Back To Universe (Rewrite)
Par : Games
Genre : Science-Fiction , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 24/02/12 à 21:43:11 par Games
Je dévalai rapidement la route bitumineuse qui menait jusqu’au centre ville. Celui-ci était étrangement silencieux. Même à une heure si tardive, quelques voitures circulaient normalement sur l’autoroute et l’avenue principale. Cette nuit là était d’un calme presque effrayant. Jusqu’ici, j’avais l’habitude de la solitude prolongée mais à ce moment j’eu un frisson d’isolement.
Je dépassais le portail vert de gris et partiellement rouillé qui me servait d’entré et me rendis jusqu’au garage qui adossait la maison. Je vérifiais toujours le ciel du coin de l’œil.
J’étais propriétaire d’une vieille habitation construite pendant la seconde guerre mondiale. Fait très étonnant de la part d’une si belle et solide bâtisse. C’était une petite demeure, qui tombait en ruine certes, mais que j’avais rendue confortable et l’avais organisé de façon à ce qu’elle soit la plus spacieuse possible. Elle avait plus l’allure d’une tour vue de dehors. La première fois que je l’ai visité, elle m’avait parue comme une maison hantée. En effet, cela avait été le repère de quelques toxicomanes pendant de nombreuses années et que selon les archives de la mairie de la ville, la maison n’avait plus été habité depuis les années soixante. Lorsque j’étais entré, il y avait un sol jonché de détritus, de traces de sang, de bouteilles d’alcools vides et crasseuses, d’une formidable couche de poussière ainsi que de seringues à l’apparence plus que douteuse. Quand j’eu décidé de m’attaquer aux papiers peints dans l’une des trois pièces encore plus crasseuses du second étage, j’avais trouvé enfoui sous de nombreuses couches de poussière et de tapisserie moisie qui laissaient indiquées leur âge, un étrange dessin qui m’avait captivé pendant quelques minutes. J’étais resté concentré, fixant cette gravure et essayant d’en trouver la signification. Ce dessin se trouvait à environ une cinquantaine de centimètre du sol, d’une taille approchant le mètre cinquante et d’une largeur équivalente, peut-être à peine inférieure. Cette reproduction représentait cinq octogones emboîtés les uns dans les autres du plus petit au plus grand et reliés entre eux par des lignes qui passaient par leurs coins. Mon impression était que je me trouvais devant un tunnel dont la perspective était si bien représentée que j’avais le sentiment d’être aspiré. Ce qui m’avait intrigué le plus, c’était les mesures annotées le long des lignes transversales. Elles indiquaient des valeurs à l’ordre de l’année lumière. J’étais tout de suite redescendu sur Terre en riant intérieurement, me disant que ce n’était juste que le délire d’un hippie en soif de rêve et rempli de dope jusqu’aux oreilles. Ce fut la seule intéressante « découverte » que je fis lors de mes travaux dans cette singulière habitation.
Je tournais la clé dans les trois verrous de titane puis me glissa rapidement dans la tiédeur de mon foyer. Je voulais à tout pris m’endormir dans mon lit pour une fois. J’avais l’habitude de sombrer dans mon confortable canapé en tissu, le nez dans un livre ou en regardant une émission d’astronomie à la télévision. J’étais plus fatigué que d’habitude m’obligeant à me tenir fermement aux murs blancs cassés et aux meubles en plastiques gris pour ne pas tomber. Mes paupières se fermaient lentement mais je les rouvrais rapidement, évitant ainsi de m’étaler de tout mon long au beau milieu du couloir. Je lâchais mon matériel encore dans ma main gauche puis lança mon sac dans la chambre qui se trouvait sur ma gauche. J’avais la tête qui tournait, de plus en plus violemment. Je ne pensais plus qu’à me coucher et à sombrer dans les bras de Morphée. Je me cognais à une étagère en hauteur, ce qui me fit encore plus chanceler. Tous mes sens se perdaient, ma vue s’assombrissait. J’eu des nausées en voyant ainsi le monde tourner autour de moi. Je m’agrippais à la porte blanche de ma chambre, laissant mes chaussures traîner sur l’escalier. Ma tête allait éclater, je le sentais. Puis dans un dernier assombrissement, J'aperçu une ombre élancée qui se trouvait en face de moi, me contemplant calmement. Etait-ce le fruit de mon imagination ?
