Les chroniques d'Aoflir Tome I, Sagesse
Par : Redfl0
Genre : Fantastique , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 14
Publié le 16/06/12 à 18:59:41 par Redfl0
Le ciel était maintenant couvert d'un gris monotone, la pluie tombait sur la forêt. Aoflir avait trouvé refuge sous un arbre dont l'épais feuillage le couvrait de la pluie. Il était allongé, son regard émeraude perdu, perdu dans ses pensées.
« Que dois-je faire maintenant ? »
Il n'avait aucune réponse à cette inévitable question. Retourner à Inyon lui paraissait impossible, il mourra dès qu'on le verrait. Etait-il condamné à errer seul, sans aucun but autre que sa survie? En pensant à cette vie, il aurait voulu se tuer tout de suite. Cependant, il pensa à une quête qui était la seul capable d'encore le faire vivre: la vengeance. Il devait venger la mort de sa sœur, ainsi que tous les malheurs causés à lui et sa famille, mais il n'était pas assez puissant pour combattre cet invincible ennemi et il le savait. Il pensa donc à se cacher afin de durement s’entraîner durant plusieurs jours, plusieurs mois, voire même plusieurs années, jusqu'à enfin être prêt !
Une autre quête lui venait en tête moins importante mais Aoflir était résolu à l'accomplir tout autant que sa vengeance personnel ; qui était-il? Pourquoi le rejette-t-on ainsi ? Pourquoi tout le monde semble vouloir sa mort ? Toutes ces questions, Aoflir en voulait les réponses, et pour cela, il devait vaincre son ennemi, le seul problème était qu'il ne pouvait aucunement le faire seul, il avait besoin d'aide et là était tout le problème, où trouver de l'aide ?
Le jeune dragon ne savait plus quoi penser, il ne savait plus quoi faire, jusqu'à ce qu'une petite idée lui vienne.
« Le duc a dit que les dragons voulaient ma tête, mais pas autant les humains! Peut-être que je devrais allez vivre chez les humains le temps que tout cela se calme. »
Il réfléchit à sa proposition : Il n'avait pas vraiment le choix, mais il redoutait une chose : les humains n'ont jamais eu de forts attachements pour les dragons, et c'est réciproque. Il avait peur d'être mal vu, mais il n'en avait guère le choix.
Un buisson commença à bouger devant Aoflir, le sortant de ses réflexions, mais il redevint stable quelques secondes après. La pluie s'était arrêtée et il n'y avait pas de vent, alors, pourquoi ce buisson avait-il bougé ?
« Je n'ai pas encore assez récupéré, si je fais un combat maintenant, je suis quasiment mort... »
Il se mit debout et fixa le buisson du regard. Il attendait que quelqu'un en sorte, ou quelque chose.
« Bon sang, j’espère que ce n'est ni un garde ni un démon ! »
Aoflir restait de marbre devant le buisson qui persistait à rester immobile. Après quelques minutes à le regarder, Aoflir pensa qu'il avait au final rêvé, et que c'était simplement son imagination qui trompait ses sens.
Il revint vite à la réalité quand il vit le buisson bouger de nouveau. Le dragon tremblait un peu, mais il se ressaisit vite et réfléchit tant qu'il le pouvait encore.
« Je ne peux pas l'attaquer comme ça, il a l'avantage de la surprise. Si c'est un homme ou une simple ombre j'ai peut-être une chance, mais si c'est un dragon, je ne ferais pas longs feu. Bon je sais, si je fuis il sera obligé de montrer son apparence alors ensuite seulement j’aviserais ! Il ne faut pas que je vole, je serais encore plus facilement repérable et je suis encore bien trop proche d'Inyon.»
Il commença à s'avancer vers le buisson, puis d'un brusque geste Aoflir pivota et partit dans la direction opposé au buisson. Rien ne se produit en l'instant, mais quelques secondes plus tard, quelqu'un était sorti du buisson, mais Aoflir ne pouvait pas se retourner, il était trop occupé à esquiver les arbres qui lui barraient le chemin.
Il courra et entendit de lourds pas derrière lui qui étaient de plus en plus fort, l'ennemi se rapprochait assez vite, malgré la vitesse incroyable du jeune dragon !
