La légende de Termina l : Moon Fall
Par : zebigboss70
Genre : Action , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 14
Venspires
Publié le 13/01/13 à 15:28:55 par zebigboss70
Dès que j'atterris, quelques mètres plus bas, sur un sol dur et froid, je remarquai que l'obscurité quasi-totale qui régnait auparavant avait été remplacée par une douce lumière bleue. Celle-ci semblait émaner directement des murs.
En effet, ceux-ci étaient d'un saphir cristallin. Si leur sérénité était encourageante, il fallait se méfier des apparences.
Les dalles solides qui composaient le sol, étaient totalement constituées d'ambre, des insectes et autres créatures plus ou moins effrayantes étaient piégées à l'intérieur. Le spectacle aurait pu être anodin, s?il ne m'avait pas rappelé mon cauchemar.
Je me trouvais maintenant dans un couloir sinueux, un vrai musée des horreurs. Derrière moi se dressait un mur, j'étais dans un cul-de-sac. Devant moi, je ne pouvais voir l'autre extrémité du corridor, celui-ci n'étant pas droit, n'importe quoi pouvait se dresser devant moi à chaque tournant.
Avançant lentement et avec prudence, j'explorais à contrecoeur l'unique chemin vers l'espoir d'une sortie.
Excalibur à la main, le bouclier miroir protégeant mes arrières, je me préparais à tout moment au combat.
Cette mesure de prévention ne fut pas inutile : je découvris quelques pas plus tard un énorme sanglier. Il faisait à peu près la taille d'un gros chien, son poil roux luisait comme le sang, ses joues étaient percées par deux énormes défenses. Des griffes recourbées sortaient de ses pattes comme des faux, et les vertèbres de sa colonne saillaient anormalement, sous cette apparence morbide, un cerveau atrophié et belliqueux semblait se cacher.
Il ne m'avait apparemment pas vu, et je reculai, bien décidé à mettre une saine distance entre lui et moi.
« -Qu'est-ce ? Soufflai-je à Yuro.
-C'est un Sanglang.
-Oui, j'avais remarqué, je te demande son nom.
-Non, Sanglang c'est son nom.
-Ah, donc c'est un Sanglang sanglant. »
Par malheur, le sanglier avait entendu notre courte conversation. Il chargea. Ne pouvant me décaler sur le coté, j'attendis qu'il soit près de moi et sautai.
Il passa juste sous moi, et s'arrêta un peu plus loin. Je mis alors le masque de pierre avant qu'il ne se retourne, et il fut berné. Il s'approcha, me renifla plusieurs longues secondes, et, lorsqu'il voulu partir, la Master Sword siffla. Il était mort, tranché en deux sur la longueur.
Après ce petit incident, Yuro et moi arrivâmes dans une grande pièce circulaire. Au centre trônait un coffre métallique. Des dizaines et des dizaines de crapauds bleus bondissaient dans les recoins.
« -Ce sont des Crapand : ils jettent du sang sur leurs agresseurs pour se protéger. À par ça ils sont inoffensifs, m'indiqua mon ami. »
Ces petites créatures semblaient bien faibles pour avoir la garde d'un trésor aussi grand. Il restait deux solutions : soit le coffre était piégé ; soit il y avait d'autres méchantes bêtes cachées.
J'avançai, pas à pas, près au combat à tout moment. Préparé à voir un Stalfos surgir du sol. Un à un, les Crapands s'approchèrent de moi. Un seul faux mouvement, et je serais couvert de globules rouges.
Je continuai mon chemin doucement, essayant de leur montrer que je ne leur voulais aucun mal. Ils ne comprirent pas. Ils firent gonfler leur gorge jusqu'à ce qu'elle explose, me couvrant de liquide carmin de la tête aux pieds.
Ce qui se passa après fut très confus dans mon esprit. Je sentis deux poids tomber sur mes épaules, puis, une intense douleur au niveau de la nuque. Enfin, le voile noir de l'inconscience...
Lorsque je me réveillai, je vis devant moi un bouclier translucide. Je m'assis, et distinguai deux silhouettes de l'autre côté du mur de glace. Mon cou me démangeait, mais je vis en passant la main dessus qu'il était intact.
Les monstres qui se tenaient en face de moi étaient très étranges : leurs dents démesurées ressemblaient vaguement à des couteaux ; leur langue était en fait un tube qui pendait hors de leur bouche ; ils étaient pourvus de ventouses sur leurs pattes avant, et se tenaient droit, sur leurs membres postérieurs.
Si je comprenais bien, les deux êtres étaient tombés du plafond, m'avaient mordu, Yuro m'avait débarrassé d'eux, protégé et soigné.
