Breizh, Heol ha Brini
Par : Danlku
Genre : Action , Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Noz 1
Publié le 29/06/12 à 23:34:25 par Danlku
-Allez debout vous deux…
Garret s’était réveillé. L’homme d’une quarantaine boitait un peu. Il avait les cheveux gris et une barbe de quelques jours. Vêtu d’un simple polo et d’un jean.
-Garret ? Tu vas bien ?
-Ne vous inquiétez pas, j’ai connu pire. Et vous ca va ?
-Oui.
-Oui, mais on est les seuls survivants…
-Comment ?
-On a vérifié à l’intérieur, tout les autres passagers sont morts.
Garret rentra à l’intérieur du car et nous l’attendions à l’extérieur. Il essayais de nous le cacher mais il était en pleur. Lui qui avait conduit tout au long de l’année une cinquantaine d’élèves dans son bus venait de les voir tous mourir sans pouvoir rien faire. Il y resta cinq minutes, sans que nous sachions ce qu’il il faisait. Il finit par sortir les yeux rougis par les larmes.
-L’un d’entres vous n’aurait pas un briquet ?
-C’est-à-dire que mon petit frère et moi on ne fume pas.
-Pourtant j’en ai un Steve, tiens le voila Garret.
Garret remonta sur le bus et alluma sa cigarette et la fuma lentement en regardant le paysage. Steven n’arrêtai pas de le fixer.
-Ce n’est pas parce que c’est la fin du monde qu’il faut commencer à fumer ces conneries Steve.
Garret rapprocha le filtreur de ses lèvres et finit le peu de tabac qu’il restait.
-Ne… Ne finissez pas comme moi…
Il saisit un jerrican d’essence et le vida à l’intérieur du tombeau avant de jeter sa cigarette fumante dedans. Il resta de dos à nous quelques secondes à regarder les cadavres qui s’embrasaient. Puis la fumée s’échappa et les flammes commençaient à jaillir et ils du se retourner et descendre pour la dernière fois. Il nous fit signe de le suivre et il n’y eu aucun mot…
Le soleil était haut dans le ciel et ma montre indiquait quatorze heures et quart quand nous étions partis, avec toutes nos blessures la marche était longue, et en trois heures nous n‘avions pas dû faire plus de deux kilomètres. L’autoroute que foulaient nos pas avait perdu de tout son vivant. A chaque voiture nous gardions l’espoir d’y trouver un autre survivant, mais au bout des quelques dizaines, voir centaines, de cadavres que nous avions trouvé, nous ne prenions plus la peine de chercher.
C’est alors que nous entendions des cris de douleurs. Nous fouillons toutes les automobiles qui se trouvaient là jusqu’à une, renversée. Un homme recouvert de sang nous faisait signe en agitant ce qui restait de sa main, broyée après l’accident.
-Aidez moi… S’il vous plaît… Aidez moi…
-Je vais voir ce que je peux faire pour vous sortir de là.
Garret l’agrippa par les poignets et commença à le tirer en arrière.
-Haaaaaaa !
-Et merde, il est complètement coincé dedans…
-Et alors, on fait quoi ?
-Steven, tu rentre dedans et t’essayes de voir ce qui le coince.
-Ok.
Steven se mit à ramper pour essayer d’apercevoir ce qui n’allait pas.
-Alors, tu vois quelque chose Steve ?
-Ouais attends ça commence à devenir intéressant…
-Steve ?
Steven sorti rapidement et dégueula ses tripes sur le côté. Ses mains étaient en sang… Nous attendions et peu, sous les yeux bouleversés de l’homme.
-Alors ?
-Putain, ces du steak haché là dedans… Tiens je t’en ai prit un bout attrape…
Steven m’envoya une boule de chaire que j’attrapa, malheureusement, de mes mains.
-Putain de merde mais ces dégueu !
Je jeta par terre ce morceau dégoulinant et donna un coup de pied dedans. Garret nous arrêta et nous mit en face de l’homme qui était en pleur face à la réalité des choses et des événements qui lui arrivaient.
-Par Paramis ! Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tout ça ? Je ne veux pas que ma petite fille me voit dans cet état !
-Si vous le voulez, je vais aller voir, et je vous dirais ce qu’il y a…
-Oui s’il vous plaît.
