Il était aux environ de 15 heures 30 quand le petit groupe arriva devant la place principale de la paisible ville,rien de bien particulier sur cette place,des boutiques autour et plus loin un sentier de gravier avec,à son bout,le palais royal,au fond d'une allée remplie de jardins dont les buissons étaient taillés au centimètre prés,et parsemées de fontaines,un homme se tenant aux côtés d'un dragon,les deux statues crachaient leur eau qui venait se loger dans le bassin un peu plus bas. Quant au palais lui même,il était revêtis de noble mur couleur blanche brillante,laissant apparaître la pureté du bâtiment ainsi que de ses habitants,deux tour dont le toit était d'or surplombaient l'immense palais dont le portail d'un bois massif était ouvert en ce moment.

Les trois protagonistes marchèrent donc sur le sentier royale,passant à côté des multiples et répétitifs jardins,ils ne faisaient aucunement attention aux nobles qui passaient par là,qui les regardaient d'un air interrogateur ainsi que des quelques dragons qui portaient leur attention particulièrement sur Aoflir,mais il ne voyait pas en eux le même regard que le dragon rouge-sang de l'autre nuit,il était rassuré,tout le monde ne voulait pas sa mort,après tout.

Ils arrivèrent enfin devant les immenses portes du palais,où deux gardes les attendaient,tout deux des humains,ils baissèrent leurs armes à la vue de la lettre marquée du seau de la ville,ils passèrent la sécurité sans aucun obstacle,Aoflir en était heureux,il n'avait aucunement envie de perdre plus de temps alors qu'il approchait peut être des réponses à ces questions qui le torturaient depuis le début de ces péripéties.

Ils entrèrent alors,et débarquèrent dans un hall d'un blanc éblouissant,le sol en damier était noir et blanc,ce qui fit l'effet d'un énorme jeu d'échec,la salle était vide,seulement deux escaliers sur lesquels étaient posées un tapis rouge aux bordures jaune,ils montèrent et tombèrent alors sur un humain qui les regarda et sourit à la vue des trois personnes.

L'homme était assez grands,pas autant que Balchir mais il était pas mal quand même,il était par contre mince,très mince,il portait des habits rouges de haut en bas,et derrière lui flottait au vent laissé par les fenêtre entrouvertes,une cape de couleur pourpre avec dessus l’armorie de la ville. Mais Aoflir comprit bien vite de qui il s’agissait quand il vit fièrement dressée sur sa petite tête une imposante couronne d'or sertie d'émeraudes. En face d'eux se trouvait le duc d'Inyon,ou le dirigeant de la race des hommes à Inyon.

Les jeunes gens,prient de court,tirèrent une révérence quelque peut maladroite,du à leur manque d’éducation dans les terres sauvages. Ce qui fit rire le duc qui parla finalement.

-Vous êtes plutôt polis pour de simples campagnards,vous connaissez déjà les bases de la politesse ici,mais ne vous en faites point,je ne suis pas pour que l'on me salut comme si j’étais un dieu,mon nom est Royard,je suis comme vous l'aviez sûrement vu avec ma couronne très...discrète,le duc d'Inyon,sachez que la reine est impatiente de faire votre rencontre,beaucoup d'histoires à propos de vos actions sont contées entre ces murs depuis qu'Ellia vous as annoncés à sa majesté. Mais ne patientons plus qu'il ne le faut déjà,veuillez me suivre.

Le Duc se retourna et d'un coup de bras souleva avec grâce sa cape dans les airs qui se retrouva derrière lui,Aoflir et ses parents le suivirent dans un long couloir dont des fenêtres était fixées tout les deux mètres,ceux qui accentuait la pâle blancheur du palais,ils arrivèrent finalement devant une porte tout aussi blanche qui s'ouvra et se referma aussitôt que le duc et ses hôtes furent tous passés.

Ici se trouvait une salle circulaire avec,en son centre,au sol,l'immense emblème de la ville,et autour de l'écusson se trouvait une table de bois qui contrastait fortement avec le blanc toujours aussi présent du palais,une dragonne se trouvait déjà assis à l'opposé de l'entrée,elle était belle,ces écailles étaient d'un noir complètement obscur,le contraire parfait du palais,elle portait une couronne du même genre que le duc,à la différence prés que cette couronne-ci était composée de rubis d'un rouge flamboyant.

La dragonne les invita d'un gracieux geste de ses ailes à prendre place,le duc se plaça à coté de la reine,et la famille se plaça en face,tout le monde était maintenant là,la réunion était sur le point de commencer.