« -Matthieu ! Relève-toi, je ne tiendrais pas longtemps comme ça ! M'avertit mon compagnon. »
Si l'émotion m'empêchait pour l'instant de parler, je pouvais encore manier ma fidèle lame. Épée et bouclier miroir à la main, j'attendis que la barrière se dissolve.
Lorsque se fut fait, un de mes ennemis couru vers moi, il possédait une vélocité que je n'aurais jamais osé imaginer. J'en restais tellement médusé qu'il m'arracha mon bouclier.
L'autre profita de cette vulnérabilité pour charger à son tour. Si j'avais tenté de le tuer avant qu'il soit sur moi, je serais mort. Heureusement j'eus l'intelligence d'utiliser la magie pour augmenter ma vitesse. Je me décalai donc d'un bon mètre sur le côté, et, au moment ou il passa à côté de moi, je le fauchai de la Master Sword.
Du moins, c'est ce que je crus d'abord. En effet, au dernier instant, il prit appui sur le plat de mon arme, sauta, et s'accrocha au plafond avec ses ventouses, puis s'en alla en lieu sûr.
Cette fois, ce fut moi qui attaquai. Je me fendis, réfléchissant à quelle esquive ils pourraient utiliser. Alors que ma lame à l'éclat lunaire fila vers la tête du tueur d'homme, celui-ci se baissa, me saisit le poignet qui tenait Excalibur. Et le tordit dans un angle anormal. Une vive douleur se fit sentir, et je lâchai mon épée en gémissant.
« -À côté de ça, le boss sera du gâteau » Je n'étais pas très loin de la vérité en pensant cela. Mais je n'avais pas encore fini de souffrir.
Chargeant mon autre poing d'une énergie hors du commun, je l?abatis en l'espace d'un instant sur le crâne de mon adversaire.
« -Ça ne me donne pas faim, fit remarquer Yuro.
-Moi non plus. Ça ne sent pas bon en plus, dis-je le c½ur au bord des lèvres. »
Mon bras était maintenant recouvert d'un liquide rouge clair, presque rose : un mélange de sang et de cerveau écrasé.
Je repris l'épée de légende de ma main droite, assurément moins habile qu'avec la gauche, elle me servirait tout de même.
Enchainant toutes sortes d'attaques sur le compagnon du hachis parmentier, je mémorisai toutes les esquives qu'il utilisait.
Lorsque je fus sûr de pouvoir l'anéantir, je lançai une attaque de taille, puis, alors que le monstre tentait de s'échapper par le plafond, je sautai avec lui et lui coupai la tranchée.
Après de laborieux efforts, j'avais enfin triomphé, mais j'étais gravement handicapé.
« -Peux-tu soigner ça ? Demandai-je à Yuro, anxieux.
-Oui, attends. »
Il remit facilement mon poignet en place, et ressouda les ligaments dans un grésillement bleuté. Le danger était passé.
« -Qu'est-ce que c'était ?
-Des Venspires, des suceurs de sang. Ils attendent leurs victimes accrochés au plafond, et les mordent à la base du cou.
-Sont-ils tous aussi rapides que ceux-là ?
-Oui, ils n'ont pratiquement aucuns points faibles.
-Et si nous ouvrions le coffre ?
-Bonne idée. »
J'avançai vers celui-ci, tuant quelques Crapands au passage, lorsqu'un mur de feu s'éleva devant moi, me barrant la route. Il faisait le tour de coffret.
« -Attends là, ordonnai-je à Yuro. »
Ajustant ma tunique, je le traversai sans aucunes difficultés. Les Gorons l'avaient bien fabriquée.
« -Au moins, j'avais raison sur deux points, affirmai-je fier de moi.
-Lesquels ?
-Il y avait des méchantes bêtes et le coffre était piégé. »
J'ouvris celui-ci, et trouvai quelque chose que je n'aurais jamais imaginé, même sur Termina.
C'était une paire de gants, des gantelets apparemment façonnés dans de la pierre. Mais dans une pierre que je ne connaissais pas : elle était rouge incandescent, et veinée de cyan et d'émeraude. Ils étaient vraisemblablement beaucoup trop grands pour moi, mais le problème fut résolu lorsque j'enlevai les miens et les mis : ils s'ajustèrent automatiquement à ma taille. Ils étaient confortables et souples comme du cuir, aussi je me demandai à quoi pouvaient-ils bien servir.
La réponse fut alors évidente quand je donnai un coup dans leur cachette ancestrale : celle-ci fut transpercée de part en part, lors d'une puissante explosion. Je n'aurais plus besoin d'utiliser la magie pour détruire un mur, un rocher, ou un monstre particulièrement vicieux.
Je réitérai mon expérience sur le sol, et creusai dans celui-ci un cratère d'un mètre de diamètre au prix d'une énorme explosion.
