Le prince de lumière
Par : darkthrak
Genre : Fantastique , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 18
Publié le 30/12/12 à 01:31:07 par darkthrak
Le lendemain, Aunareth observait les nains et les elfes qui s'entraînaient sur un terrain. Il était plutôt inhabituel de voir deux espèces complètement différentes se battre ensemble, même pour une même cause. On voyait sur ce terrain la grâce des elfes et la brutalité des nains et Aunareth comprit alors que l'alliance des deux forces décuple leur puissance.
Alors qu'il s'intéressait particulièrement à un combat serré, Grivrath se réveilla. Aunareth n'avait pas osé le réveiller du fait de la terrible journée qui les attendaient.
- Alors gros dormeur, comment vas-tu ? Demanda Aunareth en lui jetant un regard amusé.
- Ah ! Le jour s'est levé à ce que je vois, répondit Grivrath.
- En effet, et depuis un bon moment. Le soleil est déjà haut dans le ciel.
- Alors c'est le grand jour.
- Oui, les nains et les elfes se préparent.
- Alors nous ferions mieux d'être prêt. Si le seul moyen d'exterminer ces démons est de détruire ta source d'énergie, cela veut dire que notre rôle sera terriblement conséquent.
- Effrayé?
- Non mais ce sera loin d'être facile. Il y a même des chances que cette énergie se trouve enfoui profondément dans le sol et inaccessible.
- J'espère que Sovrak sera là. J'ai hâte de voir sa tête lorsqu'il se rendra compte qu'il est condamné. Après tant d'années passées à le chercher, je ne pensais pas y arriver.
Grivrath eut soudain une moue étrange.
- Qu'est-ce que tu as ? L'interrogea Aunareth, surpris de le voir dans cet état.
- Je... j'ai toujours pensé qu'un jour, je trouverais ma voie. Tu sais, la branche où tu excelles, où tu peux apprendre aux autres tellement tu as un don pour cela.
J'ai toujours aimé m'amuser. J'imaginais que la voie qui m'étais déstiné me serait ouverte dès que je la trouverais. Mais les choses ne se sont pas vraiment passées comme cela. Je ne suis pas un guerrier, je ne l'ai jamais été, je n'ai jamais eu ça dans l'âme. Et pourtant, j'ai appris à me battre et je me suis battu. Et là, je me retrouve à me préparer pour une bataille dont je ne ressortirais peut être pas vivant. Qu'est-ce que le poète que je suis devrait répondre à cela?
- Hum, si tu veux un avis sincère, je trouve que tu te bats mieux que tu ne crée de poème. Mais sache que moi-même, je ne pensais pas venir jusqu'ici pour accomplir ma quête.
Les choses étant ce qu'elles sont, je suis allé plus loin que n'importe lequel dragon de mon royaume et de cela, j'en suis très fière. Imaginais-tu voyager jusqu'ici pour libérer Glasaema quand tu étais dans ce petit village où nous nous sommes rencontrés?
- Non pas vraiment. Alors qu'est-ce qui nous a fait venir jusqu'ici? Est-ce que je suis vraiment destinée à être un guerrier?
- Arrêtes de parler de destin! Le destin n'a rien avoir là-dedans. Il n'y a que les choix que nous faisons qui font ce que nous sommes. Et si tu veux mon avis, ce n'est pas le goût du combat qui fait que nous sommes allés jusqu'ici, c'est notre sens de l'aventure.
Nous devions sauver Glasaema, mais au fond que Glasaema ait été capturée ou non, nous serions allées jusqu'ici, et c'est ça le plus important. C'est d'avoir décidé de nos actes.
- Tu n'as jamais pensé à devenir philosophe ou érudit desfois?
- Laisses Grivrath, ce n'est pas ce genre d'idée que j'ai à l'esprit pour le moment.
- Oui, je suppose que tu te choisiras une profession connue de toi seul.
- Et pourquoi pas ?...
Soudain, le cor des nains sonna. Nains et elfes interrompirent leurs activités et s'alignèrent alors devant Drakkengard. Au loin, des wyverns apparaissaient et prenaient de l'altitude.
La bataille allait commencer. On entendait Orkan qui faisait un discours de son crû aux nains et aux elfes.
Tandis que les dragons se mettaient eux-aussi en position, Grivrath dit alors.
- Bien, il est grand temps.
