Comment Chloé squatta ma vie...
Par : OminiousO
Genre : Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 4
Ikea
Publié le 15/12/12 à 14:21:27 par OminiousO
Elle tenta vainement de me montrer le chemin, après un n-ième tour de boucle d'autoroute.
Elle qui prenait le train d'habitude pour rentrer chez elle, et moi prenant un malin plaisir à prétendre ne pas savoir quelle sortie prendre pour passer le temps...
Après quelques heures de conduite, je me suis dis qu'il était temps d'aller bouffer quelque chose.
Par chance, nous passâmes à côté d'un McDo et l'affaire fût réglée par un McBaguette... Elle semblait avoir repris des couleurs et nous discutions allègrement du lycée, de la météo et des retards de train.
Rien de bien passionnant en fait.
Nous reprîmes alors la route. J'étais bien décidé cette fois à la ramener chez elle parce que niveau essence, ça allait pas le faire si nous continuions à vagabonder. En plus de ça, je devais faire mes preuves auprès de ma nouvelle team de Battlefield 3.
Alors que nous étions arrêtés à un feu rouge, elle me dit :
- Tu vas souvent au Ingvar Kamprad Elmtaryd Agunnaryd ?
Dois-je vous dire que j'étais sur le coup plus ou moins WTF.
- Euh ça dépend c'est quoi ?
Elle pointa du doigt le IKEA qui se trouvait à notre droite.
- Ha Ok ! Tu veux dire IKEA, parce que nous on dit IKEA genre ?
- Tu savais qu'on fait 160 millions de catalogue Ingvar Kamprad Elmtaryd Agunnaryd par an ?
- Euh, non, mais comment ça se fait que tu en sais autant sur YingVarre truc là ?
- Parce que ça vient de mon pays, je viens de Suède !
Tout d'un coup, je me rendis compte que c'était vraiment débile de ne pas lui avoir demandé d'où elle venait plus tôt...
- Et y'en a beaucoup des IKEA chez toi ? C'est un peu votre patrimoine national non ?
- Moins qu'en France je crois. C'est plus connu à l'étranger.
- Ah ok, bah c'est intéress...
- Tu veux y aller ? Pour voir si c'est pareil que chez moi !
J'eus un moment d'hésitation du fait que je ne voyais vraiment pas ce que l'on aurait bien pu faire à IKEA, mais ses yeux brillants comme ceux d'une jeune fille à l'aube de son mariage étaient tels qu'il fallait être cruel comme un contrôleur pour lui refuser quoi que ce soit...
- Alors tu veux bien ? On ira pas longtemps !
- Bon OKAY mais pas longtemps alors, j'ai des devoirs !
- Menteur, il faut aller en cours pour avoir des devoirs... Hihihi (Rire Kawai)
- Bah ça promet tiens...
Une fois garé et entrés dans le magasin, nous parcourions les rayons à la recherche de je ne sais quoi qu'elle voulait me montrer, parce que les choses dites en Suédois ne m'évoquent pas grand-chose. Elle était très contente par contre, peut-être parce qu'elle se sentait dans son milieu... Attends... C'est ridicule.
Elle m'invita à m'asseoir sur un lit (douillet) d'une chambre d'expo et vint s'asseoir près de moi, admirant les peintures sur le mur. Personne dans les environs, le cadre était si romantique (et pas cher, les prix IKEA sont très compétitifs).
A la lumière rouge ponceau de la lampe de chevet, je distinguais les traits si raffinés de sont visage : une peau de pêche, de grands yeux d'un vert profond, un petit nez et des lèvres fines.
Mais surtout ses longs cheveux soyeux châtains qui cachaient la moitié de son visage et qui tombaient sur ses épaules, l'envie d'y passer mes mains et de les lui passer derrière l'oreille me torturait.
Elle se retourna, me sourit d'un air gêné et me dit :
- Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Euh ouais, bah en fait t'as un truc dans les cheveux là, un truc là !
Je feignis de le lui retirer malgré la gêne toute partagée, en passant mes mains dans ses cheveux (EPIC WIN ! )
- Merci... C'est gentil...
Sentant un grave malaise et voulant éviter un silence des catacombes, je lui demandai maladroitement :
- Ouais bah au fait, pourquoi tu ne voulais pas aller en cours ce matin ?
Elle baissa les yeux, et je vis venir la connerie exponentielle.
- C'est stupide, je n'aurais pas dû faire ça...
Dit-elle d'un air désolé.
- Non mais c'est pas grave, tu peux me le dire, je ne le répéterai à personne... Toute façon j'ai pas d'amis... Euh.
Elle rit un bon coup, et je fis de même pour faire passer l'idée que c'était une blague. Et puis c'était normal après tout, je venais juste d'arriver.
- D'accord, d'accord ! Dit-elle, à peine remise de ma bourde.
Quand je suis allée en sport hier, les gens de ma classe se sont moqués de moi parce que il était trop grand. Ton short...
- Je suis désolé, je savais pas que ça allait t'arriver, c'est quoi ces bâtards ?!
- Non, non ! Ce n'est pas ta faute, tu m'avais dis en plus... Tu es le plus gentil que j'ai rencontré depuis que je suis venu...
Ces paroles me touchèrent tellement mais me mirent aussi tellement mal à l'aise que je répondis au tac-au-tac :
- Tu aurais du demander à ton petit copain de les taper !