A son tour Garret parti voir ce qui n’allait pas. Il resta moins d’une minute et revint vers nous. Il s’accroupit près de l’homme et mit sa main du sar bouche, comme pour l’empêcher de dire quoi que ce soit. Il sorti un couteau et le planta droit dans son coup. L’homme remua pendant quelques secondes puis s’arrêta… Garret rangea son couteau et de son autre main lui ferma les yeux.
-Pour… Pourquoi t’as fait ça ?
-Ses deux jambes étaient broyées, il ne pouvait pas sans tirer, je lui ai offert une mort rapide et sans douleur… Aller… Faut qu’on avance.
La soirée commençait à arriver, les soleil tombait lentement sur l’horizon. Il était maintenant dix-neuf heures et Garret gardait une allure régulière et restait à l’avant, depuis tout à l’heure il restait silencieux, comme renfermé sur lui-même. Steven m’aidai à avancer, j’avais certainement dû me fouler la cheville.
-Je ne pensais vraiment pas que Garret était comme ça…
-Comment ça ?
-Bah, un tueur quoi.
-La différence est que Garret ne tue pas pour son plaisir personnel.
-Peut être bien, enfin il l’a quand même tué…
-Tu l’as bien vu toi non ? T’aurais aimé vivre avec des jambes en compote ?
Devant Garret venait de s’arrêter, il nous attendait.
-Il y a quelque chose ?
-Je reconnais ce panneau défoncé, le compteur indique six kilomètres depuis votre arrêt, ca sert de continuer à ce rythme là jusque Guinnion ou on sera mort de faim et d’épuisement avant d’y arriver…
-On fait quoi alors ?
-Et bien je propose que l’on fasse quelques six kilomètres de plus.
-Mais tu viens de dire que ça ne servait à rien.
-Sauf si on rebrousse le chemin, je pense que l’on devrait rejoindre votre maison, il doit y avoir un peu de tout là bas, et puis vous reverriez votre famille.
-Sans façon…
-Ne dites pas ça les gars… On vote à main levée si vous voulez.
Garret leva sa main, Steven lui réfléchissait. Je dressa la mienne à mon tour.
-Allez, faudrait que l’on se trouve un abri sûr avant la nuit…
Nous faisions alors route dans l’autre sens. Après quelques minutes nous choisissions une fourgonnette de transport. L’arrière était déjà ouverte.. A l’intérieur se trouvait surtout plusieurs couverture et drap. C’était mieux que rien, et surtout pour affronter le froid de la nuit.
Moi et Steven partions chercher quelques brindilles pour faire un feu pour la soirée, sans pour autant trop nous écarter de la route. Pendant ce temps Garret sortait le cadavre de la camionnette. Il n’y avait rien, même pas un seul animal, insecte. Nous rapportions notre pauvre butin à Garret qui s’occupa de préparer le feu.
-J’avais un peu à manger dans mon sac, c’est pas grand-chose mais ça devrait nous aider à reprendre un peu de force.
Steven sortit alors un énorme paquet de brioche de son sac.
-Vous en voulez ?
Nous mangions sans bruit. En fait, c’était surtout Garret qui ne disait rien, et ça, ça plombait l’ambiance.
-Vous savez les gars, je me demande vraiment si il y a d’autres survivants comme nous, je veux dire, qui arrivent à se déplacer.
Des sourires se dessinèrent.
-A vrai dire on rampe plutôt qu’autre chose.
-Demain on va se grouiller pour arriver le plus vite possible chez vous, on y mangera, on s’y reposera et on se préparera pour rejoindre Guinnion. Allez bonne nuit, la journée de demain sera longue…
Garret étala une couverture devant la porte arrière pour éviter tout courant d’air et la nuit vint à nous avec difficulté…
Garret s’était réveillé. L’homme d’une quarantaine boitait un peu. Il avait les cheveux gris et une barbe de quelques jours. Vêtu d’un simple polo et d’un jean.
-Garret ? Tu vas bien ?
-Ne vous inquiétez pas, j’ai connu pire. Et vous ca va ?
-Oui.
-Oui, mais on est les seuls survivants…
-Comment ?
-On a vérifié à l’intérieur, tout les autres passagers sont morts.