Reprenant mon bouclier magique, je l'accrochai à l'une des sangles de mon dos. Ne pouvant sortir des sous-sols infernaux, je défonçai le mur en face de l'entrée. Deux rangées de cercueil apparurent alors sous mes yeux.
En effet, ceux-ci étaient d'un saphir cristallin. Si leur sérénité était encourageante, il fallait se méfier des apparences.
Les dalles solides qui composaient le sol, étaient totalement constituées d'ambre, des insectes et autres créatures plus ou moins effrayantes étaient piégées à l'intérieur. Le spectacle aurait pu être anodin, s?il ne m'avait pas rappelé mon cauchemar.
Je me trouvais maintenant dans un couloir sinueux, un vrai musée des horreurs. Derrière moi se dressait un mur, j'étais dans un cul-de-sac. Devant moi, je ne pouvais voir l'autre extrémité du corridor, celui-ci n'étant pas droit, n'importe quoi pouvait se dresser devant moi à chaque tournant.
Avançant lentement et avec prudence, j'explorais à contrecoeur l'unique chemin vers l'espoir d'une sortie.
Excalibur à la main, le bouclier miroir protégeant mes arrières, je me préparais à tout moment au combat.
Cette mesure de prévention ne fut pas inutile : je découvris quelques pas plus tard un énorme sanglier. Il faisait à peu près la taille d'un gros chien, son poil roux luisait comme le sang, ses joues étaient percées par deux énormes défenses. Des griffes recourbées sortaient de ses pattes comme des faux, et les vertèbres de sa colonne saillaient anormalement, sous cette apparence morbide, un cerveau atrophié et belliqueux semblait se cacher.
Il ne m'avait apparemment pas vu, et je reculai, bien décidé à mettre une saine distance entre lui et moi.
« -Qu'est-ce ? Soufflai-je à Yuro.
-C'est un Sanglang.
-Oui, j'avais remarqué, je te demande son nom.
-Non, Sanglang c'est son nom.
-Ah, donc c'est un Sanglang sanglant. »
Par malheur, le sanglier avait entendu notre courte conversation. Il chargea. Ne pouvant me décaler sur le coté, j'attendis qu'il soit près de moi et sautai.
Il passa juste sous moi, et s'arrêta un peu plus loin. Je mis alors le masque de pierre avant qu'il ne se retourne, et il fut berné. Il s'approcha, me renifla plusieurs longues secondes, et, lorsqu'il voulu partir, la Master Sword siffla. Il était mort, tranché en deux sur la longueur.
Après ce petit incident, Yuro et moi arrivâmes dans une grande pièce circulaire. Au centre trônait un coffre métallique. Des dizaines et des dizaines de crapauds bleus bondissaient dans les recoins.
« -Ce sont des Crapand : ils jettent du sang sur leurs agresseurs pour se protéger. À par ça ils sont inoffensifs, m'indiqua mon ami. »
Ces petites créatures semblaient bien faibles pour avoir la garde d'un trésor aussi grand. Il restait deux solutions : soit le coffre était piégé ; soit il y avait d'autres méchantes bêtes cachées.
J'avançai, pas à pas, près au combat à tout moment. Préparé à voir un Stalfos surgir du sol. Un à un, les Crapands s'approchèrent de moi. Un seul faux mouvement, et je serais couvert de globules rouges.
Je continuai mon chemin doucement, essayant de leur montrer que je ne leur voulais aucun mal. Ils ne comprirent pas. Ils firent gonfler leur gorge jusqu'à ce qu'elle explose, me couvrant de liquide carmin de la tête aux pieds.
Ce qui se passa après fut très confus dans mon esprit. Je sentis deux poids tomber sur mes épaules, puis, une intense douleur au niveau de la nuque. Enfin, le voile noir de l'inconscience...
Lorsque je me réveillai, je vis devant moi un bouclier translucide. Je m'assis, et distinguai deux silhouettes de l'autre côté du mur de glace. Mon cou me démangeait, mais je vis en passant la main dessus qu'il était intact.
Les monstres qui se tenaient en face de moi étaient très étranges : leurs dents démesurées ressemblaient vaguement à des couteaux ; leur langue était en fait un tube qui pendait hors de leur bouche ; ils étaient pourvus de ventouses sur leurs pattes avant, et se tenaient droit, sur leurs membres postérieurs.
Si je comprenais bien, les deux êtres étaient tombés du plafond, m'avaient mordu, Yuro m'avait débarrassé d'eux, protégé et soigné.
« -Matthieu ! Relève-toi, je ne tiendrais pas longtemps comme ça ! M'avertit mon compagnon. »
Si l'émotion m'empêchait pour l'instant de parler, je pouvais encore manier ma fidèle lame. Épée et bouclier miroir à la main, j'attendis que la barrière se dissolve.
