Un chemin difficile
Par : LeRaconteur
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 28/02/09 à 12:51:33 par LeRaconteur
J’ai passé le week-end dans ma chambre, à écouter mon iPod (4GB, mais quand même…). Linkin Park surtout, ça me détend, ça me fait penser à autre chose. J’ai dû le recharger sur le PC de mon père la nuit (il DL sur emule ) le mien étant débranché.
Dans ma tête, tout était noir, péjoratif, rien n’était prétexte à sourire en ce moment. Je n’avais pas de copine, je m’éloignais de mes quelques amis à qui je ne me confiais pas. En même temps fuck comme disent les ricains, c’est ma vie non ? Les profs s’inquiétaient pour moi, le CPE voulait que je vois un psychologue pour parler de mes problèmes. Fou moi la paix, pas besoin de toi pfff. Dire que je vais aller en cours lundi matin, la peur au ventre, je travaille plus, je suis totalement démotivé, on me ressasse que si je ne bosse pas je ferai rien dans la vie. Simplement, j’ai déjà l’impression que pour moi ce sera très difficile. Je ne sors jamais, pas de fête, plus envie de m’amuser, de boire, de chanter, de chanter la marseillaise à poil sous le balcon de la maison du Maire du village…
Le lundi personne ne prend à 8h, les internes venant parfois de loin, on prend tous à 9, moi à 10 bien sûr Je me prépare à prendre le bus dans mon bled à 8h05 : coiffé, parfumé, habillé Ralph Lauren en haut et Diesel en bas, j’ai pas à me plaindre de ce côté-là Note : pas de petit-déj, ça me fait mal au bide en ce moment je ne peux rien avaler.
Arrivé à l’arrêt de bus, je vois les 2 seules personnes de mon village ayant mon âge et étant scolarisé (pas visiblement). Un wesh, le jean baissé aux genoux, la casquette en arrière, des chaînes en toc en masse partout sur lui, en t-shirt (il fait -2°C, hiver spotted ) avec une meuf en jupe, collants noirs, une goth kikoo, clop au bec envoyant un sms tout en rigolant d’une blague de l’autre cas (qui s’appelle Mamadou, et elle Marie-Eléonore, pas de contraste à part ça).
Bien sûr il m’aborde c’te racl’
Wesh : Vasy, bi1 ou koi trkl Dav ?
Moi : Derrière toi, un éléphant rose !
Wesh : Hein ??? Où ça ?
Chaud le cas, quant à l’autre demeurée elle est déjà bien occupé m’voyez.
Une fois dans le bus, écouteurs, un peu de Metallica, de Linkin Park, et Twilight
J’arrive au bahu, je salue mes potes, les filles aussi, tiens ils sont sortis au ski ce week-end, j’étais pas invité, chaud quoi ! De toute façon on m’aurait pas laissé y aller alors tant pis, j’écoute ce qu’il se dit et je me tais.
Bref, go CDI donc de 9h à 10h. Pour travailler et faire mes devoirs à l’arrache, j’avais 5 exos en chimie, mais j’y comprends rien, normal j’ai loupé 6 heures (2 TP de 2h + 2h de cours ;( ) j’ai pas rattrapé ! Vers 9h15, la documentaliste vient me voir et me tend le cahier sur lequel on doit s’inscrire normalement quand on rentre au CDI.
Documentaliste : Merci bien
Moi : Oue oue c’est ça …
Documentaliste : Pardon jeune homme ?
Moi : Mais ta gueule je bosse là !
Pas bien grave ma réaction, elle n’a aucune autorité, simplement il y avait un prof d’ECJS derrière moi, qui venait d’emmener sa classe faire des recherches.
Prof : Qu’est ce que j’entends là ? Allé toi tu viens avec moi, on va voir le CPE ça va te calmer moi je te le dis !
Moi : Pfff, t’es vraiment un autiste toi !
Prof : En plus tu m’insultes ? Tu sais ce que tu mérites ?
