Les tombeurs
Par : Hercule
Genre : Nawak
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Wesh trop bien la famille si si ça va?
Publié le 12/02/13 à 23:18:14 par Hercule
Libérant d'anciennes et mystérieuses odeurs trop longtemps prisonnières de ses aisselles, Jacob a soulevé ses énormes bras comme pour invoquer sur lui des puissances maléfiques qui lui viendraient en aide contre le les forces du mauvais Kevin et de ses suppôts. Allait-il nous lâcher un storm dans la bioball?
Finalement non, aucun sort ni maléfice n'a été lancé, ce move n'était en fait là que pour annoncer le largage d'un hurlement sortant des entrailles les plus profondes de Jacob, d'une incroyable férocité. Férocité malheureusement vite abrégée d'un grosse séries d'infâmes rots de vieille bête malade se perdant dans son cris devenu étouffé, qui a répandu une vague de nausée chez tous ses adversaires. Même nos propres rangs ont été touchés par l'horreur du spectacle, surtout moi je dois dire, qui n'appréciait pas spécialement tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la scatologie.
On aurait dit un t-rex obèse et disproportionné qui subitement ressentait le retour de flamme de ses années d'excès et dérapages nutritionnels, et qui devait dès lors les évacuer sous peine d'explosion.
C'était un joyeux mi-chemin entre ignominie et grotesque. Une fois la crise de cet être difforme passée, ce dernier souffla deux minutes, pour récupérer de l'effort qui avait dû lui coûter ce que son cheesburger du matin lui rapportait en calories.
Se rendant compte qu'il s'était ridiculisé plus qu'autre chose devant la petite foule friande de sang et de boudin rapidement attroupée en demi-cercle, Jacob a voulu racheter son honneur. (si tant est qu'il sache seulement ce que ce fusse (notez l'utilisation de ce temps assez ignoble ))
Fou de rage, il a ramassé un tabouret, mais bientôt, en l'analysant de son regard injecté de sang il eut la présence d'esprit de se dire que cette arme aurait tout de même été un peu disproportionnée par rapport à l'ampleur d'adversité qu'offrait le Kevin. Résigné, de la mousse plein les babines il a regardé nerveusement tout autour de lui en quête d'un nouvel équipement en sautillant sur lui-même comme un gosse impatient.
Son choix s'est finalement reporté sur un ménage de condiment traînant sur la table, dont il s'en est furtivement emparé, comme pour tromper le Kevin d'un cheese qu'il espérait fourbe et inattendu.
Puis, il a foncé contre son adversaire d'une rapidité qu'on ne lui aurait jamais deviné, une main tenant le ménage de condiment en épée, l'autre lassée battante dans le vent de sa course insensée.
à ce moment là, et je dis bien, à ce simple, précis et infime moment, lorsque jacob jouait au chargelot suicidaire, si l'on avait fait un arrêt sur image de la salle, tous les visages auraient montré une grande inquiétudes pour le Kevin, que tous, sans doute, pensaient en danger de mort imminente. Tous. Tous, car bien trop effrayés et impressionnés par l'animosité bestiale, la rage, le cumul de toute la haine stockés en jacob à l'image de ses réserves adipeuses, par tant d'années d'injuste rejet et de blessante moqueries qui aujourd'hui se déchainaient sur le pauvre kevin ayant eu la malchance d'avoir fait déborder le vase rempli à raz bord toutes les malaises de sa vie.
Si seulement on pouvait choisir d'exister infiniment qu'au travers de nos aspects les plus glorieux, comme lors d'un de ces fameux arrêts sur image, où enfin Jacob avait l'air triomphant, on pourrait croire à une certaine justice régnant dans notre monde. Mais non, la vie est arbitraire, tyrannique, totalitaire et cruelle; elle s'arrange pour nous arracher nos miettes de mérites et pour nous humilier encore plus profondément, nous écraser la tête dans la boue d'un revers de pieds haineux.
C'est en tout cas ce qu'il était advenu deux secondes plus tard, lorsque l'inquiétude des visages de la salle s'était transformée en une immense joie moqueuse qui ébranlait chacune des briques de l'établissement de long en large.
Le kévine avait coupé Jacob en deux d'un magnifique et puissant direct au plexus qui l'avait stoppé net comme un rocher. Autour des innombrables railleries hilares de la foule, gisait Jacob, convulsant dans sa propre graisse avec un filet de bave qui lui coulait le long du menton. Marmonnant d'inaudibles gémissements plaintifs, Il n'était plus que l'ombre du féroce T-rex qu'il avait succinctement incarné tout à l'heure.
