Mon cœur bat la chamade, et Cécilia s’approche encore plus de moi. Je sens son corps chaud contre le mien, son souffle dans mes cheveux. Elle essaie de contrôler ses tremblements, mais je vois qu’elle manque de confiance en elle. Finalement, je me lance avec précaution :
-Cécilia… Si c’est juste pour me remercier, tu n’es pas obligée.
Elle s’arrête, et parait hésiter. Puis elle m’embrasse furtivement sur la joue, et pose sa tête sur mon torse en soupirant. Elle ne me caresse plus, mais reste toute contre moi.
-Steph, tu es un garçon bien.

Une vague de plaisir me submerge, et je n’arrive pas à répondre. Ça me va parfaitement. Cécilia est très jolie et parfaitement désirable, mais elle ne semble pas prête pour sa première fois, et je ne suis pas du genre à vouloir la brusquer. D'autre part, je ne sais pas ce que penseraient Yun et Ana si je faisais l’amour avec elle. Quelque chose me dit qu’elles seraient indifférentes, mais je préfère en être sûr avant de faire n’importe quoi. D’autant que Cécilia n’est sûrement pas intéressée par les filles, ce qui compliquerait pas mal les choses. J’essaie de chasser toutes ces questions de mon esprit, et passe un bras protecteur derrière la belle italienne à moitié couchée sur moi.

Pendant la nuit, je crois que nos corps se touchent un peu plus qu’on ne l’aurait voulu. Mais bon, on est peu vêtu, elle a hésité à me donner sa virginité la veille, et je suis habitué à dormir avec deux vraies tigresses. 
Lorsqu’on se réveille en sursaut à cause d’un cauchemar, on est allongé sur le côté, son dos tout contre mon torse. Une de ses jambes est sous une des miennes, et un Courage en pleine forme dans mon caleçon frôle son boxer. Je l’ai enlacée pendant la nuit et je sens sa poitrine gonflée à travers son chemisier. Elle s’est réveillée en nage, et sa respiration est haletante. À moitié endormi, j’écarte quelques mèches de ses cheveux trempés, et lui chuchote des mots rassurants à l’oreille. Elle finit par se calmer, et je pense qu’elle va s’écarter un peu de moi, notre proximité étant un peu osée.

Elle enlève ma main de ses seins, et la fait passer sous le tissu pour la poser sur son ventre brûlant. Et elle se rapproche de moi, collant ses fesses sur un Courage tout content. Enfin, elle rabat son autre jambe sur la mienne, l’emprisonnant comme pour m’interdire de la laisser seule. Sa peau est incroyablement douce et chaude, et je ne sais pas si elle remarque ce qu’il se passe dans mon caleçon. 
Elle ne fait aucune remarque en tout cas, et on se rendort. Je dois avouer que j’ai mis un peu de temps. 

Quand je me réveille vers 10h, je constate que Cécilia a roulé sur moi pendant la nuit. Je sens sa poitrine comprimée contre mon torse, sa cuisse sur la mienne. Elle dort paisiblement, et j’essaie de m’extraire des couvertures sans la réveiller. Elle remue un peu, mais n’ouvre pas les yeux. 10h c’est bien trop tôt pour elle, un samedi matin. 
Yun et Ana sont levées et matent des dessins animés, vautrées sur le canapé. Vu leurs mines fatiguées, je crois qu’elles ne se sont pas beaucoup reposées. 

Je suis un peu gêné, vu que je ne les ai pas rejointes. Je m’assieds près d’elle, guettant leur réaction.
-Tu as dormi avec Cécilia ? demande Yun, un petit sourire aux lèvres.
Elle se dégage de l’étreinte d’Ana et grimpe sur moi. Une nuit sans elle, c’est trop long. Elle m’a manqué ma Yun.
-Oui, mais on a rien fait, je réponds avec précaution. Elle avait juste peur de dormir seule.
Ana glisse vers moi et m’embrasse tendrement.
-On aime bien Cécilia, dit-elle. Ça dérange pas si tu le fais avec elle. On lui a dit d’ailleurs.
-Quoi ?