« Ce n'est pas un homme...et mince ! »
Il se retourna d'un bond et vit foncer sur lui avec horreur un dragon. Il esquiva ses cornes qui tentèrent d'embrocher Aoflir, et son ennemi, pris de court par l'esquive, se retrouva les cornes coincées dans le volumineux tronc d'un arbre.
Le dragon était rouge, Aoflir reconnaissait ce dragon.
« Oh bon sang, c'est le dragon qui a bien failli me tuer, je suis trop épuisé, mince ! »
Il contourna l'arbre où le dragon rouge était et continua sa course, mais il dut ralentir la cadence : il était essoufflé ! Il s’arrêta et regarda inquiet dans tous les sens, à la recherche de son bourreau, il entendit au loin des pas.
« Me cacher, je dois me cacher ! »
Il regarda aux alentours et finalement vit la cachette parfaite : il y'avait un petit trou sous les racines d'un arbre. Aoflir s'y infiltra sans peine. La cachette était lugubre, seule l'entrée laissait de la lumière. C'était aussi très étroit, le dragon pouvait à peine se caler correctement, il devait plier sa patte pour être entièrement cacher dans le minuscule trou.
Au fond de ce trou, Aoflir était apeuré. Il respirait rapidement et son cœur battait son plein potentiel. Il voyait des pattes montrant de longues griffes bien polies et aiguisées. Il attendait que le dragon s'en aille, lasser par ses recherches qui ne menaient à rien mais les espoirs d'Aoflir partirent vite car le dragon ne semblait pas résigner à stopper ses recherches, puis les pattes de son agresseur se tournèrent vers l'arbre dans lequel il était.
« Non il va me trouver...Il va me trouver ! »
Aoflir respirait de plus en plus bruyamment, ce qui attira de plus en plus le dragon rouge vers l'arbre sous lequel Aoflir avait trouvé refuge. Il vit les membres du grand dragon se plier, il allait regarder !
Alors dès que l’œil rougeâtre du dragon se fit apercevoir par le jeune dragon, ni une ni deux pris par la panique il fonça sur l’œil. Il sortit tellement vite qu'il bouscula le dragon qui tomba en arrière sous la rapidité du coup qu'avait donné Aoflir qui s'envola presque aussitôt laissant son assaillant revenir à ses esprits.
Aoflir sentit l'air lui fouetter le visage, il vit avec effroi devant lui le dragon qui avait vite reprit ses esprits.
-Mais bon sang laisse-moi tranquille mince ! Je ne t'ai rien fait je ne te connaît même pas ! Laisse-moi tranquille !
-...
L'ennemi ne répondit rien du tout, ce qui mit Aoflir en colère, il l’attaquait sans aucune raison apparente et il refusait de le laisser tranquille. Il n'avait pas le choix, le combat aura lieu quoi qu'il fasse.
-Bon sang !
« Oh j'ai une idée ! »
Aoflir puisa dans ces dernières ressources. Si son plan ne fonctionnait pas, il était mort, il n'avait pas le droit à l'erreur.
Il chargea dans ses poumons tout l'air qu'il pouvait aspirer. Son torse se gonfla sous tout cet air à l'intérieur du petit corps du jeune dragon. Alors il rejeta puissamment tout son souffle ardent sur le dragon qui répondit du même souffle enflammé, une intense fumée noir se forma alors dans les airs, tel un nuage apportant sa foudre.
« C'est ma chance ! »
Il entra alors dans l'écran de fumée et attendit. Il sentit de l'air passé juste à côté, il comprit alors que le dragon avait comme il l’avait espéré tenter le même coup que la dernière fois. Aoflir ressortit et attaqua le dragon de plein fouet par derrière. Il le griffa le plus puissamment possible, le dragon rouge-sang partit s'écraser en bas mais au grands désespoir du jeune dragon, il pouvait encore le voir bouger, il n'était pas tombé d'assez haut hélas, mais il n'arrivait plus à se relever, il avait dû subir une grande blessure.
Aoflir en profita alors pour fuir dans les airs. Il avait pensé à en finir avec le dragon, mais il pensa que malgré le fait qu'il avait essayé de le tuer, sa mort ne lui apporterait rien et il ne voulait pas se rabaisser à cette rage qu'avait son aîné pour lui. Mais Aoflir fut vite rattrapé par la fatigue il peiné à voler droit, à tel point qu'il plongeait vers le sol, dans un dernier élan il tira sur ses ailes qui amortirent de justesse sa chute, il s'écrasa néanmoins durement sur le sol et s'endormit sous l'implacable sommeil.
