Révolution!
Par : Conan
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 29
Place Jeanne d'Arc.
Publié le 30/04/11 à 16:18:34 par Conan
Deux heures après le briefing, nous sommes tous sur le pied de guerre et partons de la Bastille en direction d'Austerlitz.
Les nombreux partisans qui défendent la place nous acclament lorsque nos sections se mettent en route sous un soleil déjà lumineux pour la saison.
L'atmosphère est lourde, comme toujours lorsqu'il commence à faire chaud à Paris. On se croirait en plein mois de juin.
Nous foulons le pavé au pas cadencé. A part les Escadrons de la Mort et leur uniformes noirs, les partisans ont des tenues disparates. La plupart oscille entre le paramilitaire et l'habit de tous les jours. Certains portent les balles de leurs fusils en bandoulière, d'autres, avec leurs cheveux longs et leurs t-shirts, semblent sortis de nul part et seule la Kalachnikov qui pend à leur hanche leur donne une allure martiale.
Nous arrivons à l'hôpital des Quinze-Vingts. Malgré le fait que la Pitié-Salpêtrière soit sous notre contrôle, les infirmiers et les médecins semblent toujours débordés. Nous continuons notre route sans nous arrêter.
Arrivés au boulevard Vincent Auriol, nous nous mettons en ordre de combat. Les sections se fragmentent naturellement en petits groupes d'une dizaine d'hommes tout au plus qui parcourent la rue les genoux fléchis et l'œil vif.
Les sections O'Reilly et Grangier prennent la rue de Jeanne d'Arc, Resnil et Georges prennent la rue Dunois et la mienne ainsi que celle de Beaussant prenons la rue Nationale. Ces trois rues sont parallèles et peu éloignées les unes des autres.
Nous marchons vers le sud et nous retrouvons entre de hauts bâtiments de conception modernes.
Tours, barres et immeubles de plusieurs dizaines d'étages se profilent tout autours. Redoublant de vigilance, nous avançons lentement et sans un bruit.
Beaussant, baissé derrière un gros bac à plantes en béton, me fait un signe. Je m'approche et m'accroupis à coté de lui. Il me désigne un haut bâtiment face à nous.
-Quatrième étage, troisième fenêtre en partant de la droite.
Je prends mes jumelles et observe. Un canon de mitrailleuse dépasse de la fenêtre. Je fais signe à notre tireur lance-roquettes de venir et lui désigne la fenêtre.
-Au moindre coup de feu, explose moi ça. Si l'on pouvait rester discret ça serait mieux.
Beaussant met ses mitrailleurs en position pour nous couvrir. Nous continuons d'avancer sans bruit.
Hélas, nous tombons en plein guet-apens. Un AMX 10 RC surgit devant nous, suivi de deux blindés de transport de troupes qui crachent une trentaine de soldats.
Le canon de l'AMX fait exploser le premier étage de l'immeuble derrière nous et les mitrailleuses de 20mm des blindés légers provoquent des dégâts considérables dans nos rangs.
Tout le monde se met à couvert derrière des voitures, des arbres, des murs, et riposte.
Mon personnel antichar détruit le poste de mitrailleuse dans l'immeuble devant nous avant que celle-ci n'ait le temps de nous arroser.
-Il faut détruire ce blindé! Crie Beaussant.
Un de ses hommes équipé d'un RPG parvient à endommager le blindé lourd, mais ce n'est pas suffisant, son arme principale est toujours opérationnelle.
En même temps que les coups de canons nous clouent au sol, les soldats ennemis progressent vers nous. J'ordonne un tir de barrage pour les empêcher de faire un pas de plus.
Mon tireur LRAC remet une roquette dans le tube de son arme et se lève pour détruire l'AMX 10rc. Hélas, il est atteint d'une rafale. Étant à coté de lui, je prends son lance-roquette.
-Couvrez moi!
Tout le monde fait feu. Je me lève et met le blindé en joue puis lâche une boule de feu qui va transpercer le blindage et éclater à l'intérieur du véhicule. Avec l'essence et les munitions, le blindé explose et endommage les deux autres à coté en plus de mettre hors de combat les hommes se trouvant autours.
Quelques partisans jettent des fumigènes artisanaux pour nous protéger des canons de 20mm des blindés de transport de troupes. Hélas, ils doivent disposer de caméras thermiques car cela ne les gène nullement.
Tant pis. Après un tir soutenu, nous les chargeons sous balles et grimpons sur leurs toits. A l'aide d'un pied de biche, Beaussant ouvre la tourelle et deux hommes jettent une grenade à l'intérieur du véhicule. Blanquet et deux de ses gars font de même avec l'autre blindé.