Garret rentra à l’intérieur du car et nous l’attendions à l’extérieur. Il essayais de nous le cacher mais il était en pleur. Lui qui avait conduit tout au long de l’année une cinquantaine d’élèves dans son bus venait de les voir tous mourir sans pouvoir rien faire. Il y resta cinq minutes, sans que nous sachions ce qu’il il faisait. Il finit par sortir les yeux rougis par les larmes.
-L’un d’entres vous n’aurait pas un briquet ?
-C’est-à-dire que mon petit frère et moi on ne fume pas.
-Pourtant j’en ai un Steve, tiens le voila Garret.
Garret remonta sur le bus et alluma sa cigarette et la fuma lentement en regardant le paysage. Steven n’arrêtai pas de le fixer.
-Ce n’est pas parce que c’est la fin du monde qu’il faut commencer à fumer ces conneries Steve.
Garret rapprocha le filtreur de ses lèvres et finit le peu de tabac qu’il restait.
-Ne… Ne finissez pas comme moi…
Il saisit un jerrican d’essence et le vida à l’intérieur du tombeau avant de jeter sa cigarette fumante dedans. Il resta de dos à nous quelques secondes à regarder les cadavres qui s’embrasaient. Puis la fumée s’échappa et les flammes commençaient à jaillir et ils du se retourner et descendre pour la dernière fois. Il nous fit signe de le suivre et il n’y eu aucun mot…
Le soleil était haut dans le ciel et ma montre indiquait quatorze heures et quart quand nous étions partis, avec toutes nos blessures la marche était longue, et en trois heures nous n‘avions pas dû faire plus de deux kilomètres. L’autoroute que foulaient nos pas avait perdu de tout son vivant. A chaque voiture nous gardions l’espoir d’y trouver un autre survivant, mais au bout des quelques dizaines, voir centaines, de cadavres que nous avions trouvé, nous ne prenions plus la peine de chercher.
C’est alors que nous entendions des cris de douleurs. Nous fouillons toutes les automobiles qui se trouvaient là jusqu’à une, renversée. Un homme recouvert de sang nous faisait signe en agitant ce qui restait de sa main, broyée après l’accident.
-Aidez moi… S’il vous plaît… Aidez moi…
-Je vais voir ce que je peux faire pour vous sortir de là.
Garret l’agrippa par les poignets et commença à le tirer en arrière.
-Haaaaaaa !
-Et merde, il est complètement coincé dedans…
-Et alors, on fait quoi ?
-Steven, tu rentre dedans et t’essayes de voir ce qui le coince.
-Ok.
Steven se mit à ramper pour essayer d’apercevoir ce qui n’allait pas.
-Alors, tu vois quelque chose Steve ?
-Ouais attends ça commence à devenir intéressant…
-Steve ?
Steven sorti rapidement et dégueula ses tripes sur le côté. Ses mains étaient en sang… Nous attendions et peu, sous les yeux bouleversés de l’homme.
-Alors ?
-Putain, ces du steak haché là dedans… Tiens je t’en ai prit un bout attrape…
Steven m’envoya une boule de chaire que j’attrapa, malheureusement, de mes mains.
-Putain de merde mais ces dégueu !
Je jeta par terre ce morceau dégoulinant et donna un coup de pied dedans. Garret nous arrêta et nous mit en face de l’homme qui était en pleur face à la réalité des choses et des événements qui lui arrivaient.
-Par Paramis ! Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tout ça ? Je ne veux pas que ma petite fille me voit dans cet état !
-Si vous le voulez, je vais aller voir, et je vous dirais ce qu’il y a…
-Oui s’il vous plaît.
A son tour Garret parti voir ce qui n’allait pas. Il resta moins d’une minute et revint vers nous. Il s’accroupit près de l’homme et mit sa main du sar bouche, comme pour l’empêcher de dire quoi que ce soit. Il sorti un couteau et le planta droit dans son coup. L’homme remua pendant quelques secondes puis s’arrêta… Garret rangea son couteau et de son autre main lui ferma les yeux.
-Pour… Pourquoi t’as fait ça ?
-Ses deux jambes étaient broyées, il ne pouvait pas sans tirer, je lui ai offert une mort rapide et sans douleur… Aller… Faut qu’on avance.
