de moi que je pouvais entendre parfaitement le moindre de ses mouvements.

Quoi, elle vouloir de mon corps ? Mais qu'est-ce que je m'imaginais là, j'étais certain que je me faisais des films. Enfin non, en réalité je n'en étais pas certain du tout, j'exprimais même secrètement cette envie de l'enlacer de mes mains, et de l'embrasser à pleins poumons. Mais bien évidemment, ma gêne si grande, ma timidité peut-être, et mon sens moral m'en a empêché.
Alors je n'ai rien fait, je suis resté là, et elle aussi.

Je n'ai pas trouvé meilleure mots que :
"Tu n'aimes pas le film ?"
Et elle de me répondre :
"Non, c'est pour les bébés, moi j'aime pas ça, j'ai grandi tu sais, j'ai beaucoup grandi".

Je ne sais pas si vous imaginez. Une fille d'un âge très moyen était dans une salle de bain, avec moi. Une fille dont je sentais sa respiration même sur mon épaule. Une salle de bain éteinte.
Et cette fille voulait se croire grande, elle avait déjà ce ton d'une fille qui sait ce qui veut. le ton d'une femme qui fait ce qu'elle veut, une femme qui désire et qui a se qu'elle désire. Je l'ai senti, et je l'avais déjà senti. Cette fille me faisait de l'effet. L'effet de ces filles qui ont tout les droits.
Ce que je ne voulais pas qui arrive, forcément, arriva. J'avais envie d'elle, et j'étais bloqué, adossé contre le mur, l'une de ses mains de nouveau sur l'une des miennes, comme pour me tenir, et l'autre sur ma hanche, comme pour me sentir.

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