RevolutionS
Par : Breakbone
Genre : Fantastique , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 02/07/12 à 13:40:26 par Breakbone
Voilà, c’est la fin.
Je suis devant le dernier immeuble de la planète, celui qui abritait le dernier supermarché de la dernière ville au monde. La grue va le détruire lui aussi dans quelques minutes, avant d’être elle-même démontée pour oublier toute trace de notre civilisation. Mon sentiment en cet instant ? Je suis heureux, et cela ne m’était pas arrivé depuis quelques temps. Bien sûr j’ai célébré notre victoire à tous lors de la chute du dernier gouvernement il y a un an.
Mais cette fois c’est différent, c’est un évènement bien plus qu’historique. L’humanité a changé de visage et de mentalité, l’Homme a renoncé à son confort et à ses artifices pour vivre simplement, la Terre respire à nouveau, bien loin de la pollution du début du XXIème siècle. Nous n’avons pas atteint un idéal hippie comme le qualifiait les derniers dirigeants, non, nous sommes conscients que des conflits subsisteront toujours entre les hommes et que ceux-ci pourront s’amplifier et amener peut être à des guerres. Mais nous n’avons pas reculé pour autant, il vaut mieux la liberté que la paix sous conditions.
Aujourd’hui les hommes sont libres et parfaitement égaux, chacun mène sa vie comme il l’entend, sans lois ni impositions, la liberté à l’état pur, les seules règles qui existent encore sont celles de la vie en société, empêchant le meurtre, le vol ou encore le pillage des biens d’autrui. Les mentalités ont changées, bien changées ces dernières années, aucun homme ne peut imaginer qu’un autre ait du pouvoir sur lui. Comment en sommes-nous arrivés là ? C’est une histoire chaotique qui l’a permit.
La grue s’avance, ça y est, dans quelques secondes ce sera la fin et le commencement d’une nouvelle ère. Je serre Amy par la taille, elle me regarde dans les yeux, elle est heureuse et ces yeux bleus me percent le cœur encore plus que d’habitude, parce que moi aussi je suis heureux. Le conducteur de la grue nous regarde et esquisse un sourire, je lui fais signe d’avancer et dans un bruit de moteur et de ferraille l’immeuble vacille une fois, puis deux, jusqu’à tomber au sol dans un nuage de poussière et de gravats.
J’embrasse alors symboliquement Amy sur les lèvres et lui dit :
« Je t’aime, Amy. Je t’avais promis que je t’offrirais la vie dont tu rêvais, regardes c’est le cas maintenant, le monde est libre, plus rien ne se mettra en travers de notre route !
-Je t’ai toujours fait confiance mon chéri. Une fois de plus tu ne m’a pas déçue, je suis tellement heureuse, moi aussi je t’aime ! »
Ces paroles me réchauffèrent encore un peu plus le cœur, je nageais dans un bonheur intense que je n’avais jamais vécu auparavant. Tout mon combat s’était enfin terminé et j’avais vaincu. Vaincu les bourses, les gouvernements, les grosses sociétés, les riches, les armées, tout cela n’était plus qu’un souvenir qui avait failli me tuer.
Quatre hommes avancèrent vers la grue, une fois la poussière dissoute, et se mirent à démonter la grue.
Greg vint alors me parler :
« On a fait du bon boulot mec ! Tu te rends compte que tout ce dont on a toujours rêvé vient de se réaliser, on l’a enfin notre liberté extrême !
-Oh que oui ! C’était inespéré mais notre folie a vaincu les plus hargneux. Que va tu faire maintenant ?
-Je vais m’installer avec Julie dans une petite cabane au bord de la rivière. On y sera heureux, après tout on a rien besoin d’autre. Et toi avec Amy ?
-Je vais rester quelques jours ici pour superviser encore un peu la reprise de la vie et puis on voyagera certainement quelques temps à cheval jusqu’à trouver un endroit qui nous plaît.
-D’accord. En tout cas merci mon frère pour tout ce que tu as fait pour nous, je te souhaite de vivre heureux !
-Je te le souhaite aussi, on reviendra vous voir d’ici quelques temps.
-Je compte sur toi mec ! »
Greg est mon meilleur ami depuis une quinzaine d'années, sans lui rien n'aurait été possible, nous avons été les deux pionniers de cette révolution dans le monde.
Le temps de cette discussion, la grue fut démontée et une dizaine d’hommes emportaient les pièces pour les faire fondre et redonner au métal son aspect naturel. La civilisation était désormais éteinte.
