<h1>Noelfic</h1>

Julie et moi


Par : Ptite_Princess

Genre : Sayks

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 36

Publié le 04/10/08 à 19:57:00 par Ptite_Princess

Il y avait trois voitures garées devant chez Ben que je ne connaissais pas. Il y devait y avoir du monde!
La musique résonnait depuis l'extérieur. Anto m'ouvrit la porte et me laissa passer. J'entendais beaucoup de voix, des rires, des rires de mecs... Je regardais Anto dans mon dos, un peu tendue, il me pris doucement par la taille et me poussa en avant avec un petit "- Aller, soit pas timide." Je savais pas trop, j'avançais d'un pas mal assuré pour rentrer dans le salon. Il y avait cinq gars qui se marraient, assis sur les fauteuils qui me tournaient le dos, un grand sofa et deux petits fauteuils. Sur celui de droite, il y avait Ben... avec une fille sur ses genoux... Les autres filles, il y en avait quatre en tout, étaient en train de papoter dans la cuisine. Il y avait de l'alcool sur les tables, des bières, mais aussi du whisky et de la vodka avec des jus de fruits. Des verres en plastique trainaient un peu partout, plus ou moins vides. La fumée de cigarette s'élevait des cendriers. La musique était forte.

Ben était en train de rigoler à une blague d'un autre gars. Il avait une canette de bière dans la main, et de l'autre, il caressait le dos de cette fille, Carole. Je la détestait déjà sans la connaitre! Elle aimait ça, chuchotait des choses à son oreille, et lui donnait des petits baisers dans le cou. Ça me faisait mal. Je l'avais déjà vu ramener des filles, belles comme Carole. Toujours des "filles de la plage" m'avait dit Julie, elles venaient cueillir les surfeurs à la sortie des rouleaux! Elles étaient mince, féminines, aguicheuses, elles savaient qu'elle plaisaient aux garçons. Mais les voir rentrer chez lui n'avait rien de comparable à le voir fricoter avec ces filles et y prendre du plaisir! J'avais mal et même si je savais qu'il n'y aurait rien avec lui, j'étais touchée en plein dans ma poitrine. Son numéro de la veille... c'était pas ce que je croyais... Il voulait seulement agir en temps que "grand frère". Je lui avais rien demander! ... J'avais tellement envie de pleurer. Il disait qu'Anto allait me faire souffrir, mais là, c'était lui qui me faisait du mal, même si c'était inconscient... J'avais un sentiment tout nouveau qui naissait en moi, un mélange de profonde tristesse d'avoir cru qu'il m'aimait, de jalousie en voyant cette fille se coller à lui, et de ... vengeance. Il la regardait avec son beau sourire, elle passa sa main dans sa nuque, et l'embrassa.... Les autres gars sifflaient ou se marraient... Mon cœur s'est brisé.

Anto dit:
"- Hey! Faut pas vous gêner ! Ya des hôtels pour ça! ahahah!" Il riait, les autres aussi.
Ben fit un doigt à Anto alors qu'il embrassait toujours la fille. Puis une fois fini, il se retourna avec un grand sourire pour dire quelque chose, mais... quand il me vit il changea de tête.
"- So... Sophie? Il était embarrassé. Il arrêta instantanément de caresser la fille. Elle tiqua.
- Salut, dis-je très froidement.
J'avais décidé de l'ignorer et/ou d'être glaciale. Je resterais avec Anto, j'allais m'amuser et ne pas penser à lui. Et puis, s'il avait quelque chose à me dire à propos de sa sœur, je lui dirais d'aller se faire foutre.
Ben voulu dire quelque choses, mais Carole pris vite la parole. Elle avait une voix un peu cassé par la cigarette, mais assez douce et sûr d'elle.
"- Alors Anto, c'est ton "petit oiseau"? Elle avait un ton un peu énervant, ironique. Elle savait ce qu'il se passait avec Anto, il devait lui en avoir parler. J'avais un peu honte. Lui avait-il parler de tout?
- Ta gueule Carole! On peut rien te dire, putain! Il avait l'air un peu embarrassé, et elle se marrait. Mais j'étais rassurée de voir qu'Anto l'avait remis en place.
Ben me regardait toujours stupéfait. Il était gêner. Il poussa Carole en se levant, ce qu'elle pris mal, alla prendre une bière et vint vers Anto et moi.
"- Tiens, maintenant que tu es là...
- Merci. J'en ai déjà une!
Je bus celle qu'Anto m'avait donné, et alla voir dans la cuisine s'il y avait pas un placard à analyser pendant deux heures.
La cuisine me cachait des autres, j'étais face à un mur, la main pour m'appuyer. Mon cœur battait à mille à l'heure... J'étais si triste. Je bus encore. Les trois filles qui papotaient, et que je découvrais pour la première fois, me regardèrent d'un air bizarre. Elles me dirent "salut". Je me retournais un peu en sursaut, trop absorbée par mes pensées, puis je répondis dans un murmure. Ensuite, la tête en arrière, je me posais quelque minutes contre le mur. J'entendais à travers la porte battante leur conversations.
"- Tu déconnes Anto! Tu aurais pu me prévenir qu'elle venait!
- Tu m'as dit que je pouvais amener qui je voulais. Alors me voici.
- Avec son "petit oi...
- Ta gueule Carole! Dirent-ils en même temps.
- oh ça va, c'est qu'une gamine. Tu te la fait et on n'en parle plus...
Elle faisait exprès de me traiter comme un objet. Et en plus elle faisait monter les tensions cette conne! Elle enchaina de plus belle, sans doute vexée de s'être faite remballée par les deux en même temps.
- Quoi? Me dit pas que tu veux te la faire aussi Ben? T'es avec moi ce soir je te signal, et je partage pas. Enfin... pas avec les petits boudins.
Elle avait un ton sarcastique... je la détestais, et je détestais qu'elle parle comme ça de moi.
- Parle pas comme ça d'elle, ok?! C'est pas une racoleuse, elle. Anto prenait ma défense.
- Bon c'est bon, Carole tu me laisse discuter deux minutes avec Anto, et tu t'arrêtes de cracher sur Sophie. C'est l'amie de ma sœur, et je la connais depuis qu'on habite ici. Alors tu la lâches.
Quant à toi Anto, viens avec moi par là, j'ai deux mot à te dire."
J'entendis la porte d'entrée se fermer, et le brouhaha recommencer dans la pièce d'à coté. Carole rigolait avec les autres gars. Elle avait pas l'air de se prendre la tête. Je continuais à boire. Les trois filles, Sarah, Chloée et Stéphanie, me voyaient dans un sale état, alors elles discutèrent avec moi pendant un moment pour me remonter le moral.
Puis la soirée suivit son cours comme si l'introduction n'avait pas eu lieu. Anto était revenu me voir. Il montrait bien aux autres que j'étais à lui. Il m'avait glissé des mots gentils à l'oreille. Et quand on était assis à coté, il me touchait discrètement la main ou la cuisse. J'étais contente. Je buvais, discutais, buvais encore. Au bout d'une heure, je commençais à être à nouveau excitée. C'est fou ce que l'alcool peut nous faire voir les choses autrement et amplifier chaque sensations. Les filles étaient super sympa. On rigolait bien. J'évitais Ben toute la soirée, et même si Carole me lançait des regards méprisant, je les ignorait. Je ne pensais qu'a une chose: Anto.

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