19 Janvier 2019. Tous sont réunis dans le salon. Certains discutent entre eux, d'autres restent seuls.


Mister Badasse me regardait, avec son air de bouldog habituel. Il était assez petit, plus que moi, mais été assez musclé. Brun, des yeux marrons et une cicatrice qui lui prenait toute la joue droite. Il dit à tout le monde que c'est une chute en vélo. Ouais, mon oeil, il s'est surtout manger un beau coup de couteau... Il s'habillait en motard - mais n'avais jamais touché à une moto de sa vie -, veste en cuir, grosse bottes, jean déchiré... Un bon abrutit, en somme.


Je détourna le regard, pour poser mes yeux sur la belle Valentine. Elle faisait à peu près 1m68. La plus grande fille de la classe. Elle avait de long cheveux bruns, et des yeux verts, comme des émeraudes. Elle était fine, et avait de beaux poumons. Elle avait un corp divin, que je n'oublierais sans doute jamais. Son visage, bien que couvert de maquillage, était l'un des plus pure que j'avais vu - Rassurez vous, je l'ai déjà vu quand elle n'étais pas en bozo le clown -, sa peau me parraissait des plus douces.


Il y avait aussi son amie, Alexandra. L'amour fou de George. Elle était plutôt petite, blonde, des yeux verts, un nez ridiculement petit, et des formes peu généreuses. Mais, il fallait avouer qu'elle n'était pas repoussante, même si ce n'était pas mon genre.


Marwan - Un de mes amis - s'approcha de moi et me fit sortir de mes esprits. Il avait son habituel jogging trop grand, qu'il passait son temps à marcher dessus. Je n'ai jamais compris comment un type d'un mètre 96 pouvait porter des pantalons trop grand. Il avait des cheveux couper cours, bruns, de grands yeux marrons, et un corps très fin. On aurait dit un chewing-gum qu'on aurait tendu. Il me demanda si j'allais mieux. J'hésita à lui répondre que ç'aurait été le cas si sa mère me faisait un petit plaisir, mais je me retint et lui accorda que j'allais mieux. Il mit une de ses gigantesque main sur mon épaule droite, en rigolant, et me prévint de ne plus recommencer à taquiner Mister Badass avec ce genre de chose. Je ne répondis pas.


Au tour de Luc de s'approcher. Le roux du groupe. En fait, je dois avouer qu'il n'avait rien pour lui. Il était petit, un peu gras, roux - Mais j'vous assure qu'il avait une âme -, les cheveux bouclé, un cheveux sur la langue, des lunettes et boutonneux. Ah, j'vous vois venir. "C'est un geek, lol". Bah en fait pas du tout. Toute la culture "geek" ne l'intéressait pas du tout. Alors vous préjugez, vous savez où vous pouvez vous les mettres...


Luc vint me féliciter d'avoir rembarré Brice comme il le méritait. Je n'en étais pas peu fier, mais je ne le fis pas remarquer. Je lui dis juste qu'il n'y avait rien de plus normal, et que je ne me laissais pas marcher sur les pieds.


La bande au complet, je leur avoua que j'avais pour intention d'aller chercher ma soeur, quand bien même je ne savais pas où elle était. Marwan m'avoua l'avoir vu avec mes parents, aller chez Mister Jack. Après tout, c'était pas étonnant, elle avait presque 20 ans. Surement que le vieux Jacque l'avait invité aussi. Je proposa d'aller tous voir au manoir. Tous était d'accord, sauf George qui ne voulait pas laisser toute la classe seule, dans son salon. Vu qu'on était pas apprécier, il avait peur des représailles. C'est vrai qu'en y repensant, c'était assez bizarre qu'ils soient tous chez George, et pas chez quelqu'un d'autre. Peut-être était il le plus apte à acceuillir tout le monde ? Quoi qu'il en soit, je ne réfléchis pas plus, et je pris mon courage - Je ne parle pas de mon pénis - a deux mains.


Je pris une chaise, et monta dessus. J'essaye d'interpeller la classe. Là, ils se tournèrent tous vers moi. J'eu un frisson de terreur dans le dos. Je toussa, une fois, et je pris la parole.


"Comme vous le savez tous, puisque j'ai été le dernier à être mis au courant, nos parents sont chez Mis... Monsieur Jacques. Comme vous le savez aussi tous, ce type paraît dangereux, et, c'est très étrange ce petit dîner organisé, ou je ne sais quoi. Je propose qu'on aille tous chez ce vieux, histoire de voir ce qu'il se passe dans son manoir. Qui est avec moi ?"


Quelques secondes passèrent. Je venais de prendre le plus gros bide que j'avais connu. Personne ne lever la main.


"Aller quoi ! repris-je, On va pas rester planté là pendant que nos parents s'amusent, ou, comme le dit la légende, se font empaillé !"


Brice se moqua de moi, et ses potes rièrent.


"L'nolife a raison... répliqua Valentine, Il faut qu'on aille voir."


J'eu une soudaine envie de lui dire que mon pénis de nolife allait entrer et sortir dans sa bouche de connasse, mais je me retint. Je vis des mains se lever. Je repris la parole.


"Okay, tous ceux qui sont avec moi, à côté de... Moi."


Ceux qui avaient levé la main se levèrent. Il y avait Valentine, Marwan, Luc et George - Bien qu'hésitant -, Alexandra, et enfin un pote de Brice, Jules. Jules, parlons en d'ailleurs, de Jules. C'était un beau bouffon, un peu plus grand que moi, maigrichon et palôt. Cheveux noirs, des cernes à y habriter un bébé kangourou, une allure d'émo-gothique. Ce mec me faisait peine. C'était le meilleur ami de Brice, et tout le monde se demandait pourquoi. Un gros fan d'horreur, ça ne m'étonne toujours pas qu'il ai voulu venir.


Valentine fit un signe assez coquin à Brice pour l'inciter à venir. Il ne se fit pas prier, et s'approcha près de moi. J'en étais pas très heureux, mais au moins, si y'avait un problème, il essayera de faire le kéké et sera le premier à se faire engueuler. Un beau bouc émissaire, quoi. Personne d'autre ne voulu venir, et, George s'arrangea pour que les autres aillent chez Justine, une fille de notre classe. Tous les autres trouillards partirent donc chez Justine, et notre nouveau groupe resta chez George.


Je n'avais plus qu'une envie, me rendre chez Mister Jack, pour enfin savoir ce qu'il y avait réellement dans son manoir...

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C'est après que cela commencera à vraiment devenir intéressants. Je vais surement modifier certains passages de ce chapitre (corrections), et des chapitres précédents (incohérences temporelles). Rien de bien important, mais je préfère.