Anto fut ponctuel. Il était devant ma porte à 22h. Comme il était beau! Il s'était habillé avec une chemise noir serré au corps et un jean, ça le changeait de ses shorts et T-shirt! Il avait belle allure. En ouvrant la porte, j'eus un petit frisson en le voyant.
"- Bonsoir, petit oiseau.
- Bonsoir, dis-je un peu impressionnée.
- T'es vraiment trop jolie.... C'est pas le corset que tu avais le premier jour où je suis arrivé?
Il s'en souvenait? Il m'avait remarqué depuis le premier jour alors... ce qu'il avait dit n'était pas juste pour déconner.
- Merci, dis-je sous son intense regard noir.
- Tiens! J'ai amener ça pour toi.
Il me tendit une des deux bières qu'il avait dans les mains. J'aimais pas trop la bière, j'aime toujours pas d'ailleurs. Mais je trinquais avec lui et bus deux gorgées. Il me regarda avec un petit sourire. Il était moins arrogant qu'à l'accoutumée. Ça me plaisait.
Je le regardais vivement. Il pris ma main et me la caressa du bout des doigts. J'avais des frissons dans tout le corps d'être à son contact! Il but une deuxième fois. Puis se pencha doucement vers moi. Je sentais son souffle et son parfum. Il alla embrasser mon cou. J'avais les yeux fermé, je sentais sa présence et son corps si fort par rapport au mien, je me sentais bien. Il remonta sur ma joue, et m'embrassa le bout du nez. Mes lèvres et ma langue picotaient, j'avais envie qu'il m'embrasse. Il dit d'une voix tendre que je ne lui connaissais pas encore:
"- Bon, on y va ma douce? C'est pas que je n'apprécie pas ce petit moment entre nous sur ton palier, mais la fête a commencé alors on devrait peut être aller faire un tour, non? Il me sourit.
- ...hum, oui... Allons y."
J'étais dans les nuages. J'aimais vraiment sentir son corps si grand et si imposant par rapport à moi. Je me sentais apaisée, sereine. Je fermais la porte, puis il me pris par la taille et me retourna face à lui. J'étais dans ses bras. Il me souriait. Il approcha sa tête doucement, et m'embrassa. Sa langue avait un gout chaud et tendre. Il prenait son temps. Je frissonnais. J'étais détendue. Bien. Je ne savais pas si c'était le contact avec un mec ou avec lui qui me procurait cet effet, mais c'était fort.
"- Bon, on y va?
- .. mmm.. oui.
- Tu es tendue?
- non, non, ça va.
- Alors, allons y. Il pris ma main et commença à descendre les trois marches de mon palier. Nous allions à la fête.