Moi : Poil à la bite …
Là le prof me prend par le col violemment devant une cinquantaine d’élèves (ceux du CDI + sa classe), je me débats mais il est trop costaud, et là … SCRATCH ! Putain, mon Ralph Lauren, mon polo ! Je suis bien tenté de lui mettre une droite et de me barrer, mais ça aggraverait la situation, mais il a vu ma colère quand je l’ai fixé avec les yeux, ça l’a irrité encore plus je crois ! Et finalement je suis allé dans le bureau du CPE sans en rajouter, mais qu’est ce qui me prend ? Pourquoi j’ai répondu comme ça à la documentaliste, elle est super sympa pourtant (un peu poilu m’enfin bon ), et me rebeller comme ça devant tout le monde, j’ai eu la honte de ma vie, mon image va en prendre un coup, j’étais déjà pas une idole alors là j’imagine pas maintenant. Je me retrouve devant la porte du bureau, et j’entends …
« Entrez vite »
Je commence à avoir peur de ce qui va me tomber sur la gueule …
Dans ma tête, tout était noir, péjoratif, rien n’était prétexte à sourire en ce moment. Je n’avais pas de copine, je m’éloignais de mes quelques amis à qui je ne me confiais pas. En même temps fuck comme disent les ricains, c’est ma vie non ? Les profs s’inquiétaient pour moi, le CPE voulait que je vois un psychologue pour parler de mes problèmes. Fou moi la paix, pas besoin de toi pfff. Dire que je vais aller en cours lundi matin, la peur au ventre, je travaille plus, je suis totalement démotivé, on me ressasse que si je ne bosse pas je ferai rien dans la vie. Simplement, j’ai déjà l’impression que pour moi ce sera très difficile. Je ne sors jamais, pas de fête, plus envie de m’amuser, de boire, de chanter, de chanter la marseillaise à poil sous le balcon de la maison du Maire du village…
Le lundi personne ne prend à 8h, les internes venant parfois de loin, on prend tous à 9, moi à 10 bien sûr Je me prépare à prendre le bus dans mon bled à 8h05 : coiffé, parfumé, habillé Ralph Lauren en haut et Diesel en bas, j’ai pas à me plaindre de ce côté-là Note : pas de petit-déj, ça me fait mal au bide en ce moment je ne peux rien avaler.
Arrivé à l’arrêt de bus, je vois les 2 seules personnes de mon village ayant mon âge et étant scolarisé (pas visiblement). Un wesh, le jean baissé aux genoux, la casquette en arrière, des chaînes en toc en masse partout sur lui, en t-shirt (il fait -2°C, hiver spotted ) avec une meuf en jupe, collants noirs, une goth kikoo, clop au bec envoyant un sms tout en rigolant d’une blague de l’autre cas (qui s’appelle Mamadou, et elle Marie-Eléonore, pas de contraste à part ça).
Bien sûr il m’aborde c’te racl’
Wesh : Vasy, bi1 ou koi trkl Dav ?
Moi : Derrière toi, un éléphant rose !
Wesh : Hein ??? Où ça ?
Chaud le cas, quant à l’autre demeurée elle est déjà bien occupé m’voyez.
Une fois dans le bus, écouteurs, un peu de Metallica, de Linkin Park, et Twilight
J’arrive au bahu, je salue mes potes, les filles aussi, tiens ils sont sortis au ski ce week-end, j’étais pas invité, chaud quoi ! De toute façon on m’aurait pas laissé y aller alors tant pis, j’écoute ce qu’il se dit et je me tais.
Bref, go CDI donc de 9h à 10h. Pour travailler et faire mes devoirs à l’arrache, j’avais 5 exos en chimie, mais j’y comprends rien, normal j’ai loupé 6 heures (2 TP de 2h + 2h de cours ;( ) j’ai pas rattrapé ! Vers 9h15, la documentaliste vient me voir et me tend le cahier sur lequel on doit s’inscrire normalement quand on rentre au CDI.
Documentaliste : Merci bien
Moi : Oue oue c’est ça …
Documentaliste : Pardon jeune homme ?
Moi : Mais ta gueule je bosse là !
Pas bien grave ma réaction, elle n’a aucune autorité, simplement il y avait un prof d’ECJS derrière moi, qui venait d’emmener sa classe faire des recherches.
Prof : Qu’est ce que j’entends là ? Allé toi tu viens avec moi, on va voir le CPE ça va te calmer moi je te le dis !
Moi : Pfff, t’es vraiment un autiste toi !
Prof : En plus tu m’insultes ? Tu sais ce que tu mérites ?
Moi : Poil à la bite …
Là le prof me prend par le col violemment devant une cinquantaine d’élèves (ceux du CDI + sa classe), je me débats mais il est trop costaud, et là … SCRATCH ! Putain, mon Ralph Lauren, mon polo ! Je suis bien tenté de lui mettre une droite et de me barrer, mais ça aggraverait la situation, mais il a vu ma colère quand je l’ai fixé avec les yeux, ça l’a irrité encore plus je crois ! Et finalement je suis allé dans le bureau du CPE sans en rajouter, mais qu’est ce qui me prend ? Pourquoi j’ai répondu comme ça à la documentaliste, elle est super sympa pourtant (un peu poilu m’enfin bon ), et me rebeller comme ça devant tout le monde, j’ai eu la honte de ma vie, mon image va en prendre un coup, j’étais déjà pas une idole alors là j’imagine pas maintenant. Je me retrouve devant la porte du bureau, et j’entends …
« Entrez vite »
Je commence à avoir peur de ce qui va me tomber sur la gueule …
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