Note de la fic : Non notée

Cours_(tres)_particuliers


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 31


Publié le 19/08/2013 à 01:11:33 par Pseudo supprimé

:mac: Chapitre 31 :mac:





J : 2 lits simples ? Tu fais chier Lucas !

L : J’y peux rien, y avait plus qu’ça ! De toute façon, j’pense pas qu’tu veuilles rester longtemps seul dans ton lit ce soir…

J : J’aime cette idée… Ne pas dormir de la nuit…

L : Euh… Va quand même falloir que je dorme un peu mon grand… Y a plus de 4 heures de route demain pour arriver à Berlin donc bon…

J : T’inquiète pas, je saurai te tenir éveillé durant le trajet…

Il me fait un petit clin d’œil et va poser ses bagages sur son lit. Le petit Jules, si timide au début, qui m’appelait « Monsieur » et me vouvoyait, a bien changé…
Et j’aime ça !

Je le regarde poser ses affaires sur son lit, mes yeux s’arrêtent sur ses petites fesses bien moulées dans son pantalon. Ce qu’elles ont pu me tenter quelques heures plus tôt quand je passais la serviette le long de son corps et que je m’attardais sur son petit trou encore inexploré. Il m’a fallu une sacrée force pour ne pas aller plus loin, pour ne pas immiscer mon doigts dans son petit conduit…

Mais il ne faut pas le brusquer, ne pas aller trop vite même s’il en demande toujours plus et croit être prêt. Il lui faut du temps, de la confiance, mieux connaître son corps avant de m’en faire profiter à mon tour. Mais qu’il est beau mon petit Jules…

J : Mais, elle est où la salle de bains ?

L : Ha ben, c’est un hôtel petit budget…

J : Y en a pas ?

L : Ben si, t’es con. Mais elle est commune.
Ha ben oui, ça change de ton p’tit monde un peu bourge…

Il grimace un peu. Je sens bien qu’il n’a pas l’habitude de partager ce genre de choses.

L : Va voir comment c’est, pour te rassurer.

Il quitte alors la chambre, muni de sa brosse à dents.

Pendant qu’il est parti, je profite du temps seul pour… consulter le plan de la ville et chercher le chemin le plus court pour rejoindre la partie médiévale de Nuremberg.

Jules revient quelques instants plus tard, le sourire aux lèvres…

J : J’adore !

L : Qu’est-ce que t’as encore fait ?

J : Rien, rien… Enfin… On va dire que notre voisin de chambre ne s’est pas montré très pudique en sortant de la douche…

L : … Et t’as maté mon p’tit cochon ?
Je m’amuse à le voir un peu gêné alors que ce qu’il a fait est loin de me choquer…

J : Ben… Un peu quoi… Normal…

L : Fais quand même gaffe de pas te faire caler… Tout le monde n’est pas super tolérant sur le sujet et j’voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose…

J : Oh… Comment t’es trop mignon de t’inquiéter pour moi comme ça…

Il s’approche de moi et pose ses lèvres sur les miennes.

J : Alors ? On va où aujourd’hui ?





Peu de temps après, nous sommes dans la partie aérienne du métro qui nous relie au centre-ville, assis côte à côte.

La ville est magnifique et nous la parcourons, allant de place en place, jusqu’au château qui surplombe toute la cité.
Nous nous asseyons sur un muret du parc, contemplant la vue qui s’offre à nous. La tête de Jules vient se poser doucement sur mon épaule, puis la mienne la rejoint tendrement. Nos mains sont enlacées et nous profitons du soleil qui rayonne dans le ciel et dans nos cœurs.

Nous restons ainsi de longues minutes, n’échangeant que quelques mots.




J : Faudrait que je téléphone à ma mère avant qu’elle s’inquiète…
Roo ! Comment tu casses tout ! Mais bon… T’as raison…

Je lui tends mon téléphone et écoute d’une oreille distraite sa conversation.

J : Allo maman ? C’est moi.

J : Oui, tout va très bien, on est à Nuremberg, c’est super beau.

J : Oui, j’ai bien dormi… Très bien même…
Arrête Jules…

J : Haha, attends, je demande à Lucas.

Il se tourne alors vers moi.

J : Lucas, ma mère demande si on respecte bien les dix règles qu’elle nous a données…

Il arbore un immense sourire et je dis bien fort pour que sa mère entende :

L : Pas d’alcool, pas d’drogue, pas d’cigarettes, pas d’filles (et encore heureux), rentrés tôt hier soir, il parle anglais, on fait des maths tout à l'heure… Oui, je pense qu’on respecte tout.

J : Alors tu vois maman ? De vrais p'tits anges… Bon allez, j'te laisse, il faut qu’on trouve un endroit pour manger ce soir. J'te rappelle demain. Bisous.


Il raccroche et me redonne mon téléphone.

J : C’est vrai qu’tu comptes faire des maths avec moi ce soir ?

L : Tu verras…


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