Le flic, le génie et l'inconnue.
Par : WhatCanIDo
Genre : Polar , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
3.
Publié le 14/08/12 à 14:44:30 par WhatCanIDo
3. Le roc.
Un homme court au clair de lune dans la nuit de Paris. Un homme qui n'aime pas être accompagné, un fou qui fantasme sur sa solitude, un vagabond hystérique, qui travaille maintenant dur jour et nuit sur sa condition physique dans le but d'acquérir une force surhumaine.
Sa constitution naturelle déjà assez avantageuse ne lui suffit pas.
Tous les soirs quand sa famille demeure endormie, il prend les clés de l'appart' et s'en va suer jusqu'à l'agonie et terrasser ses jambes dans des kilomètres de course dingues où il y bosse son endurance et sa vitesse, cruciale pour la suite. C'est Kurt.
Kurt n'a pas d'amis. Il vit dans le septième arrondissement, lieu qu'il déteste pour les mentalités bourgeoises de ses proches. Il se prend pour un guerrier solitaire. Sa deuxième règle en or : Ne faire confiance à personne. Nobody. Lui seul doit être en possession de ses plans diaboliques et apocalyptiques. Il définit cette devise par ce slogan évasif : L'allié, c'est la trahison.
Il est au courant que la solitude vous ronge, mais Kurt est une bête. Pas seulement physique, mais mentale. Son cerveau est un roc, capable d'encaisser les coups les plus lourds.
Son cocon et son isolement ne la tracasse absolument pas, bien au contraire, il en est complètement fan. Etre seul, c'est éviter le conflit, c'est partager ses envies avec soit même, c'est ne pas faire d'erreur, c'est être fort dans sa tête, c'est conserver ses pensées. Quand on est seul, le mot maître est le silence.
En plus de sa résistance psychique indéniablement extraordinaire, Kurt est aussi un titan de physique. Il n'a pas encore eu l'occasion de se mesurer à quelqu'un mais son punching-ball lui suffit.
Chaque jour, il cogne dedans d'un nombre de fois incalculable et ce avec une force dépassant toute limite. Les altères sont également ses amis. Il les pratique à longueur de journée, de même que les pompes, abdos et autres, pour cacher sa minceur et métamorphoser sa maigreur en force.
Mais ce qui booste le plus la robustesse de Kurt, c'est sa rage considérable qui hiberne en lui constamment. Une rage provoquée par la sottise incontestable de sa famille. Une rage supérieure à n'importe quoi de vivant sur terre. Une rage inconcevable que vous ne pouvez imaginer, vous derrière votre PC. Chaque droite qu'il inflige à son punching-ball, il l'imagine dans la tête de son con de père, son enfoiré de frère, sa salope de soeur et sa pétasse de mère.
Le moment où leur correction viendra, il l'attend impatiemment. Quand il sera temps, que la métamorphose aura eu lieu, que la transformation sera actée, il frappera un grand coup et sèmera la zizanie dans les services de police. Il en rêve. Mais avant, il doit finaliser son terrifiant projet qu'il mettra en oeuvre dans les prochains jours.
------------
Il est tard. Deux heures et trente-cinq minutes du matin précisément, d'après la montre de Kurt. Il a transpiré comme un animal. Sa préparation athlétique est parfaite. Encore deux ou trois améliorations à faire dans son plan, et tout sera bon. Les muscles sont chauds comme la braise. Doucement, il enfonce la serrure dans la porte de l'appartement. Il y entre, le referme, s'offre un petit verre d'eau fraîche, puis monte à l'étage. Avec une prudence extrême, il entre dans la chambre de ses parents.
Le vieux con ronfle profondément, le bide à l'air. Ca pue horriblement. La poufiasse dort vivement, les cheveux ébourrifés comme pas possible. Cette vieille peau.
Kurt les contemple, pensif. Il les observe et les imagine déjà dans leur tombe, ces salauds.
Il jure intérieurement puis referme la porte.
Il s'infiltre chez Kylian. Quelle merde celui-là. Etonnement il n'est pas en train de jouer. Non, il dort par terre. Il a du s'écrouler de fatigue après quarante-huit heures d'éveil..
Il lui fait tellement pitié que Kurt ne prend pas la peine de le regarder plus longtemps.
Sa soeur.. Le prototype même de la prostituée pure n'ayant rien dans le crâne. Cette salope ne va pas non plus tarder à crever. Profite de tes derniers jours, princesse.
Kurt rentre enfin dans sa chambre. Il tape deux-cent, trois-cent fois sur son défouloir, nommé Punching-Ball, avant de tomber dans son lit. Il ne met que quelques secondes à s'endormir, assommé. Il se sent terriblement vaseux. Pas grave, dans quelques heures, sa hantise va se réaliser..