Quand la rue est dégagée, nous tournons à la rue Clisson, perpendiculaire à la rue Jeanne d'Arc. Des coups de feu proviennent de celle-ci. Nous rejoignons donc les sections de Jack et du capitaine Grangier pour leur prêter main forte. Ils font face à un important barrage composé de sacs de sables, de herses, de hérissons Tchèques et bardé de mitrailleuses lourdes.
-On ne fait pas le poids face à eux! Me dit Jack, couché derrière un tas d'objets encombrants.
-Il faudrait les prendre à revers, mais il y a des tireurs d'élite dans tous les bâtiments à Nationale! Réponds-je.
-D'après la carte, ils tiennent la place Jeanne d'Arc, juste devant. Il s'y trouve une Église. Dans le clocher il doit y avoir un observateur qui renseigne les troupes au sol du moindre de nos déplacements. On a essayé de l'avoir, mais tous nos servants d'armes lourdes ont été neutralisés! Dit Grangier.
-Il faudrait un appui d'artillerie!
Je me tourne vers mon opérateur radio.
-Max! Mets moi en liaison avec le QG!
Quelques secondes plus tard, je porte le combiné à mon oreille :
-Ici section Sauvant, avons besoin d'un tir de mortier immédiat, avez-vous des pièces d'artillerie, à vous!
-Affirmatif! Nous avons touché trois mortiers de 120!
-Bien, je vous donne les coordonnées!
Quelques secondes plus tard, une pluie d'obus s'abat sur la place Jeanne d'Arc. Le clocher n'est pas épargné. Pendant plus de deux minutes, les positions ennemies sont pilonnées. Entretemps, j'obtiens une liaison radio avec la section de Ritchie.
Il m'informe qu'il s'est avancé jusqu'au croisement de la rue Charcot. Or, cette rue passe derrière la place Jeanne d'Arc.
Quand le tir de barrage est terminé, je demande aux sections Ritchie et Georges de faire diversion pour faire croire aux quelques défenseurs qu'ils sont pris à revers.
Lorsque les rafales de mitrailleuses se font entendre de l'autre coté, j'ordonne à mes servants d'armes lourdes d'effectuer un tir de couverture, puis tous les partisans et commandos chargent dans un grand cri guerrier.
Nous prenons vite possession des lieux. Je suis attristé lorsque je lève les yeux sur l'Église Notre Dame de la Gare qui a été sévèrement endommagée. Le clocher et une partie du toit se sont effondrés et des impacts parcourent la façade. Tous les ennemis sur place neutralisés, nous reprenons la route sans perdre de temps. Il est déjà deux heures de l'après-midi.
Les nombreux partisans qui défendent la place nous acclament lorsque nos sections se mettent en route sous un soleil déjà lumineux pour la saison.
L'atmosphère est lourde, comme toujours lorsqu'il commence à faire chaud à Paris. On se croirait en plein mois de juin.
Nous foulons le pavé au pas cadencé. A part les Escadrons de la Mort et leur uniformes noirs, les partisans ont des tenues disparates. La plupart oscille entre le paramilitaire et l'habit de tous les jours. Certains portent les balles de leurs fusils en bandoulière, d'autres, avec leurs cheveux longs et leurs t-shirts, semblent sortis de nul part et seule la Kalachnikov qui pend à leur hanche leur donne une allure martiale.
Nous arrivons à l'hôpital des Quinze-Vingts. Malgré le fait que la Pitié-Salpêtrière soit sous notre contrôle, les infirmiers et les médecins semblent toujours débordés. Nous continuons notre route sans nous arrêter.
Arrivés au boulevard Vincent Auriol, nous nous mettons en ordre de combat. Les sections se fragmentent naturellement en petits groupes d'une dizaine d'hommes tout au plus qui parcourent la rue les genoux fléchis et l'œil vif.
Les sections O'Reilly et Grangier prennent la rue de Jeanne d'Arc, Resnil et Georges prennent la rue Dunois et la mienne ainsi que celle de Beaussant prenons la rue Nationale. Ces trois rues sont parallèles et peu éloignées les unes des autres.
Nous marchons vers le sud et nous retrouvons entre de hauts bâtiments de conception modernes.
Tours, barres et immeubles de plusieurs dizaines d'étages se profilent tout autours. Redoublant de vigilance, nous avançons lentement et sans un bruit.
Beaussant, baissé derrière un gros bac à plantes en béton, me fait un signe. Je m'approche et m'accroupis à coté de lui. Il me désigne un haut bâtiment face à nous.
-Quatrième étage, troisième fenêtre en partant de la droite.
Je prends mes jumelles et observe. Un canon de mitrailleuse dépasse de la fenêtre. Je fais signe à notre tireur lance-roquettes de venir et lui désigne la fenêtre.
-Au moindre coup de feu, explose moi ça. Si l'on pouvait rester discret ça serait mieux.
Beaussant met ses mitrailleurs en position pour nous couvrir. Nous continuons d'avancer sans bruit.
