19 Janvier 2019. Le temps est gris. Il pleut.

Voilà, une nouvelle fois, c'était une journée de merde. Un week-end, de merde. La pluie frappait contre le volet en bois, qui, j'y mettrais ma main à couper, supplia pour qu'on l'achève. En même temps, la maison est plus vieille que la Reine d'Angleterre... C'est pour vous dire à quel point on a de la chance qu'on puisse encore vivre dedans. Enfin. Malgré la pluie torrentielle, je me suis tout de même levé, ce jour là. J'aurais peut-être pas dû.


Après m'être toiletté, je suis descendu prendre un petit-déjeuner. Il n'y avait personne. Il n'était que 10h, pourtant. C'était... Inquiétant. Après avoir débarrassé mes affaires, j'ai fouillé la maison. Je cherchais quelqu'un, un mot, quelque chose. Rien. La télé été allumée, mais il n'y avait que de la neige. Le décodeur devait surement boguer, comme à son habitude... Mais ça ne m'as pas choqué plus que ça, de voir que j'étais abandonné. J'en avais l'habitude, ils partaient souvent, sans moi, faire des choses 'en famille', comme y disent. A croire que je ne fais pas, ou plus, partie de la famille.


Mon téléphone se mit à vibrer et à sonner. Je me suis mis à courir pour aller chercher mon téléphone, en haut, dans ma chambre. Je décrocha. C'était George. Il m'invitait à venir chez lui. Comme je n'avais rien d'autre à faire, j'accepta. Je pris ma veste, la remonta jusqu'en haut et mis ma capuche. Je sortis en fermant la porte à clef, et me mit à courir vers mon garage. J'attrapa mon vélo, et je fonça chez le blond.


En arrivant prêt de chez lui, j'aperçus plus d'ombres que prévu. Ses parents travaillent le week-end, il est donc toujours seul. Pourtant, ce jour là, y'avait plusieurs ombres, au lieu d'une seule. Cela m'intrigua tellement que je balança mon vélo par terre sans même l'attacher, et je fonça chez lui, sans même toquer à la porte. C'est là que j'aperçut les gens de ma classe. Tous, étaient chez George. Il y avait même la belle Valentine, qui, pourtant, est une des plus belle fille du Lycée. Elle nous détestait, George, moi, et tout notre groupe en général.


George s'approcha. Il m'expliqua que Monsieur Jacques - Qui, au passage, je préfère appeler 'Mister Jack', car ça fait plus stylé - avait invité tous nos parents à faire une fête dans le manoir, et qu'il leur avait conseillé de tous nous réunir en les attendant. "Tu te fous de moi ?" fut ma réponse. Il me jura que non. George avait une belle maison, et toute la classe - Nous somme 24 - entré parfaitement dans le salon. Mais, ce n'était rien comparé au manoir de Mister Jack. Ce manoir était immense, surement le plus gros bâtiment de la ville, et certains disaient qu'à l'intérieur, c'était encore plus grands. Certains parlaient même de souterrains. Je trouvais ça débile, et à vrai dire, je m'en contrefoutais comme de l'an 40.


J'entra dans le salon. Tout le monde me regarda. Brice, le 'Bad Guy' de la classe, me regarda méchamment, avec un sourire moqueur. Avec George, on l'appelait 'Mister Badass'. Oui, on aime bien parler Anglais... Ce mec est un gros enfoiré. Aujourd'hui encore, si je pouvais, je lui collerais mon poing dans sa tronche. Enfin, passons. Il s'approcha de moi, et me demanda si j'avais bien dormis. Évidemment, c'était pour me vanner. Je lui répondit que j'aurais mieux dormit si sa mère prenait moins de place. Il me mit un pain, et je m'allongea au sol. Ils rirent, tous. Sauf George. Ouais, mes potes aussi riaient. George me releva. Je saignais. Il m'emmena dans la salle de bain, où je pu me nettoyer le visage et faire cesser mon nez de couler. Dans le salon, ça riait toujours aux éclats.


George me dit qu'il s'inquiétait pour nos parents. En effet, c'était inquiétant... Mister Jack avait quelques rumeurs sur lui. C'était un magicien réputé, il y a un temps. Mais, on raconte, qu'après le décès trop rapide de sa carrière, il devint fou, et nourrit un désir de vengeance. Entre autre, on dit qu'il enleva des femmes, des hommes, des enfants, des vieux, des noirs, des blancs, des handicapés, et qu'il les fit empailler dans son manoir. Certains disaient même qu'ils sont encore en vie, et qu'ils hantaient le manoir, tuant tous les intrus entrant dans le manoir. Je prenais ça pour des conneries. C'était une légende urbaine. Mais, le plus inquiétant était que Mister Jack n'était plus jamais sortit de chez lui que depuis l'enterrement de sa femme. Il n'avait gardé que très peu de contact, et inviter tout les parents d'élèves du Lycée ne faisait pas partit de ses habitudes. Peut-être était-ce son jugement dernier, son heure ? Il sentait sa mort, et voulu dire au revoir à tout le monde ? Ou bien voulait-il mettre en place son plan démoniaque pour tous les exterminer ?


Quoi qu'il en soit, cela m'intriguait trop pour que je reste avec Mister Badass, dans la maison de George, sans rien faire.


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Je viens de procéder à la correction de certains passage au niveau de la conjugaison. J'ai dû fumer avant d'écrire ce chap', c'est pas possible autrement...