Et là, son sourire disparut en une fraction de seconde, laissant place à une expression de tristesse qui me fit réaliser que j'avais touché un sujet sensible et que une fois de plus, j'aurais dû la fermer...
Elle qui prenait le train d'habitude pour rentrer chez elle, et moi prenant un malin plaisir à prétendre ne pas savoir quelle sortie prendre pour passer le temps...
Après quelques heures de conduite, je me suis dis qu'il était temps d'aller bouffer quelque chose.
Par chance, nous passâmes à côté d'un McDo et l'affaire fût réglée par un McBaguette... Elle semblait avoir repris des couleurs et nous discutions allègrement du lycée, de la météo et des retards de train.
Rien de bien passionnant en fait.
Nous reprîmes alors la route. J'étais bien décidé cette fois à la ramener chez elle parce que niveau essence, ça allait pas le faire si nous continuions à vagabonder. En plus de ça, je devais faire mes preuves auprès de ma nouvelle team de Battlefield 3.
Alors que nous étions arrêtés à un feu rouge, elle me dit :
- Tu vas souvent au Ingvar Kamprad Elmtaryd Agunnaryd ?
Dois-je vous dire que j'étais sur le coup plus ou moins WTF.
- Euh ça dépend c'est quoi ?
Elle pointa du doigt le IKEA qui se trouvait à notre droite.
- Ha Ok ! Tu veux dire IKEA, parce que nous on dit IKEA genre ?
- Tu savais qu'on fait 160 millions de catalogue Ingvar Kamprad Elmtaryd Agunnaryd par an ?
- Euh, non, mais comment ça se fait que tu en sais autant sur YingVarre truc là ?
- Parce que ça vient de mon pays, je viens de Suède !
Tout d'un coup, je me rendis compte que c'était vraiment débile de ne pas lui avoir demandé d'où elle venait plus tôt...
- Et y'en a beaucoup des IKEA chez toi ? C'est un peu votre patrimoine national non ?
- Moins qu'en France je crois. C'est plus connu à l'étranger.
- Ah ok, bah c'est intéress...
- Tu veux y aller ? Pour voir si c'est pareil que chez moi !
J'eus un moment d'hésitation du fait que je ne voyais vraiment pas ce que l'on aurait bien pu faire à IKEA, mais ses yeux brillants comme ceux d'une jeune fille à l'aube de son mariage étaient tels qu'il fallait être cruel comme un contrôleur pour lui refuser quoi que ce soit...
- Alors tu veux bien ? On ira pas longtemps !
- Bon OKAY mais pas longtemps alors, j'ai des devoirs !
- Menteur, il faut aller en cours pour avoir des devoirs... Hihihi (Rire Kawai)
- Bah ça promet tiens...
Une fois garé et entrés dans le magasin, nous parcourions les rayons à la recherche de je ne sais quoi qu'elle voulait me montrer, parce que les choses dites en Suédois ne m'évoquent pas grand-chose. Elle était très contente par contre, peut-être parce qu'elle se sentait dans son milieu... Attends... C'est ridicule.
Elle m'invita à m'asseoir sur un lit (douillet) d'une chambre d'expo et vint s'asseoir près de moi, admirant les peintures sur le mur. Personne dans les environs, le cadre était si romantique (et pas cher, les prix IKEA sont très compétitifs).
A la lumière rouge ponceau de la lampe de chevet, je distinguais les traits si raffinés de sont visage : une peau de pêche, de grands yeux d'un vert profond, un petit nez et des lèvres fines.
Mais surtout ses longs cheveux soyeux châtains qui cachaient la moitié de son visage et qui tombaient sur ses épaules, l'envie d'y passer mes mains et de les lui passer derrière l'oreille me torturait.
Elle se retourna, me sourit d'un air gêné et me dit :
- Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Euh ouais, bah en fait t'as un truc dans les cheveux là, un truc là !
Je feignis de le lui retirer malgré la gêne toute partagée, en passant mes mains dans ses cheveux (EPIC WIN ! )
- Merci... C'est gentil...
Sentant un grave malaise et voulant éviter un silence des catacombes, je lui demandai maladroitement :
- Ouais bah au fait, pourquoi tu ne voulais pas aller en cours ce matin ?
Elle baissa les yeux, et je vis venir la connerie exponentielle.
- C'est stupide, je n'aurais pas dû faire ça...
Dit-elle d'un air désolé.
- Non mais c'est pas grave, tu peux me le dire, je ne le répéterai à personne... Toute façon j'ai pas d'amis... Euh.
Elle rit un bon coup, et je fis de même pour faire passer l'idée que c'était une blague. Et puis c'était normal après tout, je venais juste d'arriver.
- D'accord, d'accord ! Dit-elle, à peine remise de ma bourde.
Quand je suis allée en sport hier, les gens de ma classe se sont moqués de moi parce que il était trop grand. Ton short...
- Je suis désolé, je savais pas que ça allait t'arriver, c'est quoi ces bâtards ?!
- Non, non ! Ce n'est pas ta faute, tu m'avais dis en plus... Tu es le plus gentil que j'ai rencontré depuis que je suis venu...
Ces paroles me touchèrent tellement mais me mirent aussi tellement mal à l'aise que je répondis au tac-au-tac :
- Tu aurais du demander à ton petit copain de les taper !
Et là, son sourire disparut en une fraction de seconde, laissant place à une expression de tristesse qui me fit réaliser que j'avais touché un sujet sensible et que une fois de plus, j'aurais dû la fermer...
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