Malédiction
Par : ElBloobs
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Miles
Publié le 27/12/12 à 19:37:50 par ElBloobs
« Sheebee ? SHEEBEE ! Lève-toi ! »
Cette voix. Je connais cette voix…
« Qu’est-ce qui te prends, Sheeb ? Relève-toi ! C’est moi ! »
Non. Je ne me relèverai pas. Tu n’es qu’un monstre. Je dois te détruire. Je ne veux pas me relever, je ne veux pas ouvrir les yeux. Laisse-moi mourir tranquille, sale monstre !
« Que se passe-t-il ?
-Je ne sais pas, je m’apprêtais à sonner chez vous, et je tombe sur Sheeb. Mais elle est devenue bizarre, comme si elle avait peur de moi, comme si j’étais … »
La voix s’interrompt.
« Sheebee ! Sheebee, tu m’entends ? C’est moi, c’est maman ! Allons, debout ! »
Maman ? Non c’est impossible. Le monstre me tient toujours dans ses bras. Il me caresse les cheveux, et me murmure :
« Sheebee… Réveille-toi… C’est moi, Miles. Tu ne risques rien. »
Puis, plus bas encore :
« Je ne suis pas un monstre, Sheeb. Relève-toi. »
Miles… MILES !
Je me relève d’un bond, les yeux grands ouverts, fixant d’abord Miles, puis maman, et enfin Raven qui m’observe comme si j’étais une folle dangereuse.
Il se passe un certain temps avant que je ne me décide à déclarer :
« Je vais bien ! Ne vous en faites pas ! Juste un malaise dû au stress, rien de plus !
-Tu devrais peut-être te reposer un peu et … Commence maman, mais je lui coupe la parole.
-Non non ! Tout va très bien ! Je dois y aller, vite ! Bisous tout le monde ! »
Je pique un sprint hors de la maison. Quelle idiote ! Mais quelle idiote !
Je déteste ce sentiment affreux qui vous prends les tripes et vous fait monter le sang au visage : la honte. Parce que, oui, j’ai honte. J’ai confondu mon meilleur ami avec un Grogneur, cette créature possédant plusieurs bras qui vous prend pour vous dévorer lentement la tête… Mais vous ne devez pas connaître, évidemment. Comme vous avez de la chance.
Miles est tout pour moi. Heureusement qu’il connaissait mon secret, il a compris que je l’ai pris pour une monstruosité simplement parce qu’il avait un temps soit peu grogné de douleur après s’être cogné. Et moi, je l’ai pris pour un Grogneur. Non mais quelle débile !
J’ai beau courir aussi vite que je peux, Miles m’a vite rejointe et me saisi le bras pour que je m’arrête. Je m’exécute, et le regarde fixement, tachant de déceler ce à quoi il pense.
Beaucoup de gens nous prennent pour des frères et sœurs, Miles et moi. Il faut dire qu’on se ressemble beaucoup : Même cheveux bruns, et mêmes yeux verts vifs. Parfois, il nous arrive même de nous compléter mutuellement dans nos phrases. Ses yeux de jade me fixent, l’air grave.
Puis, sans un mot, nous continuons le chemin du lycée. Je ne sais pas quoi dire. J’ai été tellement stupide. Il doit m’en vouloir.
Sa voix me fait sursauter :
« Tu sais, ce n’est pas la première fois.
Je le regarde d’un air interrogateur. Que veut-il dire ?
-Ce n’est pas la première fois que tu réagis comme cela. Tu te souviens d’Ammélia ?
-Et comment que je m’en souviens ! Je m’écrie, Une peste comme on en fait plus ! Heureusement qu’elle est partie.
Miles me fixe toujours. Il a l’air étrange. Et puis, pourquoi me parle-t-il de cette méchante fille ?
- Tu sais pourquoi ? Pourquoi n’est-elle plus là ?
Je cherche dans mes souvenirs. Mais tout ce qui correspond à Ammélia dans ma tête n’est qu’une succession de moqueries incessantes. Une vague de haine s’empare de moi et je minaude :
-Je n’ai aucune raison de vouloir le savoir. Ça a été tellement grisant de la voir se tirer, et c’est tout ce qui compte !
-Sheeb…
Il s’arrête brusquement. Il a l’air de vouloir me dire quelque chose d’important, mais on dirait qu’il n’arrive pas à se décider.
-Qu’est-ce qu’il y a, Miles ?
Je m’approche pour plonger mon regard dans ses yeux verts. Je fais toujours ça pour le faire flancher. Mais il évite mon regard, il observe ses pieds pendant environ dix secondes, avant de lâcher très vite :
-Ammélia n’est pas « partie », elle a disparu. »
Je reste un moment perplexe. Disparue ? Comment cela ? Je veux lui poser la question mais il devine mes pensées :
« Oui. Disparue. Exactement comme le maire, tous ces hommes, et Shabbath. Disparue. Du jour au lendemain, sans aucune explication.