Hélas, nous tombons en plein guet-apens. Un AMX 10 RC surgit devant nous, suivi de deux blindés de transport de troupes qui crachent une trentaine de soldats.
Le canon de l'AMX fait exploser le premier étage de l'immeuble derrière nous et les mitrailleuses de 20mm des blindés légers provoquent des dégâts considérables dans nos rangs.
Tout le monde se met à couvert derrière des voitures, des arbres, des murs, et riposte.
Mon personnel antichar détruit le poste de mitrailleuse dans l'immeuble devant nous avant que celle-ci n'ait le temps de nous arroser.
-Il faut détruire ce blindé! Crie Beaussant.
Un de ses hommes équipé d'un RPG parvient à endommager le blindé lourd, mais ce n'est pas suffisant, son arme principale est toujours opérationnelle.
En même temps que les coups de canons nous clouent au sol, les soldats ennemis progressent vers nous. J'ordonne un tir de barrage pour les empêcher de faire un pas de plus.
Mon tireur LRAC remet une roquette dans le tube de son arme et se lève pour détruire l'AMX 10rc. Hélas, il est atteint d'une rafale. Étant à coté de lui, je prends son lance-roquette.
-Couvrez moi!
Tout le monde fait feu. Je me lève et met le blindé en joue puis lâche une boule de feu qui va transpercer le blindage et éclater à l'intérieur du véhicule. Avec l'essence et les munitions, le blindé explose et endommage les deux autres à coté en plus de mettre hors de combat les hommes se trouvant autours.
Quelques partisans jettent des fumigènes artisanaux pour nous protéger des canons de 20mm des blindés de transport de troupes. Hélas, ils doivent disposer de caméras thermiques car cela ne les gène nullement.
Tant pis. Après un tir soutenu, nous les chargeons sous balles et grimpons sur leurs toits. A l'aide d'un pied de biche, Beaussant ouvre la tourelle et deux hommes jettent une grenade à l'intérieur du véhicule. Blanquet et deux de ses gars font de même avec l'autre blindé.
Quand la rue est dégagée, nous tournons à la rue Clisson, perpendiculaire à la rue Jeanne d'Arc. Des coups de feu proviennent de celle-ci. Nous rejoignons donc les sections de Jack et du capitaine Grangier pour leur prêter main forte. Ils font face à un important barrage composé de sacs de sables, de herses, de hérissons Tchèques et bardé de mitrailleuses lourdes.
-On ne fait pas le poids face à eux! Me dit Jack, couché derrière un tas d'objets encombrants.
-Il faudrait les prendre à revers, mais il y a des tireurs d'élite dans tous les bâtiments à Nationale! Réponds-je.
-D'après la carte, ils tiennent la place Jeanne d'Arc, juste devant. Il s'y trouve une Église. Dans le clocher il doit y avoir un observateur qui renseigne les troupes au sol du moindre de nos déplacements. On a essayé de l'avoir, mais tous nos servants d'armes lourdes ont été neutralisés! Dit Grangier.
-Il faudrait un appui d'artillerie!
Je me tourne vers mon opérateur radio.
-Max! Mets moi en liaison avec le QG!
Quelques secondes plus tard, je porte le combiné à mon oreille :
-Ici section Sauvant, avons besoin d'un tir de mortier immédiat, avez-vous des pièces d'artillerie, à vous!
-Affirmatif! Nous avons touché trois mortiers de 120!
-Bien, je vous donne les coordonnées!
Quelques secondes plus tard, une pluie d'obus s'abat sur la place Jeanne d'Arc. Le clocher n'est pas épargné. Pendant plus de deux minutes, les positions ennemies sont pilonnées. Entretemps, j'obtiens une liaison radio avec la section de Ritchie.
Il m'informe qu'il s'est avancé jusqu'au croisement de la rue Charcot. Or, cette rue passe derrière la place Jeanne d'Arc.
Quand le tir de barrage est terminé, je demande aux sections Ritchie et Georges de faire diversion pour faire croire aux quelques défenseurs qu'ils sont pris à revers.
Lorsque les rafales de mitrailleuses se font entendre de l'autre coté, j'ordonne à mes servants d'armes lourdes d'effectuer un tir de couverture, puis tous les partisans et commandos chargent dans un grand cri guerrier.
Nous prenons vite possession des lieux. Je suis attristé lorsque je lève les yeux sur l'Église Notre Dame de la Gare qui a été sévèrement endommagée. Le clocher et une partie du toit se sont effondrés et des impacts parcourent la façade. Tous les ennemis sur place neutralisés, nous reprenons la route sans perdre de temps. Il est déjà deux heures de l'après-midi.
04/05/11 à 18:58:24
Toujours aussi génial mec ! Merci pour cette suite !
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