- Oui, il est grand temps.
- Aunareth. Nous avons voyagé ensemble, nous avons combattu ensemble. Nous avons vaincu ensemble. Sommes-nous... des frères?
Aunareth s'approcha de lui et lui donna une tape sur l'épaule.
- Nous sommes frères pour toujours, déclara-t-il solennellement. Et s'il nous faut tous mourir, alors nous mourrons ensemble !
Alors qu'ils se préparaient à la charge, tous s'arrêtèrent. Au loin, le nombre de wyverns continuait d'augmenter et leurs hurlements se rejoignirent pour terroriser nains et elfes.
Lorsque le cri des wyvern s'estompa, il se trouvait près de milles wyverns près à défendre Drakkengard. La peur envahit les nains mais le calme des elfes les fit tenir bon.
Ils comprirent tous que la bataille aurait peu de chance de finir dans une victoire mais, courageux, ils ne fuirent pas.
Non au contraire, ils s'élancèrent vers les portes comme une seule et même personne et du ciel, Aunareth vit les vaillants nains et les puissants elfes se diriger ensemble vers la mort et la souffrance sans broncher.
"L'alliance des deux forces les décuple" repensa alors Aunareth avec un sourire.
Puis il s'élança lui-même contre les wyverns.
A sa droite, il vit Grivrath rugir et se diriger vers les wyverns.
"Nous pouvons gagner." Pensa enfin le prince de lumière, de l'assurance dans son esprit et dans son regard.
Aunareth fracassa la première wyverns qu'il vit vers les murs avec brutalité. Deux autres wyverns cherchèrent comme d'habitude à le contourner mais Aunareth se retourna et, d'un coup de griffe, trancha le ventre des wyverns. Il s'éleva le plus haut possible puis repartit à la charge. Quatre autres wyverns vinrent vers lui. L'une d'entre elles tint Aunareth en respect pendant que les trois autres essayaient de lui arracher les ailes. Aunareth ne perdit pas de temps, et cracha des flammes concentrées sur la wyvern en face de lui puis, d'un geste puissant et amplifié par la magie, il frappa une wyvern qui fut propulser vers une troisième. Les deux chutèrent, mais pas pour longtemps. Il s'occupa de la dernière wyvern et alla arracher les ailes d'une autre qui tentaient une nouvelle fois de le prendre en traître.
Il chercha Grivrath des yeux et le vit au prise avec trois wyverns qui tentaient de détruire le bélier des nains. Il chargea alors une boule d'énergie bleuâtre, visa, et l'envoya sur l'une des trois wyverns. Les deux autres regardèrent, interloqués, leur congénère se transformer en une torche bleutée et Grivrath en profita pour mordre l'une des deux et, avec une force prodigieuse, lui arracher les vertèbres pendant que Aunareth accélérait pour achever la dernière.
Grivrath et Aunareth se regardèrent. Grivrath, la gueule en sang, dit alors:
- On s'en sort pas trop mal pour l'instant! plaisanta-t-il.
- Espérons que cela continue comme ça.
Ils firent face à d'autres wyverns et protégèrent le bélier qui réussit alors à briser la porte.
Les wyverns, malgré leur nombre, reculèrent face à la marée de nains et d'elfes qui, armés d'arbalètes ou d'arcs, envoyaient des nuées de flèches sur l'ennemi. Mais la bataille ne tourna pas en leur faveur. Chaque fois qu'une wyvern réussissait à s'approcher de trop près, elle emportait une dizaine de soldats ce qui permettaient à ces démons de créer des percées que Aunareth et Grivrath devait alors s'empresser de combler.
Au bout d'une heure, les nains et les elfes avaient reculé et ne réussissaient toujours pas à prendre l'avantage.
- Il nous faut souffler, Aunareth ! S'écria Orkan. Il faut que toi et Grivrath, vous trouviez cette foutue source qui permet à ces wyverns de rester en vie, sinon il ne restera plus grand chose de nous.
- Je ne sais même pas où chercher.
Alnyelle approcha de leur position et lança d'une voix vive et fatiguée.
- Il vous faut trouver la source. C'est notre seule chance face aux démons désormais. Notre protection n'a plus d'importance, vous ne pourrez pas tous nous protéger en restant ici.