« Que dois-je faire maintenant ? »
Il n'avait aucune réponse à cette inévitable question. Retourner à Inyon lui paraissait impossible, il mourra dès qu'on le verrait. Etait-il condamné à errer seul, sans aucun but autre que sa survie? En pensant à cette vie, il aurait voulu se tuer tout de suite. Cependant, il pensa à une quête qui était la seul capable d'encore le faire vivre: la vengeance. Il devait venger la mort de sa sœur, ainsi que tous les malheurs causés à lui et sa famille, mais il n'était pas assez puissant pour combattre cet invincible ennemi et il le savait. Il pensa donc à se cacher afin de durement s’entraîner durant plusieurs jours, plusieurs mois, voire même plusieurs années, jusqu'à enfin être prêt !
Une autre quête lui venait en tête moins importante mais Aoflir était résolu à l'accomplir tout autant que sa vengeance personnel ; qui était-il? Pourquoi le rejette-t-on ainsi ? Pourquoi tout le monde semble vouloir sa mort ? Toutes ces questions, Aoflir en voulait les réponses, et pour cela, il devait vaincre son ennemi, le seul problème était qu'il ne pouvait aucunement le faire seul, il avait besoin d'aide et là était tout le problème, où trouver de l'aide ?
Le jeune dragon ne savait plus quoi penser, il ne savait plus quoi faire, jusqu'à ce qu'une petite idée lui vienne.
« Le duc a dit que les dragons voulaient ma tête, mais pas autant les humains! Peut-être que je devrais allez vivre chez les humains le temps que tout cela se calme. »
Il réfléchit à sa proposition : Il n'avait pas vraiment le choix, mais il redoutait une chose : les humains n'ont jamais eu de forts attachements pour les dragons, et c'est réciproque. Il avait peur d'être mal vu, mais il n'en avait guère le choix.
Un buisson commença à bouger devant Aoflir, le sortant de ses réflexions, mais il redevint stable quelques secondes après. La pluie s'était arrêtée et il n'y avait pas de vent, alors, pourquoi ce buisson avait-il bougé ?
« Je n'ai pas encore assez récupéré, si je fais un combat maintenant, je suis quasiment mort... »
Il se mit debout et fixa le buisson du regard. Il attendait que quelqu'un en sorte, ou quelque chose.
« Bon sang, j’espère que ce n'est ni un garde ni un démon ! »
Aoflir restait de marbre devant le buisson qui persistait à rester immobile. Après quelques minutes à le regarder, Aoflir pensa qu'il avait au final rêvé, et que c'était simplement son imagination qui trompait ses sens.
Il revint vite à la réalité quand il vit le buisson bouger de nouveau. Le dragon tremblait un peu, mais il se ressaisit vite et réfléchit tant qu'il le pouvait encore.
« Je ne peux pas l'attaquer comme ça, il a l'avantage de la surprise. Si c'est un homme ou une simple ombre j'ai peut-être une chance, mais si c'est un dragon, je ne ferais pas longs feu. Bon je sais, si je fuis il sera obligé de montrer son apparence alors ensuite seulement j’aviserais ! Il ne faut pas que je vole, je serais encore plus facilement repérable et je suis encore bien trop proche d'Inyon.»
Il commença à s'avancer vers le buisson, puis d'un brusque geste Aoflir pivota et partit dans la direction opposé au buisson. Rien ne se produit en l'instant, mais quelques secondes plus tard, quelqu'un était sorti du buisson, mais Aoflir ne pouvait pas se retourner, il était trop occupé à esquiver les arbres qui lui barraient le chemin.
Il courra et entendit de lourds pas derrière lui qui étaient de plus en plus fort, l'ennemi se rapprochait assez vite, malgré la vitesse incroyable du jeune dragon !
« Ce n'est pas un homme...et mince ! »
Il se retourna d'un bond et vit foncer sur lui avec horreur un dragon. Il esquiva ses cornes qui tentèrent d'embrocher Aoflir, et son ennemi, pris de court par l'esquive, se retrouva les cornes coincées dans le volumineux tronc d'un arbre.