Petite anecdote:
- La description de la maison aussi bien sur le plan historique que matériel (le dessin toussa toussa) est entièrement vrai. Je me suis appuyé sur des faits bien réel.
Je dépassais le portail vert de gris et partiellement rouillé qui me servait d’entré et me rendis jusqu’au garage qui adossait la maison. Je vérifiais toujours le ciel du coin de l’œil.
J’étais propriétaire d’une vieille habitation construite pendant la seconde guerre mondiale. Fait très étonnant de la part d’une si belle et solide bâtisse. C’était une petite demeure, qui tombait en ruine certes, mais que j’avais rendue confortable et l’avais organisé de façon à ce qu’elle soit la plus spacieuse possible. Elle avait plus l’allure d’une tour vue de dehors. La première fois que je l’ai visité, elle m’avait parue comme une maison hantée. En effet, cela avait été le repère de quelques toxicomanes pendant de nombreuses années et que selon les archives de la mairie de la ville, la maison n’avait plus été habité depuis les années soixante. Lorsque j’étais entré, il y avait un sol jonché de détritus, de traces de sang, de bouteilles d’alcools vides et crasseuses, d’une formidable couche de poussière ainsi que de seringues à l’apparence plus que douteuse. Quand j’eu décidé de m’attaquer aux papiers peints dans l’une des trois pièces encore plus crasseuses du second étage, j’avais trouvé enfoui sous de nombreuses couches de poussière et de tapisserie moisie qui laissaient indiquées leur âge, un étrange dessin qui m’avait captivé pendant quelques minutes. J’étais resté concentré, fixant cette gravure et essayant d’en trouver la signification. Ce dessin se trouvait à environ une cinquantaine de centimètre du sol, d’une taille approchant le mètre cinquante et d’une largeur équivalente, peut-être à peine inférieure. Cette reproduction représentait cinq octogones emboîtés les uns dans les autres du plus petit au plus grand et reliés entre eux par des lignes qui passaient par leurs coins. Mon impression était que je me trouvais devant un tunnel dont la perspective était si bien représentée que j’avais le sentiment d’être aspiré. Ce qui m’avait intrigué le plus, c’était les mesures annotées le long des lignes transversales. Elles indiquaient des valeurs à l’ordre de l’année lumière. J’étais tout de suite redescendu sur Terre en riant intérieurement, me disant que ce n’était juste que le délire d’un hippie en soif de rêve et rempli de dope jusqu’aux oreilles. Ce fut la seule intéressante « découverte » que je fis lors de mes travaux dans cette singulière habitation.
Je tournais la clé dans les trois verrous de titane puis me glissa rapidement dans la tiédeur de mon foyer. Je voulais à tout pris m’endormir dans mon lit pour une fois. J’avais l’habitude de sombrer dans mon confortable canapé en tissu, le nez dans un livre ou en regardant une émission d’astronomie à la télévision. J’étais plus fatigué que d’habitude m’obligeant à me tenir fermement aux murs blancs cassés et aux meubles en plastiques gris pour ne pas tomber. Mes paupières se fermaient lentement mais je les rouvrais rapidement, évitant ainsi de m’étaler de tout mon long au beau milieu du couloir. Je lâchais mon matériel encore dans ma main gauche puis lança mon sac dans la chambre qui se trouvait sur ma gauche. J’avais la tête qui tournait, de plus en plus violemment. Je ne pensais plus qu’à me coucher et à sombrer dans les bras de Morphée. Je me cognais à une étagère en hauteur, ce qui me fit encore plus chanceler. Tous mes sens se perdaient, ma vue s’assombrissait. J’eu des nausées en voyant ainsi le monde tourner autour de moi. Je m’agrippais à la porte blanche de ma chambre, laissant mes chaussures traîner sur l’escalier. Ma tête allait éclater, je le sentais. Puis dans un dernier assombrissement, J'aperçu une ombre élancée qui se trouvait en face de moi, me contemplant calmement. Etait-ce le fruit de mon imagination ?
Petite anecdote:
- La description de la maison aussi bien sur le plan historique que matériel (le dessin toussa toussa) est entièrement vrai. Je me suis appuyé sur des faits bien réel.
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