Soudain, dans l'enfer de la bataille, il vit une petite silhouette. Il ne la reconnut pas au premier abord, mais les contours lumineux de la silhouette lui permirent de l'identifier.
C'était Derlyas! Et il lui indiquait une entrée isolée.
- Grivrath, viens avec moi, je crois que je sais où se trouve la source des démons.
Alors qu'il s'intéressait particulièrement à un combat serré, Grivrath se réveilla. Aunareth n'avait pas osé le réveiller du fait de la terrible journée qui les attendaient.
- Alors gros dormeur, comment vas-tu ? Demanda Aunareth en lui jetant un regard amusé.
- Ah ! Le jour s'est levé à ce que je vois, répondit Grivrath.
- En effet, et depuis un bon moment. Le soleil est déjà haut dans le ciel.
- Alors c'est le grand jour.
- Oui, les nains et les elfes se préparent.
- Alors nous ferions mieux d'être prêt. Si le seul moyen d'exterminer ces démons est de détruire ta source d'énergie, cela veut dire que notre rôle sera terriblement conséquent.
- Effrayé?
- Non mais ce sera loin d'être facile. Il y a même des chances que cette énergie se trouve enfoui profondément dans le sol et inaccessible.
- J'espère que Sovrak sera là. J'ai hâte de voir sa tête lorsqu'il se rendra compte qu'il est condamné. Après tant d'années passées à le chercher, je ne pensais pas y arriver.
Grivrath eut soudain une moue étrange.
- Qu'est-ce que tu as ? L'interrogea Aunareth, surpris de le voir dans cet état.
- Je... j'ai toujours pensé qu'un jour, je trouverais ma voie. Tu sais, la branche où tu excelles, où tu peux apprendre aux autres tellement tu as un don pour cela.
J'ai toujours aimé m'amuser. J'imaginais que la voie qui m'étais déstiné me serait ouverte dès que je la trouverais. Mais les choses ne se sont pas vraiment passées comme cela. Je ne suis pas un guerrier, je ne l'ai jamais été, je n'ai jamais eu ça dans l'âme. Et pourtant, j'ai appris à me battre et je me suis battu. Et là, je me retrouve à me préparer pour une bataille dont je ne ressortirais peut être pas vivant. Qu'est-ce que le poète que je suis devrait répondre à cela?
- Hum, si tu veux un avis sincère, je trouve que tu te bats mieux que tu ne crée de poème. Mais sache que moi-même, je ne pensais pas venir jusqu'ici pour accomplir ma quête.
Les choses étant ce qu'elles sont, je suis allé plus loin que n'importe lequel dragon de mon royaume et de cela, j'en suis très fière. Imaginais-tu voyager jusqu'ici pour libérer Glasaema quand tu étais dans ce petit village où nous nous sommes rencontrés?
- Non pas vraiment. Alors qu'est-ce qui nous a fait venir jusqu'ici? Est-ce que je suis vraiment destinée à être un guerrier?
- Arrêtes de parler de destin! Le destin n'a rien avoir là-dedans. Il n'y a que les choix que nous faisons qui font ce que nous sommes. Et si tu veux mon avis, ce n'est pas le goût du combat qui fait que nous sommes allés jusqu'ici, c'est notre sens de l'aventure.
Nous devions sauver Glasaema, mais au fond que Glasaema ait été capturée ou non, nous serions allées jusqu'ici, et c'est ça le plus important. C'est d'avoir décidé de nos actes.
- Tu n'as jamais pensé à devenir philosophe ou érudit desfois?
- Laisses Grivrath, ce n'est pas ce genre d'idée que j'ai à l'esprit pour le moment.
- Oui, je suppose que tu te choisiras une profession connue de toi seul.
- Et pourquoi pas ?...
Soudain, le cor des nains sonna. Nains et elfes interrompirent leurs activités et s'alignèrent alors devant Drakkengard. Au loin, des wyverns apparaissaient et prenaient de l'altitude.
La bataille allait commencer. On entendait Orkan qui faisait un discours de son crû aux nains et aux elfes.
Tandis que les dragons se mettaient eux-aussi en position, Grivrath dit alors.
- Bien, il est grand temps.
- Oui, il est grand temps.
- Aunareth. Nous avons voyagé ensemble, nous avons combattu ensemble. Nous avons vaincu ensemble. Sommes-nous... des frères?
Aunareth s'approcha de lui et lui donna une tape sur l'épaule.