Je suis abasourdi. Puis je repense aux messes basses dans la voiture, quand on était allé chercher la belle italienne, et j’imagine qu’il y en a eu d’autres. Les filles se racontent de ces trucs... 
Mais je ne suis pas au bout de mes surprises.
-Elle nous a dit qu’elle voulait, dit Yun. C’était mignon, elle nous a demandé la permission. Vous avez pas fait ?
-Non, je réponds. Je pense qu’elle n’est pas encore tout à fait prête. Et vous auriez pu me dire quand même, j’étais gêné moi hier soir.
Ana sourit, et caresse Courage à travers mon caleçon.
-On peut dire pardon, souffle-t-elle.
Et elles glissent toutes les deux à genoux sur le tapis. Je les ai pardonnées. 


On attend silencieusement tous les trois, et l’atmosphère est pesante. Autour de nous, des couples se tiennent la main et tentent de se rassurer. On est arrivé sans vraiment d’appréhension, mais voir toute cette inquiétude commence à me donner mal au ventre. Et mes compagnes n’ont pas l’air mieux. Finalement, on nous appelle. Couloir. Porte. Porte. Blouse blanche. Papiers. Joie. Le dépistage est fini, tout est clean.

Dans le bus, ma main serre celle d’Ana. Je sens qu’elle est impatiente depuis qu’on a quitté le centre. Et je suis excité, j’ai le cœur qui bat à tout rompre. Je vais faire l’amour avec Ana. Je vais faire l’amour avec Yun sans préservatif. Nos corps vont se mêler comme ils ont été naturellement créés pour le faire, et il n’y aura rien entre nous, dorénavant. Pas de protection entre nos chairs pleines de plaisir.

On arrive alors que Cécilia quitte la maison. Elle nous demande si tout va bien, et parait sincèrement heureuse quand on lui annonce les résultats. Elle nous dit qu’elle va faire des courses, qu’elle sera de retour dans une heure. J’arrive à intercepter le clin d’œil qu’elle fait à Ana. On rentre, on se déchausse, et les filles me tirent chacune par un bras en direction de la chambre. Au moment où la porte se ferme, Yun et Ana s’embrassent devant moi, enroulent leurs langues sensuellement en soupirant d’aise. Ma coréenne lève les bras et la belle blonde lui enlève sa robe. Leurs bouchent se retrouvent, elles s’enlacent et dégrafent leurs soutien-gorge. Yun se penche et agite sa langue sur les tétons déjà durs d’Ana, et celle-ci fait glisser son short à ses pieds en soupirant d’aise. Puis elles s’approchent de moi en se caressant, et leurs regards sont bouillants d’envie. Je les prends chacune par le dos, et elles m’embrassent sur les joues. Elles tirent sur mon t-shirt et je m’en débarrasse d’un geste.

Ana vient dévorer ma bouche pendant que Yun retire ses bas noirs. Elle est impatiente, mais elle veut être totalement nue cette fois. Il n’y aura que nos corps, rien d’autres. Pas de préservatif, pas de vêtements, juste nos peaux brûlantes de désir. Ana me quitte, et se dirige vers Yun qui s’est allongée sur le dos. Ma déesse russe se met à genoux devant elle, et lui retire sa culotte. Je m’approche et fait descendre le string d’Ana, qui s’allonge sur sa compagne en cherchant avidement sa bouche. Je vois l’intimité de mes deux amantes si proches l’une de l’autre, si accueillantes… Je finis de me déshabiller en vitesse, et les observe avec envie. Leurs poitrines sont écrasées l’une contre l’autre, Ana est cambrée sur Yun qui écarte largement les cuisses. Pour moi. Je fais mine de m’avance, et Ana relève la tête en ouvrant la bouche. Sans même me regarder.

Je m’avance fébrilement, et elle prend délicatement Courage entre ses lèvres. Elle essaie de ne pas trop m’exciter avec son piercing et fait quelques va-et-vient sensuels en me regardant dans les yeux. Je caresse ses cheveux alors qu’elle s’agite, et remarque que Yun paraît impatiente. Elle tend la main vers Courage, et Ana le libère. Je me penche vers ma brunette pour le glisser dans sa bouche. Elle soupire de soulagement, et se redresse sur ses avants bras pour l’engloutir complètement. Ses yeux s’écarquillent et elle reste un instant comme ça, la bouche complètement pleine. Puis elle le relâche en bavant, et plaque ses lèvres sur celles d’Ana. Je les contourne, tenant un Courage trempé de salive et gonflé d’envie. Mon cœur bat la chamade. C’est tellement simple… Je ne me rendais pas compte à quel point enfiler un préservatif coupait l’acte, à quel point déballer ce truc tiède et visqueux, si technologiquement avancé, contrastait avec le plaisir simple, brutal et authentique d’un rapport sexuel. Je suis à genoux, derrière mes amantes.

