Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Back To Universe (Rewrite)


Par : Games
Genre : Science-Fiction, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 17/02/2012 à 20:34:09 par Games

Bon, je me remet lentement à l'écriture. Je réécris un vieux texte qui date de mon entrée sur NF sous un autre pseudo (winner_is_dead.

Pour ceux que ça intéresse de tenter de lire la première version, c'est par là que ça se passe :d)

http://noelfic.fr/integrale.php?titre=6952&chap=1

Bonne lecture à vous !





La côte était dure à monter mais je voulais y arriver. Mon vélo poussait des grincements de douleur au fur et à mesure que je grimpais la longue pente. Le ciel resplendissait de milliers d’étoiles.

Depuis que j’étais en maternelle, je m’intéressais aux étoiles et tout ce qui porte au-dessus de notre atmosphère. J’y trouvais un véritable puits de rêve et de connaissance, épatant de plus en plus ma famille et mes amis. Je venais chaque soir depuis six ans sur cette haute montagne et comme par magie, un observatoire s’y était construit faisant grandir en moi des rêves encore plus fous. Le complexe n’était pas très grand à vu d’œil mais ils avaient creusé un immense dédale de pièce et de couloir dont leur intérêt m’était totalement inconnus. Malgré cette installation titanesque, on ne voyait guère plus qu’une dizaine de personne aller et venir et une vingtaine de voiture sur le parking de service. Cette nuit là, le complexe était entièrement éteint.

L’envie en venait à son comble lorsque j’installai tout mon matériel dans la clairière. Il n’y avait aucune pollution lumineuse, le ciel était parfait. Je commençais à scruter la voûte céleste, marquant mes points de repères pour ne pas nous perdre dans cette immensité cosmique où l’espace et le temps ne font qu’un. De longues minutes s’écoulèrent, mais je ne perdais pas patience. Soudain, je repérais un quasar. Une étoile tournant extrêmement vite et émettant à chaque tour un faisceau de rayon gamma surpuissant. Vue de la Terre, ce n’est juste qu’un point qui clignote. Mais là, c’était d’une intensité telle, que je décrochais vivement de la lunette pour me frotter les yeux en poussant des jurons. La tête toujours penché vers le sol, je remarquais une lumière vive qui clignotait, projetant l’ombre de ma lunette et de moi-même sur le sol rocailleux de la clairière. Je levais lentement la tête vers le ciel, face au phénomène auquel j’étais confronté. Le ciel s’était illuminé, toutes les étoiles scintillaient avec énergie. Cet étincellement se fit de plus en plus vivement. Je pris même mes lunettes de soleil qui trainaient dans mon sac. J’observais ce phénomène pendant une bonne dizaine de minute puis survint un éclatement de lumière, toutes les étoiles se mirent à imploser à la même seconde et tout cela dans un silence des plus profonds. Lorsque je retirais mes mains de mes yeux encore éblouies, je ne vis que le néant au-dessus de moi. Certes, l’environnement qui m’entourait était toujours présent. Mon matériel, mon vélo, la clairière, l’observatoire, la vallée où je pouvais distinguer ma ville, tout était en place mais les étoiles, elles, ne remplissaient plus l’espace au-dessus de la Terre. J’aurais pu penser à une hallucination à cause de la vive lumière qui emplissait ce même espace précédemment mais après plusieurs minutes de repos pour mes pupilles, je ne pouvais toujours rien voir au-dessus de ma tête. J’entrepris de scruter le ciel avec ma lunette, histoire de trouver au moins un indice de ce phénomène irréel, hallucinant et de tous les superlatifs du même genre que je pourrais utiliser pour qualifier cet événement.

Étrangement, je jetais un coup d’œil vers l’observatoire resté encore sombre comme si une intuition m’avait fais sentir que le problème venait de là. Toujours en jetant des vues sur cet étrange bâtiment, j’escaladais la piste sablonneuse qui menait jusqu’au portail gris métallisé condamnant l’accès à l’édifice. La bruyère et les pins parasols dansaient autour de moi, ballotés par le vent. Je me figeais devant le portail. Une idée me traversa l’esprit, pensant que c’était peut-être une mauvaise idée de franchir illégalement une zone interdite. Puis mon audace repris-le dessus. J’enjambais la barrière puis marcha furtivement en regardant dans tous les coins pour capter toutes traces d’activités qui se dégageaient du bâtiment. Mais rien, pas une poussière ne bougeait sur le parking. Mon adrénaline commençait à monter, j’avais chaud et mon pull aux teintes rougeâtre se dissimulait mal. Je revins sur mes pas, ressauta la barrière puis couru vers mon matériel et mon vélo que j’avais laissé dans la clairière très sombre. Sans la lumière de la lune et des étoiles, j’eu beaucoup de mal à me repérer dans cette inhabituelle obscurité. L’herbe était humide, le vent était bien plus chaud qu’au début de cette étrange nuit. Je levais mon pull, presque humide de ma transpiration. Je rangeais lentement mon matériel, tournant la tête quelques fois vers la voûte céleste pour tenter de déceler des traces de nos étoiles disparues. Je me décidais à ne pas monter dans cet observatoire, il se faisait tard et mon statut civil ne m’autorisait sans doute pas à franchir en toute légalité cette barrière sans permission.


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