- Nous sommes frères pour toujours, déclara-t-il solennellement. Et s'il nous faut tous mourir, alors nous mourrons ensemble !
Alors qu'ils se préparaient à la charge, tous s'arrêtèrent. Au loin, le nombre de wyverns continuait d'augmenter et leurs hurlements se rejoignirent pour terroriser nains et elfes.
Lorsque le cri des wyvern s'estompa, il se trouvait près de milles wyverns près à défendre Drakkengard. La peur envahit les nains mais le calme des elfes les fit tenir bon.
Ils comprirent tous que la bataille aurait peu de chance de finir dans une victoire mais, courageux, ils ne fuirent pas.
Non au contraire, ils s'élancèrent vers les portes comme une seule et même personne et du ciel, Aunareth vit les vaillants nains et les puissants elfes se diriger ensemble vers la mort et la souffrance sans broncher.
"L'alliance des deux forces les décuple" repensa alors Aunareth avec un sourire.
Puis il s'élança lui-même contre les wyverns.
A sa droite, il vit Grivrath rugir et se diriger vers les wyverns.
"Nous pouvons gagner." Pensa enfin le prince de lumière, de l'assurance dans son esprit et dans son regard.
Aunareth fracassa la première wyverns qu'il vit vers les murs avec brutalité. Deux autres wyverns cherchèrent comme d'habitude à le contourner mais Aunareth se retourna et, d'un coup de griffe, trancha le ventre des wyverns. Il s'éleva le plus haut possible puis repartit à la charge. Quatre autres wyverns vinrent vers lui. L'une d'entre elles tint Aunareth en respect pendant que les trois autres essayaient de lui arracher les ailes. Aunareth ne perdit pas de temps, et cracha des flammes concentrées sur la wyvern en face de lui puis, d'un geste puissant et amplifié par la magie, il frappa une wyvern qui fut propulser vers une troisième. Les deux chutèrent, mais pas pour longtemps. Il s'occupa de la dernière wyvern et alla arracher les ailes d'une autre qui tentaient une nouvelle fois de le prendre en traître.
Il chercha Grivrath des yeux et le vit au prise avec trois wyverns qui tentaient de détruire le bélier des nains. Il chargea alors une boule d'énergie bleuâtre, visa, et l'envoya sur l'une des trois wyverns. Les deux autres regardèrent, interloqués, leur congénère se transformer en une torche bleutée et Grivrath en profita pour mordre l'une des deux et, avec une force prodigieuse, lui arracher les vertèbres pendant que Aunareth accélérait pour achever la dernière.
Grivrath et Aunareth se regardèrent. Grivrath, la gueule en sang, dit alors:
- On s'en sort pas trop mal pour l'instant! plaisanta-t-il.
- Espérons que cela continue comme ça.
Ils firent face à d'autres wyverns et protégèrent le bélier qui réussit alors à briser la porte.
Les wyverns, malgré leur nombre, reculèrent face à la marée de nains et d'elfes qui, armés d'arbalètes ou d'arcs, envoyaient des nuées de flèches sur l'ennemi. Mais la bataille ne tourna pas en leur faveur. Chaque fois qu'une wyvern réussissait à s'approcher de trop près, elle emportait une dizaine de soldats ce qui permettaient à ces démons de créer des percées que Aunareth et Grivrath devait alors s'empresser de combler.
Au bout d'une heure, les nains et les elfes avaient reculé et ne réussissaient toujours pas à prendre l'avantage.
- Il nous faut souffler, Aunareth ! S'écria Orkan. Il faut que toi et Grivrath, vous trouviez cette foutue source qui permet à ces wyverns de rester en vie, sinon il ne restera plus grand chose de nous.
- Je ne sais même pas où chercher.
Alnyelle approcha de leur position et lança d'une voix vive et fatiguée.
- Il vous faut trouver la source. C'est notre seule chance face aux démons désormais. Notre protection n'a plus d'importance, vous ne pourrez pas tous nous protéger en restant ici.
Soudain, dans l'enfer de la bataille, il vit une petite silhouette. Il ne la reconnut pas au premier abord, mais les contours lumineux de la silhouette lui permirent de l'identifier.
C'était Derlyas! Et il lui indiquait une entrée isolée.
- Grivrath, viens avec moi, je crois que je sais où se trouve la source des démons.
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