Je vois leurs corps trembler, j’entends leurs soupirs et leur gémissements alors qu’elles se caressent. Les belles fesses d’Ana s’agitent, parfaites, et ses lèvres humides sont impatientes de se refermer sur moi. Et quelques centimètres plus bas, les cuisses de Yun sont largement ouvertes, prêtes à accueillir un Courage qui les connaît par cœur. Je m’avance, une boule d’excitation au creux de la gorge. J’ai l’impression de revivre ma première fois. Je vais lentement. Je ne perds pas une miette de la scène. Je me frotte doucement sur Yun, appréciant des sensations que je n’ai jamais connues. Et je glisse le sommet de Courage en elle. C’est humide, ça réagit à mon passage. J’appuie légèrement, et tout se contracte autour de moi, avant de se relâcher. Je suis accepté. J’avance encore, et laisse échapper un gémissement. C’est hallucinant. Courage continue de s’enfoncer entre les cuisses de Yun, et j’ai le sang qui bat à mes tempes. C’est serré et brûlant, et tellement magique… J’avale difficilement ma respiration, et recule. La chair de Yun se referme sur mon passage, caressant délicieusement Courage comme pour lui dire au revoir. Et je reviens.

Toujours avec une lenteur extrême. Je crois que c’est bon. Je pose mes mains sur ses cuisses douces, et les écarte encore un peu. Je me penche en avant, et je commence mes va-et-vient. Immédiatement, je suis transporté au pays des rêves. Ni Yun ni moi ne pouvons retenir nos gémissements. Elle parait aussi surprise que moi. La sensation est juste exceptionnelle. J’ai des fourmis dans les doigts, et j’accélère légèrement le rythme. C’est tellement bon… Je vois les bras de Yun qui enserrent avec force le cou d’Ana, et sa bouche sur la sienne. Elle continue quand même de gémir, tremblant au rythme de mes assauts. Courage glisse maintenant sans aucune difficulté. Il ressort luisant, et retourne à l’intérieur de Yun sans bruit. Yun ne se tient plus. Elle pousse des plaintes longues et tremble de façon incontrôlée. Ana et surexcitée et dévore son cou, et je vois ses cuisses qui remuent continuellement. Elle ne peut plus tenir en place, l’impatience la rend complètement folle. Je sens que je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme. Je me contrains à ralentir, même si ça me paraît être un calvaire. Je ressors finalement, et Yun cherche sa respiration, secouée de spasmes. Ses gémissements continuent et s’atténuent, et elle se remet à bouger, à goûter la langue de ma belle blonde.

Celle-ci a posé une main sur une de ses fesses et l’écarte, comme pour m’intimer l’ordre d’entrer. Here we are. Je vais goûter à la chaleur d’Ana. Courage hésite entre ses belles lèvres roses. Il les titille, les teste. Puis il essaie de s’enfoncer. Elles le guident jusqu’aux portes du paradis. Il entre dans une aire déjà trempée et se fraie un chemin dans cette chair chaude. C’est différent. C’est plus large, plus profond. Moins serré. Elle ne réagit pas de la même façon que Yun. Ses contractions sont plus fortes, et m’arrachent des gémissements puissants. Je pose une main fébrile sur celle d’Ana, et m’abandonne au plaisir. Je découvre les cris de jouissance de la magnifique blonde. Elle est bien plus expressive que Yun, et ça m’excite énormément. Elle commence par souffler bruyamment, et son corps semble échapper à son contrôle. Elle se laisse tomber sur la poitrine de Yun, et se met à crier. Comme quand elle agite Courage devant sa bouche pour m’achever, elle me parle. Elle se retourne et me regarde d’un air provocateur, me demande d’aller plus vite, plus loin. Elle jure tantôt en anglais, tantôt en français, parfois en russe. J’accélère un peu, et elle hurle : « Oh… Gooooood ! »