Un homme court au clair de lune dans la nuit de Paris. Un homme qui n'aime pas être accompagné, un fou qui fantasme sur sa solitude, un vagabond hystérique, qui travaille maintenant dur jour et nuit sur sa condition physique dans le but d'acquérir une force surhumaine.
Sa constitution naturelle déjà assez avantageuse ne lui suffit pas.
Tous les soirs quand sa famille demeure endormie, il prend les clés de l'appart' et s'en va suer jusqu'à l'agonie et terrasser ses jambes dans des kilomètres de course dingues où il y bosse son endurance et sa vitesse, cruciale pour la suite. C'est Kurt.
Kurt n'a pas d'amis. Il vit dans le septième arrondissement, lieu qu'il déteste pour les mentalités bourgeoises de ses proches. Il se prend pour un guerrier solitaire. Sa deuxième règle en or : Ne faire confiance à personne. Nobody. Lui seul doit être en possession de ses plans diaboliques et apocalyptiques. Il définit cette devise par ce slogan évasif : L'allié, c'est la trahison.
Il est au courant que la solitude vous ronge, mais Kurt est une bête. Pas seulement physique, mais mentale. Son cerveau est un roc, capable d'encaisser les coups les plus lourds.
Son cocon et son isolement ne la tracasse absolument pas, bien au contraire, il en est complètement fan. Etre seul, c'est éviter le conflit, c'est partager ses envies avec soit même, c'est ne pas faire d'erreur, c'est être fort dans sa tête, c'est conserver ses pensées. Quand on est seul, le mot maître est le silence.
En plus de sa résistance psychique indéniablement extraordinaire, Kurt est aussi un titan de physique. Il n'a pas encore eu l'occasion de se mesurer à quelqu'un mais son punching-ball lui suffit.
Chaque jour, il cogne dedans d'un nombre de fois incalculable et ce avec une force dépassant toute limite. Les altères sont également ses amis. Il les pratique à longueur de journée, de même que les pompes, abdos et autres, pour cacher sa minceur et métamorphoser sa maigreur en force.
Mais ce qui booste le plus la robustesse de Kurt, c'est sa rage considérable qui hiberne en lui constamment. Une rage provoquée par la sottise incontestable de sa famille. Une rage supérieure à n'importe quoi de vivant sur terre. Une rage inconcevable que vous ne pouvez imaginer, vous derrière votre PC. Chaque droite qu'il inflige à son punching-ball, il l'imagine dans la tête de son con de père, son enfoiré de frère, sa salope de soeur et sa pétasse de mère.
Le moment où leur correction viendra, il l'attend impatiemment. Quand il sera temps, que la métamorphose aura eu lieu, que la transformation sera actée, il frappera un grand coup et sèmera la zizanie dans les services de police. Il en rêve. Mais avant, il doit finaliser son terrifiant projet qu'il mettra en oeuvre dans les prochains jours.
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Il est tard. Deux heures et trente-cinq minutes du matin précisément, d'après la montre de Kurt. Il a transpiré comme un animal. Sa préparation athlétique est parfaite. Encore deux ou trois améliorations à faire dans son plan, et tout sera bon. Les muscles sont chauds comme la braise. Doucement, il enfonce la serrure dans la porte de l'appartement. Il y entre, le referme, s'offre un petit verre d'eau fraîche, puis monte à l'étage. Avec une prudence extrême, il entre dans la chambre de ses parents.
Le vieux con ronfle profondément, le bide à l'air. Ca pue horriblement. La poufiasse dort vivement, les cheveux ébourrifés comme pas possible. Cette vieille peau.
Kurt les contemple, pensif. Il les observe et les imagine déjà dans leur tombe, ces salauds.
Il jure intérieurement puis referme la porte.
Il s'infiltre chez Kylian. Quelle merde celui-là. Etonnement il n'est pas en train de jouer. Non, il dort par terre. Il a du s'écrouler de fatigue après quarante-huit heures d'éveil..
Il lui fait tellement pitié que Kurt ne prend pas la peine de le regarder plus longtemps.
Sa soeur.. Le prototype même de la prostituée pure n'ayant rien dans le crâne. Cette salope ne va pas non plus tarder à crever. Profite de tes derniers jours, princesse.
Kurt rentre enfin dans sa chambre. Il tape deux-cent, trois-cent fois sur son défouloir, nommé Punching-Ball, avant de tomber dans son lit. Il ne met que quelques secondes à s'endormir, assommé. Il se sent terriblement vaseux. Pas grave, dans quelques heures, sa hantise va se réaliser..
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