La soirée commençait à arriver, les soleil tombait lentement sur l’horizon. Il était maintenant dix-neuf heures et Garret gardait une allure régulière et restait à l’avant, depuis tout à l’heure il restait silencieux, comme renfermé sur lui-même. Steven m’aidai à avancer, j’avais certainement dû me fouler la cheville.
-Je ne pensais vraiment pas que Garret était comme ça…
-Comment ça ?
-Bah, un tueur quoi.
-La différence est que Garret ne tue pas pour son plaisir personnel.
-Peut être bien, enfin il l’a quand même tué…
-Tu l’as bien vu toi non ? T’aurais aimé vivre avec des jambes en compote ?
Devant Garret venait de s’arrêter, il nous attendait.
-Il y a quelque chose ?
-Je reconnais ce panneau défoncé, le compteur indique six kilomètres depuis votre arrêt, ca sert de continuer à ce rythme là jusque Guinnion ou on sera mort de faim et d’épuisement avant d’y arriver…
-On fait quoi alors ?
-Et bien je propose que l’on fasse quelques six kilomètres de plus.
-Mais tu viens de dire que ça ne servait à rien.
-Sauf si on rebrousse le chemin, je pense que l’on devrait rejoindre votre maison, il doit y avoir un peu de tout là bas, et puis vous reverriez votre famille.
-Sans façon…
-Ne dites pas ça les gars… On vote à main levée si vous voulez.
Garret leva sa main, Steven lui réfléchissait. Je dressa la mienne à mon tour.
-Allez, faudrait que l’on se trouve un abri sûr avant la nuit…
Nous faisions alors route dans l’autre sens. Après quelques minutes nous choisissions une fourgonnette de transport. L’arrière était déjà ouverte.. A l’intérieur se trouvait surtout plusieurs couverture et drap. C’était mieux que rien, et surtout pour affronter le froid de la nuit.
Moi et Steven partions chercher quelques brindilles pour faire un feu pour la soirée, sans pour autant trop nous écarter de la route. Pendant ce temps Garret sortait le cadavre de la camionnette. Il n’y avait rien, même pas un seul animal, insecte. Nous rapportions notre pauvre butin à Garret qui s’occupa de préparer le feu.
-J’avais un peu à manger dans mon sac, c’est pas grand-chose mais ça devrait nous aider à reprendre un peu de force.
Steven sortit alors un énorme paquet de brioche de son sac.
-Vous en voulez ?
Nous mangions sans bruit. En fait, c’était surtout Garret qui ne disait rien, et ça, ça plombait l’ambiance.
-Vous savez les gars, je me demande vraiment si il y a d’autres survivants comme nous, je veux dire, qui arrivent à se déplacer.
Des sourires se dessinèrent.
-A vrai dire on rampe plutôt qu’autre chose.
-Demain on va se grouiller pour arriver le plus vite possible chez vous, on y mangera, on s’y reposera et on se préparera pour rejoindre Guinnion. Allez bonne nuit, la journée de demain sera longue…
Garret étala une couverture devant la porte arrière pour éviter tout courant d’air et la nuit vint à nous avec difficulté…
30/06/12 à 23:43:56
On peut s'imaginer que le conducteur est perdu le contrôle de son véhicule qui a donc fait des tonneaux jusqu'à se retrouver à l'envers et commpressé.
30/06/12 à 21:17:34
Merci. Sans chercher à t'emmerder, comment se fait-il que l'inconnu se retrouve écrasé ?
30/06/12 à 13:58:29
le car s'est juste renversé le matin, vers 6-7h donc. Eux se sont réveillés vers 11h et ont évacués Garret puis se sont reposé à ses côté. Vers 14h ce dernier les réveille, fait brûler le car et ils s'en vont vers la ville. En cours de route ils rencontrent un gars prisonnier dans sa voiture. Enfin vers 19h, voyant que à cause de leur blessures ils n'avancent pas assez vite, ils décident de faire demi tour jusqu'au manoir pour trouver de quoi manger et dormir, qui est bien moins loin que la ville à l'endroit où ils se trouvent. Au bout de quelques mètres ils repèrent une camionnette et décident d'y passer la nuit. En espérant t'avoir été plus clair, si tu as d'autres question ;)+.
30/06/12 à 13:47:17
C'est trop rapide et je n'y pige rien. Ils ont eu un accident dû à un carambolage monstre sur plusieurs kilomètres, ou il se passe autre chose ?
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