Le petit Jean-Roger est seul dans la salle de classe avec son institutrice.
Il dessine, sa mère est encore en retard pour venir le chercher.
Après quelques minutes, il entend quelqu'un parler dans le couloir à coté de la salle.
C'est sa mère qui s'excite au téléphone. Elle est journaliste.

- Écoutes grosse merde sur patte de trou du cul, je suis très objectif, je me permet de relater les fait ! Petite bite d'enculé de rédacteur, si tu touche ne serait ce qu'une ligne
de cette article je te fait bouffer ton zizi. PD ! ... C'est ça raccroche petite bite ! .... Fait chier... (

Rachel rentre dans la classe et lance un regard gêné à l'institutrice, puis à son fils.

- Salut.

Jean Roger se lève, et d'un regard noir prend son dessin et passe énerver devant sa mère.

- Salut... pétasse.

Rachel sourit d'un regard niais et se tourne vers l'institutrice.

- ... hum... désolé pour le retard.
- C'est pas grave. :)

- Je t'attend dans la voiture.
- Dégage petit con.

- Auriez vous un moment mademoiselle Keller ?
- Non, et appelez moi Rachel.
- Je vous en pris, asseyez vous.

Les deux femmes prennent place sur une petite table.

- Votre fils est très indépendant, n'est ce pas ?
- Ça vous l'avez dit, mais il est surtout très con.
- Il se débrouille toujours tout seul comme un grand...
- Ah ça ! Il se dérouille bien pour me broyer les ovaires tous les jours.
- Mademoiselle Keller.. heum...
- Rachel, connasse.
- J'ai sus que Jean Roger avait récemment perdus sa cousine.
- Oui je fais de mon mieux pour lui trouver une bonne nounou.
Elles ont toutes peur de lui, en remarque je les comprend, il a vraiment une gueule à faire gerber un rat.
- Non, c'est pas ça que je voulais dire. Je sais que c'est difficile...
- Prend ton temps grosse conne.
- J'ai crus comprendre qu'ils étaient très proches.
- A la limite de l'inceste.
- Jean Roger et sa cousine...
- Oui, chaque semaine, elle passait plusieurs soirées avec lui.
- Est ce qu'il vous a parlé de sa mort ?
- Il n'est pas du genre très bavard. De toute façon s'il parle trop j'ai pris l'habitude de lui talocher la tête.
- Cela ne signifie pas forcement qu'il n'a rien à dire.
- Je sais, mais s'il dit je lui explose ses dents.
- Je crois qu'il communique d'une toute autre façon... et toute aussi criante. J'ai quelque chose à vous montrer.

L'institutrice tend plusieurs dessins à Rachel.
Ils sont très étranges et flippants.
Sur l'un on peut voir une fille toute nue se toucher les nénés et sucer des pénis de pleins de garçon différents au fond d'une tombe creusé dans un cimetière.

- C'est sa cousine, c'est Katty.
- Mademoiselle Keller, ces dessins m'inquiète beaucoup.
- J'apprécie votre sollicitude, mais mon fils vient de perdre son meilleure coup il y a tout juste trois jours.
Il essaie d'en faire le deuil, c'est normal.
- Oui, je comprend bien mais ces dessins sont...
- ... c'est sa façon de dire sa douleur, ça façon de s'exprimer, vous le disiez tout à l'heure.

Rachel se lève.

- Il s'en sortira.

Elle se dirige vers la sortie de la salle de classe.

- Attendez... vous disiez que Katty est morte il y a trois jours ?
- Oui, pourquoi ?
- Jean-Roger a fait ces dessins il y a une semaine.

Rachel fronce les sourcils. Fin de la scène.