Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Back To Universe (Rewrite)


Par : Games
Genre : Science-Fiction, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 6


Publié le 30/11/2012 à 20:52:46 par Games

Ma voiture à cellule énergétique s’arrêta devant ce qui fut un portail barrant une entrée cinglée de deux piliers recouverts de crépi gris souris où l’on pouvait apercevoir ça et là les briques de l’armature à travers l’épais fouillis de lierre sauvage et de liane. Ma main poussa le battant rouillé qui tomba aussitôt sur le sol poussiéreux. Je levais lentement la tête pour observer le bâtiment qui se trouvait devant moi. Une petite maison, adossée d’un garage, dans le même état dans laquelle je l’avais laissé des années plus tôt. Un vrai plaisir de retrouver ma vieille bâtisse ! Un sourire emprunt de nostalgie me parcouru rapidement les lèvres, refaisant surgir des souvenirs de mon vieux foyer. Celui-ci semblait avoir été figé dans le temps et ressemblait à une vieille photographie de paysage pour carte postale.

Je franchis l’ouverture, jetant un coup d’œil à la rue déserte et à ma voiture. La végétation me parue soudainement beaucoup plus dense. Malgré son apparence étouffante, elle s’était étrangement arrangée, se dispersant en des rangs uniformes comme des soldats pendant un défilé. Mais rien ne laissait penser un quelconque passage de l’homme. En effet, pas de trace de sillons ni d’installations hydrauliques ou même de simples empreintes de pas conservées dans la boue épaisse et sèche qui recouvrait l’espace entre les rangées. Je continuais à marcher dans cet environnement étrange, cherchant maintenant un semblant d’indice quant à la direction de ma bâtisse. Soudain elle apparut. Grise et élancé, touchant le ciel de son toit rouge argile aiguisé. Les escaliers de la cave descendaient devant moi. Celle-ci se trouvait sous les fondations de la maison. Je n’y étais jamais descendu. Une étrange atmosphère s’en dégageait. De plus, la porte était verrouillée par un cadenas robuste lorsque j’étais partit.

Il n’y avait pas de cadenas.

Je posai un pied sur l’une des dix marches qui m’amèneraient en bas. J’étais confronté à la peur qui me disait de partir mais la curiosité se battait elle aussi. Sans le remarquer, Mes jambes m’avaient guidé jusqu’en bas et je faisais face à la porte en bois vert-de-gris miteuse qui me séparait de mon but. J’étais attiré, inexorablement, par cette porte. Chaque mouvement allait dans son sens.

Je collais le plus lentement possible mon oreille contre le bois pourris. Il n’y avait qu’un léger battement qui se répercutait dans le silence. Je poussais la porte.


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