Alors chacun prit une arme, Gween await pwit un M4, Suicide-Snake avait prit un sniper, et moi j’avais pris un M4 aussi. Francis Bot (Arrêtez de rire !) avait prit un fusil à pompe, on le reconnait bien là, canaille de Francis ! Ha ha ha. Sacré coquin. Les autres membres du groupe n’avaient que des pistolets (Ouais, y a que les PGM qui ont des armes potables m’voyez ?). Et alors on se faisait tous face, prêt à tuer, la rage dans le corps et l’esprit, quand quelqu’un fit une remarque on ne peut plus pertinente.

« On doit pas buter les roux ? ». Cette affirmation déguisée en question (C’était une super héroïne, fallait pas la reconnaître), était en vérité la vérité, aussi choquante que cela puisse paraitre. Alors on reforma la ligne, ou plutôt on la forma parce que ce n’était pas une ligne, mais le gros bordel organisé. Les roux voulaient nous manger, on le voyait bien à leurs yeux, et à la lueur qui y brillait, lueur qui disait « Bonjour », puis « Je vais vous manger ». Certains d’entre nous, les gentils, qui voulaient répondre « Ne nous mangez pas, on est pleins de cholestérol ! » n’avez pas pu, car ils n’avaient pas de cholestérol, qu’ils ne savaient pas prononcer ce mot, et qu’ils s’étaient fait descendre, tous, sans sommation nulle, de la part des autres membres des gentils.

Alors El Duel commença. Les plus nuls d’entre nous courraient, puis s’allongeaient sur le sol quand ils croisaient un roux (ceux qui auront joué aux différents Call Of Duty en ligne comprendront assez bien, les autres tapez dans vos mains, faites deux fois le tour sur vous-même, et vous comprendrez combien vous êtes candide, et que vous avez paru l’air con, ou autiste, c’est à votre choix, barrez la mention inutile, l’une n’excluant pas l’autre).

Dans ce combat, les dires et les balles (et les fusées) fusaient. On entendait des « Bachibouzouk », « Tireur d’eau douce », « Chasse poulet », « N00B ! », « Bonjour ! », « Vous prendrez bien un peu de thé ? », « Non, je risque d’être décontracté ! », « deux points hap deux points », « Lol te jette pas sur ma grenade », « une chaussette peut en cacher une autre », « je suis ton père », « coucou tu veux voir ma bite ? », « Bon, c’est bientôt fini ? », « Aller vient, c’est bientôt la fin », « Vient sonner le tocsin », « DING DONG ! DING DONG ! », « DONNEZ-MOI DE L’ARGENT ! », « Tapenade noire ! », « GINGERS DO HAVE SOULS ! ». Et Jean passe.

Je peux dire que, six jeunes m’abusent, la bataille était sanglante. Et un soleil rouge se lève car beaucoup de sang a du couler cette nuit, mais comme je l’ai dit avant, oui, ça a saigné, donc c’est une certitude, le soleil est rouge, mais en vrai, il n’est pas jaune, c’est juste que la couche laisse passer certaines couleurs, c’est un filtre, et donc il est jaune pour nos yeux, et donc en fait il est blanc. Bravo pour cette information de taille. Maintenant, sortez vos crayons, et une feuille, interrogation surprise.

Une fois la bataille finie, on a bien rigolé, parce que c’était drôle. Putain, je ne sais pas comment finir ce chapitre. Peut-être qu’il ne finira jamais ! Le plus simple reste encore de raconter la suite de la bataille, donc je vais le faire. A la fin, on était tous assis sur une voiture, en riant, le groupe était encore complet, malheureusement. Porc-épique n’était pas redevenu le membre le plus idiot, malheureusement, et pour fêter notre victoire, nous voulions tous aller au cinéma, voir un film trop bien, mais comme les cinémas étaient fermés (C’est l’aube, je vous le rappelle), on s’est rabattu sur la maison d’un des membres du groupe, qui serait ClemHW. Prochain chapitre, donc, chez ClemHW.

A la prochain les loulous et les lascars ! Comme dirait Franck, prenez soin du rock’n’roll !