Elle se cambre, regardant devant elle, pendant que Yun suce avidement ses tétons qui pointent. À chaque mouvement de Courage à l’intérieur d’elle, j’ai l’impression de mourir de bonheur. Yun se redresse, et toutes deux me regardent dans les yeux avec un air impatient. Elles tendent une main vers le bas du dos d’Ana, et je lis le tatouage : « Harder ! ». Ça me donne des ailes. J’agrippe ses hanches tatouées et brûlantes, et l’amplitude de mes mouvements augmente. Courage rentre et ressort vite en elle. Ses cris deviennent des hurlements de plaisir, et je vois sa main qui surgit entre les cuisses de Yun pour la caresser. La petite coréenne la rejoint avec une des siennes, et leurs doigts trempés disparaissent en elle. On est trois à gémir, à respirer fort et vite. Je me colle aux cuisses d’Ana, entrant entièrement Courage. Elle se retourne, la bouche ouverte en un cri muet, et finit par lâcher un gémissement puissant en s’affaissant sur Yun. C’est tellement chaud, tellement bon à l’intérieur… Je reste là et fais quelque va-et-vient de faible amplitude, et Ana se déchaîne. Ses cris deviennent suraigus et presque féroces, et ça m’achève. Les quelques secondes qui précèdent le moment où Courage va exploser sont magiques. Je fais quelques mouvements incertains et irréguliers entre les lèvres d’Ana, et Courage commence à se contracter involontairement, signe qu’il va terminer son combat.


Je sens que c’est bon. Je le ressort sans aller trop vite, et l’agite avec vigueur entre les corps de mes compagnes, soufflant comme jamais. C’est la meilleure éjaculation de ma vie. Mon cerveau se remplit d’étoiles, je sens des fourmis dans tout mon corps, et Courage déverse de puissants jets brulants sur le ventre de Yun, alors qu’elles m’encouragent à grands cris, excitées comme jamais. Je roule sur le côté, presque dans le coma. Je vois Ana qui se couche sur ma petite coréenne et frotte son ventre de déesse sur le sien en lui léchant l’oreille. Best sex of my life. Pour le moment. 

Notre vie sexuelle évolue radicalement avec ce changement qui paraissait si anodin. Nos jouissances deviennent si incontrôlées et si puissantes qu’on ne fait pas l’amour tous les trois en même temps, de crainte d’être indiscret vis-à-vis de Cécilia. Les jambes de Yun se croisent sur mon dos pendant qu’Ana se caresse silencieusement en nous regardant. Puis la belle blonde grimpe à califourchon sur moi et s’agite sur Courage, et elle mord mes doigts pour se retenir de crier. Elle se contrôle et me chuchote des choses qui me font exploser. Alors je la préviens, elle se retire rapidement et je tente de me redresser tant bien que mal, victime d’un bonheur infini. Je serre les dents pour ne pas hurler et jouis n’importe où de façon incontrôlée. Dans les yeux de Yun qui éclate de rire, sur la langue d’Ana qui émet des « Mmmh ? » satisfaits, ou sur leurs deux visages d’anges qui s’embrassent.

Notre confiance mutuelle va toujours de plus en plus loin, écrase n’importe quelle barrière, dépasse n’importe quelle limite. Bon, ça ne se passe pas toujours comme prévu, mais on est encore dans la découverte de plaisirs cachés. 
Ana me demande de la prendre par derrière pendant que Yun nous observe, et j’essaie délicatement, étant novice en la matière. Puis la blonde s’agite et me demande expressément d’arrêter avant qu’on éclate tous les trois de rire : ça n’est pas pour elle.

Ou encore Yun, qui me dit qu’elle veut réessayer d’avaler mon sperme. Elle secoue vigoureusement Courage dans sa bouche alors qu’Ana caresse ses cheveux, les arrange, les tient. Elle le suce, le remue en même temps avec ses mains, reprend sa respiration et m’excite en me montrant sa langue et son palais, en me disant qu’elle veut me sentir couler dans sa gorge. Et elle recommence, ses yeux dans les miens. Je souffle de plus en plus fort, et elle arrête de bouger, ses lèvres closes sur le sommet de Courage qu’elle remue doucement et sensuellement d’une main. C’est lent, doux, mais le premier spasme est soudain et lui fait froncer les sourcils. Elle rentre un peu plus Courage et l’incline pour qu’il continue de se déverser à l’intérieur de sa joue.

Un autre spasme le secoue et elle ferme les yeux sous l’effort. Puis un autre spasme. Et un autre. C’est de plus en plus dur pour elle, et même si elle essaie de garder les lèvres bien hermétiquement close autour de moi, le liquide blanc et épais commence à couler sur son menton. Je finis de gémir, et elle tousse, bave, crache. Puis elle fait semblant de bouder, et demande à Ana comment elle fait pour essorer Courage au fond de sa gorge sans même sourciller. Puis elle se met à rire, la belle blonde l’embrasse et lèche les gouttes qui perlent à ses lèvres.