Il reprend son souffle. Dire tout ça doit être très dur pour lui. Et je sais pourquoi.
-Miles …
Il m’arrête d’un geste.
-Je lui avais dis de ne pas les suivre. Mais tu connais Reese… Têtu comme une mule. C’était mon imbécile de frère. Et tu sais ce que je pense ?
Non. Je ne sais pas ce qu’il pense. Je ne réponds rien. J’attends la suite.
-Je pense que toutes ces disparitions sont dues à une seule personne : toi. »
Je prends ses paroles comme un coup de poignard. Le sol se dérobe sous mes pieds. Les larmes me montent aux yeux. Sans réfléchir, je fais la première chose qui me vient à l’esprit. Ma main monte d’elle-même, et le claquement résonne à travers les rues vides.
La rage me fait trembler. Ma vue se brouille. Tant mieux, je ne veux plus le voir, lui et sa joue écarlate. Je me mets à marcher à grands pas, sans un mot de plus, le laissant derrière moi.
Comment a-t-il pu me dire une chose pareille ? Moi ? Responsable de tout ça ? Alors, selon lui, j’aurai tué le maire, Reese, Ammélia, et mon père, de sang froid en provoquant toutes ces disparitions? Ça n’a aucun sens ! Aucun ! Ce n’est qu’un imbécile ! Je le déteste !
Les larmes coulent sur mes joues, je n’arrive pas à les retenir. Je me sens trahie, détruite.
Quand j’arrive au lycée, je ne vois aucune bestiole aux alentours. Tant mieux. Je n’ai pas le cœur à me battre. De toute façon, il est déjà trop tard : Il y a une trentaine d’élèves qui sont arrivés. Je me blottie dans un coin, et attends la sonnerie en refoulant les larmes qui me montent aux yeux sans arrêt.
La journée se déroule sans incident, aucun monstre dans les parages.
Miles n’est pas venu en cours, aujourd’hui. Je ne l’ai vu nulle part. Même pas à la sortie.
Je commence sérieusement à me demander ce qui se passe. Je remonte le chemin qui mène chez moi en méditant sur les paroles de Miles :
« Je pense que toutes ces disparitions sont dues à une seule personne : toi. »
Mais j’ai beau chercher, je ne vois pas en quoi cela serait ma faute. Peut-être aurai-je du me montrer plus calme, et le laisser s’expliquer au lieu de m’emporter comme cela. Oh, Miles… Je regrette…
Je décide de faire un tour chez lui avant toute chose, pour m’excuser et lui demander des explications. Je retourne sur mes pas, et me dirige vers sa maison. C’est une modeste maisonnette, plutôt mignonne, que son père a obtenu pour une bouchée de pain. Je m’apprête à sonner quand je repère un mouvement sur ma droite.
Ce que je vois me fige sur place.
Non. Non. Non. Pas ici. Pas maintenant.
Elle approche, Elle approche lentement. Je peux entendre ses cris gutturaux d’ici.
Je plaque ma main contre ma bouche pour m’empêcher de hurler et bat en retraite dans les buissons alentours pour mieux l’observer. On peut dire que j’ai de la chance : cette créature-là est aveugle. Elle ne m’a pas repérée.
La nausée me submerge quand je regarde cette créature sortie tout droit de l’enfer… Je crois que celle-ci représente la luxure : elle possède des formes féminines très marquées. Trop marquées. Elle en devient difforme, et se déplace en roulant ce que je crois être son postérieur et en poussant des cris orgasmiques déformés. Elle tient un scalpel dans sa main droite, et se dirige là où j’étais il y a deux secondes : la maison de Miles. Mon sang ne fait qu’un tour. Je me lève et lui crie : « Hey ! »
Je réalise trop tard. La créature que je vais appeler « Dolly » se dirige maintenant vers moi en gémissant toujours plus fort et en agitant son scalpel d’un air menaçant. Malgré que je sache qu’elle ne peut me faire aucun mal, je tremble de tous mes membres et n’ai qu’une envie : fuir.
Mais je prends sur moi. Inspire un grand coup. Rassemble tout mon courage, et me prépare pour la bataille.
Cette voix. Je connais cette voix…
« Qu’est-ce qui te prends, Sheeb ? Relève-toi ! C’est moi ! »
Non. Je ne me relèverai pas. Tu n’es qu’un monstre. Je dois te détruire. Je ne veux pas me relever, je ne veux pas ouvrir les yeux. Laisse-moi mourir tranquille, sale monstre !
« Que se passe-t-il ?
-Je ne sais pas, je m’apprêtais à sonner chez vous, et je tombe sur Sheeb. Mais elle est devenue bizarre, comme si elle avait peur de moi, comme si j’étais … »
La voix s’interrompt.