Je sais pas si une fois dans l'histoire quelqu'un a dit que la gloire est éphémère, mais si un jour un mec pareil venait à exister, et qu'il cherchait à acheter les droits d'auteurs d'un exemple de laurier fané dont le prix aurait été proportionnel à sa qualité d'illustration, eh bien je crois qu'en lui proposant celui de Jacob, je n'aurais même pas à attendre venir ma carrière de PGM pour aller me bronzer quotidiennement sous les tropiques avec des nanas bien roulées me faisant du vent à l'aide de feuilles de palme (la phrase est terminée, vous pouvez respirer )
Dans la confusion, alors qu'un mec criait qu'il avait tout filmé la séquence avec son portable, Kevin s'est approché du pauvre Jacob, qui n'osait plus le regarder dans les yeux, et s'est baissé à son oreille pour lui susurrer:
-Alors, je crois que j'ai pas bien entendu ce que tu m'as dit avant
la suite, quand le coeur m'en dira
Finalement non, aucun sort ni maléfice n'a été lancé, ce move n'était en fait là que pour annoncer le largage d'un hurlement sortant des entrailles les plus profondes de Jacob, d'une incroyable férocité. Férocité malheureusement vite abrégée d'un grosse séries d'infâmes rots de vieille bête malade se perdant dans son cris devenu étouffé, qui a répandu une vague de nausée chez tous ses adversaires. Même nos propres rangs ont été touchés par l'horreur du spectacle, surtout moi je dois dire, qui n'appréciait pas spécialement tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la scatologie.
On aurait dit un t-rex obèse et disproportionné qui subitement ressentait le retour de flamme de ses années d'excès et dérapages nutritionnels, et qui devait dès lors les évacuer sous peine d'explosion.
C'était un joyeux mi-chemin entre ignominie et grotesque. Une fois la crise de cet être difforme passée, ce dernier souffla deux minutes, pour récupérer de l'effort qui avait dû lui coûter ce que son cheesburger du matin lui rapportait en calories.
Se rendant compte qu'il s'était ridiculisé plus qu'autre chose devant la petite foule friande de sang et de boudin rapidement attroupée en demi-cercle, Jacob a voulu racheter son honneur. (si tant est qu'il sache seulement ce que ce fusse (notez l'utilisation de ce temps assez ignoble ))
Fou de rage, il a ramassé un tabouret, mais bientôt, en l'analysant de son regard injecté de sang il eut la présence d'esprit de se dire que cette arme aurait tout de même été un peu disproportionnée par rapport à l'ampleur d'adversité qu'offrait le Kevin. Résigné, de la mousse plein les babines il a regardé nerveusement tout autour de lui en quête d'un nouvel équipement en sautillant sur lui-même comme un gosse impatient.
Son choix s'est finalement reporté sur un ménage de condiment traînant sur la table, dont il s'en est furtivement emparé, comme pour tromper le Kevin d'un cheese qu'il espérait fourbe et inattendu.
Puis, il a foncé contre son adversaire d'une rapidité qu'on ne lui aurait jamais deviné, une main tenant le ménage de condiment en épée, l'autre lassée battante dans le vent de sa course insensée.
à ce moment là, et je dis bien, à ce simple, précis et infime moment, lorsque jacob jouait au chargelot suicidaire, si l'on avait fait un arrêt sur image de la salle, tous les visages auraient montré une grande inquiétudes pour le Kevin, que tous, sans doute, pensaient en danger de mort imminente. Tous. Tous, car bien trop effrayés et impressionnés par l'animosité bestiale, la rage, le cumul de toute la haine stockés en jacob à l'image de ses réserves adipeuses, par tant d'années d'injuste rejet et de blessante moqueries qui aujourd'hui se déchainaient sur le pauvre kevin ayant eu la malchance d'avoir fait déborder le vase rempli à raz bord toutes les malaises de sa vie.
Si seulement on pouvait choisir d'exister infiniment qu'au travers de nos aspects les plus glorieux, comme lors d'un de ces fameux arrêts sur image, où enfin Jacob avait l'air triomphant, on pourrait croire à une certaine justice régnant dans notre monde. Mais non, la vie est arbitraire, tyrannique, totalitaire et cruelle; elle s'arrange pour nous arracher nos miettes de mérites et pour nous humilier encore plus profondément, nous écraser la tête dans la boue d'un revers de pieds haineux.
C'est en tout cas ce qu'il était advenu deux secondes plus tard, lorsque l'inquiétude des visages de la salle s'était transformée en une immense joie moqueuse qui ébranlait chacune des briques de l'établissement de long en large.
Le kévine avait coupé Jacob en deux d'un magnifique et puissant direct au plexus qui l'avait stoppé net comme un rocher. Autour des innombrables railleries hilares de la foule, gisait Jacob, convulsant dans sa propre graisse avec un filet de bave qui lui coulait le long du menton. Marmonnant d'inaudibles gémissements plaintifs, Il n'était plus que l'ombre du féroce T-rex qu'il avait succinctement incarné tout à l'heure.
Je sais pas si une fois dans l'histoire quelqu'un a dit que la gloire est éphémère, mais si un jour un mec pareil venait à exister, et qu'il cherchait à acheter les droits d'auteurs d'un exemple de laurier fané dont le prix aurait été proportionnel à sa qualité d'illustration, eh bien je crois qu'en lui proposant celui de Jacob, je n'aurais même pas à attendre venir ma carrière de PGM pour aller me bronzer quotidiennement sous les tropiques avec des nanas bien roulées me faisant du vent à l'aide de feuilles de palme (la phrase est terminée, vous pouvez respirer )
Dans la confusion, alors qu'un mec criait qu'il avait tout filmé la séquence avec son portable, Kevin s'est approché du pauvre Jacob, qui n'osait plus le regarder dans les yeux, et s'est baissé à son oreille pour lui susurrer:
-Alors, je crois que j'ai pas bien entendu ce que tu m'as dit avant
la suite, quand le coeur m'en dira
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