Dans le désarroi le plus complet, c'est ainsi qu'a commencé mon histoire avec cette amie de mon petit frère.

Parfois on se parlait, parfois on se regardait. Mais toujours j'étais impressionné par sa si jeune beauté. Son teint de petite fille, cette jeune enfant à la peau douce. Je voyais en elle comme une jeune beauté qui ne tardait à se découvrir. Bien sûr je m'imaginais bien qu'une fille comme elle n'était pas de mon niveau, je pouvais m'attaquer aisément aux filles de mon âge, j'en avais d'ailleurs souvent l'occasion. Mais cette fois là, avec cette fille là, c'était quand-même quelque chose de fort qui me liait à elle.

Même si elle ne ressentait rien pour moi, ce qui était évident, je ne pouvais m'empêcher de penser à elle quand je la voyais. Je ne pouvais m'empêcher de l'imaginer avec son petit ami quand elle en aurait un, si ce n'était pas déjà le cas.

Oh vous savez, comme la jeunesse va vite maintenant, malgré son jeune âge elle pouvait très bien avoir déjà eu un "amoureux" comme elles disaient avant, ou un "mec", comme on dit maintenant.

Mais, alors qu'on pouvait penser que ce soir là ce serait moi qui était allé la voir, et bien non, pas du tout. Tout à réellement commencé ce soir là, effectivement. Mes parents étaient invité chez les siens, je devais y aller avec mon frère. J'aurais évidemment pu refuser en prétextant une soirée peinard devant mon PC, mais mon frère a insisté pour que je vienne, pour jouer avec eux.

Je pensais pas à elle, je m'en fichais un peu, j'avais ma copine qui m'avait largué il y'a quelques jours, j'étais pas d'humeur à penser à une autre. Mais j'y suis allé, pour faire plaisir à mon frère.

On était là bas. on était chez elle. Alors moi je me suis installé devant le film qu'ils regardaient, et je me suis dis "ah merde, je vais m'emmerder". On est bien resté trente minutes dans le noir comme ça à regarder leur film de gamin, mon frère, elle, et moi.
J'envoyais des textos à des amies, histoire de passer le temps. Mais je m'ennuyais, et il faisait une chaleur insoutenable dans cette grande pièce. Non, n'y voyez pas là comme une idée pour me déshabiller et me mettre à poil devant elle en agitant mes muscles, ce n'est pas le cas. Il faisait chaud, voilà tout.

Alors je suis allé m'abreuver dans le lavabo de la salle de bain du fond du couloir, les yeux pas encore habitués à la lumière, je la laissais éteinte. Je n'eus pas de peine à trouver ce lavabo, étant donné le nombre de fois qu'il m'était arrivé de passer des soirées ennuyantes dans cette maison.

J'avais bu. J'avais bu, et.. et elle était à côté de moi, je le sentais. Je la sentais respirer.