« Sheebee ! Sheebee, tu m’entends ? C’est moi, c’est maman ! Allons, debout ! »
Maman ? Non c’est impossible. Le monstre me tient toujours dans ses bras. Il me caresse les cheveux, et me murmure :
« Sheebee… Réveille-toi… C’est moi, Miles. Tu ne risques rien. »
Puis, plus bas encore :
« Je ne suis pas un monstre, Sheeb. Relève-toi. »
Miles… MILES !
Je me relève d’un bond, les yeux grands ouverts, fixant d’abord Miles, puis maman, et enfin Raven qui m’observe comme si j’étais une folle dangereuse.
Il se passe un certain temps avant que je ne me décide à déclarer :
« Je vais bien ! Ne vous en faites pas ! Juste un malaise dû au stress, rien de plus !
-Tu devrais peut-être te reposer un peu et … Commence maman, mais je lui coupe la parole.
-Non non ! Tout va très bien ! Je dois y aller, vite ! Bisous tout le monde ! »
Je pique un sprint hors de la maison. Quelle idiote ! Mais quelle idiote !
Je déteste ce sentiment affreux qui vous prends les tripes et vous fait monter le sang au visage : la honte. Parce que, oui, j’ai honte. J’ai confondu mon meilleur ami avec un Grogneur, cette créature possédant plusieurs bras qui vous prend pour vous dévorer lentement la tête… Mais vous ne devez pas connaître, évidemment. Comme vous avez de la chance.
Miles est tout pour moi. Heureusement qu’il connaissait mon secret, il a compris que je l’ai pris pour une monstruosité simplement parce qu’il avait un temps soit peu grogné de douleur après s’être cogné. Et moi, je l’ai pris pour un Grogneur. Non mais quelle débile !
J’ai beau courir aussi vite que je peux, Miles m’a vite rejointe et me saisi le bras pour que je m’arrête. Je m’exécute, et le regarde fixement, tachant de déceler ce à quoi il pense.
Beaucoup de gens nous prennent pour des frères et sœurs, Miles et moi. Il faut dire qu’on se ressemble beaucoup : Même cheveux bruns, et mêmes yeux verts vifs. Parfois, il nous arrive même de nous compléter mutuellement dans nos phrases. Ses yeux de jade me fixent, l’air grave.
Puis, sans un mot, nous continuons le chemin du lycée. Je ne sais pas quoi dire. J’ai été tellement stupide. Il doit m’en vouloir.
Sa voix me fait sursauter :
« Tu sais, ce n’est pas la première fois.
Je le regarde d’un air interrogateur. Que veut-il dire ?
-Ce n’est pas la première fois que tu réagis comme cela. Tu te souviens d’Ammélia ?
-Et comment que je m’en souviens ! Je m’écrie, Une peste comme on en fait plus ! Heureusement qu’elle est partie.
Miles me fixe toujours. Il a l’air étrange. Et puis, pourquoi me parle-t-il de cette méchante fille ?
- Tu sais pourquoi ? Pourquoi n’est-elle plus là ?
Je cherche dans mes souvenirs. Mais tout ce qui correspond à Ammélia dans ma tête n’est qu’une succession de moqueries incessantes. Une vague de haine s’empare de moi et je minaude :
-Je n’ai aucune raison de vouloir le savoir. Ça a été tellement grisant de la voir se tirer, et c’est tout ce qui compte !
-Sheeb…
Il s’arrête brusquement. Il a l’air de vouloir me dire quelque chose d’important, mais on dirait qu’il n’arrive pas à se décider.
-Qu’est-ce qu’il y a, Miles ?
Je m’approche pour plonger mon regard dans ses yeux verts. Je fais toujours ça pour le faire flancher. Mais il évite mon regard, il observe ses pieds pendant environ dix secondes, avant de lâcher très vite :
-Ammélia n’est pas « partie », elle a disparu. »
Je reste un moment perplexe. Disparue ? Comment cela ? Je veux lui poser la question mais il devine mes pensées :
« Oui. Disparue. Exactement comme le maire, tous ces hommes, et Shabbath. Disparue. Du jour au lendemain, sans aucune explication.
Il reprend son souffle. Dire tout ça doit être très dur pour lui. Et je sais pourquoi.
-Miles …
Il m’arrête d’un geste.
-Je lui avais dis de ne pas les suivre. Mais tu connais Reese… Têtu comme une mule. C’était mon imbécile de frère. Et tu sais ce que je pense ?
Non. Je ne sais pas ce qu’il pense. Je ne réponds rien. J’attends la suite.
-Je pense que toutes ces disparitions sont dues à une seule personne : toi. »
Je prends ses paroles comme un coup de poignard. Le sol se dérobe sous mes pieds. Les larmes me montent aux yeux. Sans réfléchir, je fais la première chose qui me vient à l’esprit. Ma main monte d’elle-même, et le claquement résonne à travers les rues vides.