Je suis devant le dernier immeuble de la planète, celui qui abritait le dernier supermarché de la dernière ville au monde. La grue va le détruire lui aussi dans quelques minutes, avant d’être elle-même démontée pour oublier toute trace de notre civilisation. Mon sentiment en cet instant ? Je suis heureux, et cela ne m’était pas arrivé depuis quelques temps. Bien sûr j’ai célébré notre victoire à tous lors de la chute du dernier gouvernement il y a un an.
Mais cette fois c’est différent, c’est un évènement bien plus qu’historique. L’humanité a changé de visage et de mentalité, l’Homme a renoncé à son confort et à ses artifices pour vivre simplement, la Terre respire à nouveau, bien loin de la pollution du début du XXIème siècle. Nous n’avons pas atteint un idéal hippie comme le qualifiait les derniers dirigeants, non, nous sommes conscients que des conflits subsisteront toujours entre les hommes et que ceux-ci pourront s’amplifier et amener peut être à des guerres. Mais nous n’avons pas reculé pour autant, il vaut mieux la liberté que la paix sous conditions.
Aujourd’hui les hommes sont libres et parfaitement égaux, chacun mène sa vie comme il l’entend, sans lois ni impositions, la liberté à l’état pur, les seules règles qui existent encore sont celles de la vie en société, empêchant le meurtre, le vol ou encore le pillage des biens d’autrui. Les mentalités ont changées, bien changées ces dernières années, aucun homme ne peut imaginer qu’un autre ait du pouvoir sur lui. Comment en sommes-nous arrivés là ? C’est une histoire chaotique qui l’a permit.
La grue s’avance, ça y est, dans quelques secondes ce sera la fin et le commencement d’une nouvelle ère. Je serre Amy par la taille, elle me regarde dans les yeux, elle est heureuse et ces yeux bleus me percent le cœur encore plus que d’habitude, parce que moi aussi je suis heureux. Le conducteur de la grue nous regarde et esquisse un sourire, je lui fais signe d’avancer et dans un bruit de moteur et de ferraille l’immeuble vacille une fois, puis deux, jusqu’à tomber au sol dans un nuage de poussière et de gravats.
J’embrasse alors symboliquement Amy sur les lèvres et lui dit :
« Je t’aime, Amy. Je t’avais promis que je t’offrirais la vie dont tu rêvais, regardes c’est le cas maintenant, le monde est libre, plus rien ne se mettra en travers de notre route !
-Je t’ai toujours fait confiance mon chéri. Une fois de plus tu ne m’a pas déçue, je suis tellement heureuse, moi aussi je t’aime ! »
Ces paroles me réchauffèrent encore un peu plus le cœur, je nageais dans un bonheur intense que je n’avais jamais vécu auparavant. Tout mon combat s’était enfin terminé et j’avais vaincu. Vaincu les bourses, les gouvernements, les grosses sociétés, les riches, les armées, tout cela n’était plus qu’un souvenir qui avait failli me tuer.
Quatre hommes avancèrent vers la grue, une fois la poussière dissoute, et se mirent à démonter la grue.
Greg vint alors me parler :
« On a fait du bon boulot mec ! Tu te rends compte que tout ce dont on a toujours rêvé vient de se réaliser, on l’a enfin notre liberté extrême !
-Oh que oui ! C’était inespéré mais notre folie a vaincu les plus hargneux. Que va tu faire maintenant ?
-Je vais m’installer avec Julie dans une petite cabane au bord de la rivière. On y sera heureux, après tout on a rien besoin d’autre. Et toi avec Amy ?
-Je vais rester quelques jours ici pour superviser encore un peu la reprise de la vie et puis on voyagera certainement quelques temps à cheval jusqu’à trouver un endroit qui nous plaît.
-D’accord. En tout cas merci mon frère pour tout ce que tu as fait pour nous, je te souhaite de vivre heureux !
-Je te le souhaite aussi, on reviendra vous voir d’ici quelques temps.
-Je compte sur toi mec ! »
Greg est mon meilleur ami depuis une quinzaine d'années, sans lui rien n'aurait été possible, nous avons été les deux pionniers de cette révolution dans le monde.
Le temps de cette discussion, la grue fut démontée et une dizaine d’hommes emportaient les pièces pour les faire fondre et redonner au métal son aspect naturel. La civilisation était désormais éteinte.
03/07/12 à 11:54:08
Serions nous plus libre sans l'Etat ?
02/07/12 à 13:51:16
Bonjour. je t'invite à te présenter sur le chat ...
Vous devez être connecté pour poster un commentaire