Lorsque se fut fait, un de mes ennemis couru vers moi, il possédait une vélocité que je n'aurais jamais osé imaginer. J'en restais tellement médusé qu'il m'arracha mon bouclier.
L'autre profita de cette vulnérabilité pour charger à son tour. Si j'avais tenté de le tuer avant qu'il soit sur moi, je serais mort. Heureusement j'eus l'intelligence d'utiliser la magie pour augmenter ma vitesse. Je me décalai donc d'un bon mètre sur le côté, et, au moment ou il passa à côté de moi, je le fauchai de la Master Sword.
Du moins, c'est ce que je crus d'abord. En effet, au dernier instant, il prit appui sur le plat de mon arme, sauta, et s'accrocha au plafond avec ses ventouses, puis s'en alla en lieu sûr.
Cette fois, ce fut moi qui attaquai. Je me fendis, réfléchissant à quelle esquive ils pourraient utiliser. Alors que ma lame à l'éclat lunaire fila vers la tête du tueur d'homme, celui-ci se baissa, me saisit le poignet qui tenait Excalibur. Et le tordit dans un angle anormal. Une vive douleur se fit sentir, et je lâchai mon épée en gémissant.
« -À côté de ça, le boss sera du gâteau » Je n'étais pas très loin de la vérité en pensant cela. Mais je n'avais pas encore fini de souffrir.
Chargeant mon autre poing d'une énergie hors du commun, je l?abatis en l'espace d'un instant sur le crâne de mon adversaire.
« -Ça ne me donne pas faim, fit remarquer Yuro.
-Moi non plus. Ça ne sent pas bon en plus, dis-je le c½ur au bord des lèvres. »
Mon bras était maintenant recouvert d'un liquide rouge clair, presque rose : un mélange de sang et de cerveau écrasé.
Je repris l'épée de légende de ma main droite, assurément moins habile qu'avec la gauche, elle me servirait tout de même.
Enchainant toutes sortes d'attaques sur le compagnon du hachis parmentier, je mémorisai toutes les esquives qu'il utilisait.
Lorsque je fus sûr de pouvoir l'anéantir, je lançai une attaque de taille, puis, alors que le monstre tentait de s'échapper par le plafond, je sautai avec lui et lui coupai la tranchée.
Après de laborieux efforts, j'avais enfin triomphé, mais j'étais gravement handicapé.
« -Peux-tu soigner ça ? Demandai-je à Yuro, anxieux.
-Oui, attends. »
Il remit facilement mon poignet en place, et ressouda les ligaments dans un grésillement bleuté. Le danger était passé.
« -Qu'est-ce que c'était ?
-Des Venspires, des suceurs de sang. Ils attendent leurs victimes accrochés au plafond, et les mordent à la base du cou.
-Sont-ils tous aussi rapides que ceux-là ?
-Oui, ils n'ont pratiquement aucuns points faibles.
-Et si nous ouvrions le coffre ?
-Bonne idée. »
J'avançai vers celui-ci, tuant quelques Crapands au passage, lorsqu'un mur de feu s'éleva devant moi, me barrant la route. Il faisait le tour de coffret.
« -Attends là, ordonnai-je à Yuro. »
Ajustant ma tunique, je le traversai sans aucunes difficultés. Les Gorons l'avaient bien fabriquée.
« -Au moins, j'avais raison sur deux points, affirmai-je fier de moi.
-Lesquels ?
-Il y avait des méchantes bêtes et le coffre était piégé. »
J'ouvris celui-ci, et trouvai quelque chose que je n'aurais jamais imaginé, même sur Termina.
C'était une paire de gants, des gantelets apparemment façonnés dans de la pierre. Mais dans une pierre que je ne connaissais pas : elle était rouge incandescent, et veinée de cyan et d'émeraude. Ils étaient vraisemblablement beaucoup trop grands pour moi, mais le problème fut résolu lorsque j'enlevai les miens et les mis : ils s'ajustèrent automatiquement à ma taille. Ils étaient confortables et souples comme du cuir, aussi je me demandai à quoi pouvaient-ils bien servir.
La réponse fut alors évidente quand je donnai un coup dans leur cachette ancestrale : celle-ci fut transpercée de part en part, lors d'une puissante explosion. Je n'aurais plus besoin d'utiliser la magie pour détruire un mur, un rocher, ou un monstre particulièrement vicieux.
Je réitérai mon expérience sur le sol, et creusai dans celui-ci un cratère d'un mètre de diamètre au prix d'une énorme explosion.
Reprenant mon bouclier magique, je l'accrochai à l'une des sangles de mon dos. Ne pouvant sortir des sous-sols infernaux, je défonçai le mur en face de l'entrée. Deux rangées de cercueil apparurent alors sous mes yeux.
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