La rage me fait trembler. Ma vue se brouille. Tant mieux, je ne veux plus le voir, lui et sa joue écarlate. Je me mets à marcher à grands pas, sans un mot de plus, le laissant derrière moi.
Comment a-t-il pu me dire une chose pareille ? Moi ? Responsable de tout ça ? Alors, selon lui, j’aurai tué le maire, Reese, Ammélia, et mon père, de sang froid en provoquant toutes ces disparitions? Ça n’a aucun sens ! Aucun ! Ce n’est qu’un imbécile ! Je le déteste !
Les larmes coulent sur mes joues, je n’arrive pas à les retenir. Je me sens trahie, détruite.
Quand j’arrive au lycée, je ne vois aucune bestiole aux alentours. Tant mieux. Je n’ai pas le cœur à me battre. De toute façon, il est déjà trop tard : Il y a une trentaine d’élèves qui sont arrivés. Je me blottie dans un coin, et attends la sonnerie en refoulant les larmes qui me montent aux yeux sans arrêt.
La journée se déroule sans incident, aucun monstre dans les parages.
Miles n’est pas venu en cours, aujourd’hui. Je ne l’ai vu nulle part. Même pas à la sortie.
Je commence sérieusement à me demander ce qui se passe. Je remonte le chemin qui mène chez moi en méditant sur les paroles de Miles :
« Je pense que toutes ces disparitions sont dues à une seule personne : toi. »
Mais j’ai beau chercher, je ne vois pas en quoi cela serait ma faute. Peut-être aurai-je du me montrer plus calme, et le laisser s’expliquer au lieu de m’emporter comme cela. Oh, Miles… Je regrette…
Je décide de faire un tour chez lui avant toute chose, pour m’excuser et lui demander des explications. Je retourne sur mes pas, et me dirige vers sa maison. C’est une modeste maisonnette, plutôt mignonne, que son père a obtenu pour une bouchée de pain. Je m’apprête à sonner quand je repère un mouvement sur ma droite.
Ce que je vois me fige sur place.
Non. Non. Non. Pas ici. Pas maintenant.
Elle approche, Elle approche lentement. Je peux entendre ses cris gutturaux d’ici.
Je plaque ma main contre ma bouche pour m’empêcher de hurler et bat en retraite dans les buissons alentours pour mieux l’observer. On peut dire que j’ai de la chance : cette créature-là est aveugle. Elle ne m’a pas repérée.
La nausée me submerge quand je regarde cette créature sortie tout droit de l’enfer… Je crois que celle-ci représente la luxure : elle possède des formes féminines très marquées. Trop marquées. Elle en devient difforme, et se déplace en roulant ce que je crois être son postérieur et en poussant des cris orgasmiques déformés. Elle tient un scalpel dans sa main droite, et se dirige là où j’étais il y a deux secondes : la maison de Miles. Mon sang ne fait qu’un tour. Je me lève et lui crie : « Hey ! »
Je réalise trop tard. La créature que je vais appeler « Dolly » se dirige maintenant vers moi en gémissant toujours plus fort et en agitant son scalpel d’un air menaçant. Malgré que je sache qu’elle ne peut me faire aucun mal, je tremble de tous mes membres et n’ai qu’une envie : fuir.
Mais je prends sur moi. Inspire un grand coup. Rassemble tout mon courage, et me prépare pour la bataille.
13/01/13 à 02:22:32
Merci ça me touche beaucoup ! :$
La sweet est prête, je la poste dès que possible ! ;)
Alice
06/01/13 à 19:12:25
Owowowowowo ! Super mega giga dar Punaise comment j'ai toujours rêvé de lire une fic dans ce genre là ! Enfin une fille comme héroïne !
Enfin bref passons au choses sérieuses : remarquable orthographe, je n'ai relevé aucune faute. La syntaxe est simple et claire (presque trop simple parfois, si bien que tu t'emmêles les pinceaux dans une phrase longue : celle où l'héroïne parle de ses révisions pour les exams), de ce côté là pas trop de soucis. De plus le récit n'est pas ampoulé ce qui colle bien avec le point de vue interne. Bonne idée aussi de ne pas décrire les monstres mais du coup tu fais une exception en décrivant Dolly et le Grogneur... M'enfin c'est pas mauvais :)
Par contre je pense que tu pourrais donner plus d'horreur en insistant sur les rituels que Sheebee exécute, poser le décors du petit village perdu... Tu devrais aussi insister plus sur les disparitions au début, c'est un élément qu'on oublie vite et, par conséquent, on ne saisit pas son importance.
Enfin bon, je chipote un peu parce que je suis une éternelle insatisfaite mais franchement c'est d'une qualité rare ! Continue please !
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