Le dragon était rouge, Aoflir reconnaissait ce dragon.
« Oh bon sang, c'est le dragon qui a bien failli me tuer, je suis trop épuisé, mince ! »
Il contourna l'arbre où le dragon rouge était et continua sa course, mais il dut ralentir la cadence : il était essoufflé ! Il s’arrêta et regarda inquiet dans tous les sens, à la recherche de son bourreau, il entendit au loin des pas.
« Me cacher, je dois me cacher ! »
Il regarda aux alentours et finalement vit la cachette parfaite : il y'avait un petit trou sous les racines d'un arbre. Aoflir s'y infiltra sans peine. La cachette était lugubre, seule l'entrée laissait de la lumière. C'était aussi très étroit, le dragon pouvait à peine se caler correctement, il devait plier sa patte pour être entièrement cacher dans le minuscule trou.
Au fond de ce trou, Aoflir était apeuré. Il respirait rapidement et son cœur battait son plein potentiel. Il voyait des pattes montrant de longues griffes bien polies et aiguisées. Il attendait que le dragon s'en aille, lasser par ses recherches qui ne menaient à rien mais les espoirs d'Aoflir partirent vite car le dragon ne semblait pas résigner à stopper ses recherches, puis les pattes de son agresseur se tournèrent vers l'arbre dans lequel il était.
« Non il va me trouver...Il va me trouver ! »
Aoflir respirait de plus en plus bruyamment, ce qui attira de plus en plus le dragon rouge vers l'arbre sous lequel Aoflir avait trouvé refuge. Il vit les membres du grand dragon se plier, il allait regarder !
Alors dès que l’œil rougeâtre du dragon se fit apercevoir par le jeune dragon, ni une ni deux pris par la panique il fonça sur l’œil. Il sortit tellement vite qu'il bouscula le dragon qui tomba en arrière sous la rapidité du coup qu'avait donné Aoflir qui s'envola presque aussitôt laissant son assaillant revenir à ses esprits.
Aoflir sentit l'air lui fouetter le visage, il vit avec effroi devant lui le dragon qui avait vite reprit ses esprits.
-Mais bon sang laisse-moi tranquille mince ! Je ne t'ai rien fait je ne te connaît même pas ! Laisse-moi tranquille !
-...
L'ennemi ne répondit rien du tout, ce qui mit Aoflir en colère, il l’attaquait sans aucune raison apparente et il refusait de le laisser tranquille. Il n'avait pas le choix, le combat aura lieu quoi qu'il fasse.
-Bon sang !
« Oh j'ai une idée ! »
Aoflir puisa dans ces dernières ressources. Si son plan ne fonctionnait pas, il était mort, il n'avait pas le droit à l'erreur.
Il chargea dans ses poumons tout l'air qu'il pouvait aspirer. Son torse se gonfla sous tout cet air à l'intérieur du petit corps du jeune dragon. Alors il rejeta puissamment tout son souffle ardent sur le dragon qui répondit du même souffle enflammé, une intense fumée noir se forma alors dans les airs, tel un nuage apportant sa foudre.
« C'est ma chance ! »
Il entra alors dans l'écran de fumée et attendit. Il sentit de l'air passé juste à côté, il comprit alors que le dragon avait comme il l’avait espéré tenter le même coup que la dernière fois. Aoflir ressortit et attaqua le dragon de plein fouet par derrière. Il le griffa le plus puissamment possible, le dragon rouge-sang partit s'écraser en bas mais au grands désespoir du jeune dragon, il pouvait encore le voir bouger, il n'était pas tombé d'assez haut hélas, mais il n'arrivait plus à se relever, il avait dû subir une grande blessure.
Aoflir en profita alors pour fuir dans les airs. Il avait pensé à en finir avec le dragon, mais il pensa que malgré le fait qu'il avait essayé de le tuer, sa mort ne lui apporterait rien et il ne voulait pas se rabaisser à cette rage qu'avait son aîné pour lui. Mais Aoflir fut vite rattrapé par la fatigue il peiné à voler droit, à tel point qu'il plongeait vers le sol, dans un dernier élan il tira sur ses ailes qui amortirent de justesse sa chute, il s'écrasa néanmoins durement sur le sol et s'endormit sous l'implacable sommeil.
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