La reine débuta alors les négociations :

-Je peut d'hors et déjà vous remercier de vous être joint à nous,vos exploits sont maintenant connus dans toute ma cour,je pourrait sûrement vous trouver une place ici sachant que je suis fort attristée que vous aillez perdu votre foyer ainsi que votre compagnon,mais bref,je viens parler pour d'autres raisons qui requiert plus d'importance,vous devez comprendre qu'une histoire telle que la votre,ça ne court pas les rues,aussi dois-je vous poser quelques questions,d'où le premier objectif de cette entrevue,vous me poserez les vôtres ensuite,chacun aura sa part de réponse,bien,commençons par le commencement,j'ai entendu votre périple de la bouche de ma conseillère,mais je veut l'entendre de la votre.

Ce fut Natia qui parla de sa voix la plus clair,elle articulait et utilisait un vocabulaire plus soutenue qu'à son habitude,mais elle s'en sortait,parfois Balchir ainsi que le jeune dragon apportaient quelques informations qu’aurait omise ou négligées Natia dans son récit,elle eut enfin terminer et put reprendre son souffle,cela faisait maintenant par deux fois qu'ils avaient raconté leur histoire plus que surnaturelle,et la dragonne était resté concentrée,ses yeux bleu toujours rivés sur les témoins de cette tragédie,alors d'un ton calme,elle dit :

-Alors comme cela,une race encore jamais vu jusqu'alors apparaîtrait chez vous et s'en prendrez à vous comme cela ?

-Pardonnez moi votre majesté,mais d’après nos descriptions de ces choses,vous n'auriez jamais entendu parler de telles monstres ?

Elle sembla réfléchir durant quelques secondes et déclara :

-En effet,de nombreux récits d'histoires parles d'une armée aux desseins malveillant ;des sortes d'ombres venus du mal lui même,afin d'asservir la population de nos peuples il y'a fort longtemps,une guerre éclata alors,les dragons étaient les premiers à entrer en guerre avec ces ombres,ils nous surpassaient en nombre,et affaiblirent petit à petit nos forces,alors les hommes intervinrent en renfort aux dragons,avec certaines de leur machines,ils purent renverser la situation l'histoire de plusieurs jours,mais les ombres,vicieuse,avait effectué un pacte avec la race la plus sauvage et notre pire ennemis,à nous,dragons ainsi qu'à vous,humains:les orques,mais un jour,il paraîtrait qu'un dragon sauva le monde avec des pouvoirs jusqu'alors jamais dévoilés,il se battit contre le monarque des enfer : Schalk'tir,une lutte sans fin aurait été donné,ce fut le démon qui gagna,mais dans un dernier élan,le dragon mage...

Mais elle ne termina pas la fin de l'histoire,quelque chose lui avait effleurée l’esprit,elle regarda le dragon de son engloutissant œil couleur de l'océan,mais quelques chose sembla changer dans son regard,il n'était plus aussi doux qu'avant.

-Aoflir,c'est bien ça ? Quel âge as tu ?
La question étonna d'abord Aoflir,elle avait interrompu ses paroles pour savoir son age?Alors Aoflir déclara naïvement :
-Je viens d'en avoir 16 il y'a tout juste 2 jours.
-16 ans...non,impossible...
-Qu'y a t-il ? Demanda le dragon inquiet de la réaction de la dragonne,elle ne lui répondu pas et lui demanda d'un ton plus pressé :
-Vous dîtes avoir combattu une ombre plus grandes que les autres n'est-ce pas ?
-Oui
-T'as t-il appelé d'une façon particulière,avec des mots d'une langue qui t'es inconnu ?
Les souvenirs envahirent la tête du jeune dragon,la réponse ne se fit aucunement attendre plus.
-Oui il m'as appelé... Sagrifika...je sais plus,un truc comme ça.
-Sagrifikati tfal ?! Ça ressemblait à ça ? Réponds moi ! Elle semblait maintenant vouloir bondir sur le pauvre dragon afin de pouvoir avoir la réponse à sa question,évidemment il répondit malgré la peur de la réaction de la reine :
-Oui...
Alors la dragonne rugit fortement et cria d'un ton plus que colérique :
-Gardes!capturez ces gens là ne les laissez pas s'échapper !
Une flopée de gardes,dragons et humains,apparurent par la porte d'entrée,armée de lances,ils encerclèrent la troupe.

-Majesté?dit Aoflir qui ne comprenait pas,tout comme ses parents. Que se passe t-il ?
-Silence,emmenez les tous aux cachots !