Bleu Méthylène
Par : MassiveDynamic
Genre : Sentimental , Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 5
Publié le 18/03/10 à 20:26:06 par MassiveDynamic
Hs : Musique qui favorise l'ambiance, je conseille de l'écouter pendant la lecture. Enjoy :)
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Chapitre 5 : Ténèbres
Je suis figé, immobile. Paralysé par la peur. Les bruits sont tout autour de moi. Ils approchent. Je ne comprends pas, ils ont toujours été passif ?! Pourquoi maintenant ? Pourquoi venir m'attaquer maintenant ?! Foutez moi la paix. La lumière de l'entrée de mon studio s'allume, illuminant la porte de la buanderie, alors que je peux entendre de faibles murmures sans pour autant distinguer ce qu'ils disent.
" T'es un traître ! tu es l'un d'entre eux ! "
Des cris ? Qui a dit ça ? Mes yeux sont toujours fixés vers l'entrée alors que je recule petit à petit vers ma fenêtre en faisant le moins de bruit possible, tentant de quitter mon salon. Okay, calme-toi Blue, tu hallucines... Non... ça ne m'avait jamais fait ça. La musique, les voix, les bruits, la nuit qui tombe d'un seul coup, la lumière qui s'allume seule et cet homme... Bon sang, on dirait un vieux remake de film d'horreur à petits artifices. Mais le vivre, c'est autre chose. Collé au mur, la sueur au front, j'essaie de réfléchir. Je n'ose pas ouvrir la bouche alors que des tas de murmures me saturent les oreilles. Je veux crier, mais la peur me tétanise. Appeler la police ? Pour finir en hôpital psychiatrique, non merci. Je me fais peut-être cambrioler...
-BOM BOM BOM-
Quelqu'un frappe à intervalles de quelques secondes à la porte de la buanderie. De l'intérieur. Ok, là je hallucine pas. Il y a bel et bien quelqu'un chez moi. Les murmures cessent brusquement et la lumière s'éteint. Le noir complet dans mon studio. J'ouvre mes pupilles le plus possible pour m'habituer à l'obscurité et distinguer les contours de mon salon pour pouvoir m'apprêter à avancer, alors que mes jambes commencent à trembler.
Je sors mon téléphone portable pour utiliser sa faible luminosité afin de m''orienter, et j'envoie par la même occasion un sms à Ben le sommant de venir chez moi d'urgence. A pas de loups, j'avance de plus en plus doucement vers l'entrée de mon studio, centrant la lumière de mon portable sur la porte d'où les coups récurrents ne cessent de résonner entre tous mes murs. Je ne peux pas m'empêcher de me retourner à chaque pas. D'étranges frissons me parcourent le dos. La sensation d'être observée me gagne, et le peu de sueur étant sur mon front s'était transformé en gouttelettes s'écoulant de plus en plus rapidement. Je pouvais presque entendre mon coeur battre à toute vitesse entre chaque coups sur la porte vers laquelle je me rapprochais de plus en plus. Arrivé devant elle, je ne bouge plus. Plus le moindre bruit. Je reste figé, dans le noir. N'osant même pas bouger mon téléphone pour éclairer la porte de plus belle. Mes yeux ne clignent plus, je ne quitte plus la porte des yeux, alors que le blanc boisé commence à ressortir vif du noir qui m'entoure. Les frappes contre la porte deviennent de plus en plus espacés. Les secondes semblent des heures. Et c'est de dix secondes qu'étaient espacés ces fameux coups désormais. Je pouvais désormais parfaitement entendre mon coeur battre la chamade, comme une pluie de flèches ne cessant pas. Et lui aussi pouvait aussi l'entendre. Lui, l'homme encapuchonné. Derrière cette porte, se jouant de moi. Celui qui me terrorise. Les frissons qui parcourent mon corps s'intensifient. Ma main s'approche de la poignée.
Vais-je mourir ? J'aimerai serrer mon frère fort une dernière fois. Embrasser Gwen. Devenir quelqu'un, me reprendre en main. Mais ce coup qui se répétait à intervalles de dix secondes me rappelait à la réalité. Je suis fou. T'es cinglé, Blue. Je suis en panique totale à cause d'un bruit. Ma main se pose sur la poignée. Vais-je vraiment la pousser ? Je devrais peut-être prendre une arme... juste au cas où...
Ma main sur la poignée, et depuis plusieurs vingtaines de secondes, je remarque que le bruit a cessé. A nouveau paralysé, je me retourne. Rien du tout, si ce n'est le noir toujours aussi oppressant et l'impression malsaine d'être observé. Puis des coups, des coups de plus en plus rapides et violents contre la porte de la buanderie. Un cri de rage émane de derrière la porte, je panique et retire rapidement ma main de la poignée pour me plaquer au mur, observant la porte qui vibrait à cause de la puissance des coups contre celle-ci. Mes oreilles sifflent à nouveau, les murmures reprennent. Un horrible bruit me perfore la tête et la porte commence à perdre quelques échardes.
" T'es un traître ! tu es l'un d'entre eux ! "
Après que cette phrase ait brisée le rythme de cris stridents et murmures intensifiées, plus rien. Je laisse mon dos glisser pour me retrouver au sol, recroquevillé.
-BOOOOOOOM-
Une main. Une main prise de spasmes vient de traverser la porte. Le coup était si puissant qu'il a défoncé un morceau de ma porte... Ses doigts se mouvent dans l'air alors que j'entends le loquet de sa porte s'ouvrir.
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Chapitre 5 : Ténèbres
Je suis figé, immobile. Paralysé par la peur. Les bruits sont tout autour de moi. Ils approchent. Je ne comprends pas, ils ont toujours été passif ?! Pourquoi maintenant ? Pourquoi venir m'attaquer maintenant ?! Foutez moi la paix. La lumière de l'entrée de mon studio s'allume, illuminant la porte de la buanderie, alors que je peux entendre de faibles murmures sans pour autant distinguer ce qu'ils disent.
" T'es un traître ! tu es l'un d'entre eux ! "
Des cris ? Qui a dit ça ? Mes yeux sont toujours fixés vers l'entrée alors que je recule petit à petit vers ma fenêtre en faisant le moins de bruit possible, tentant de quitter mon salon. Okay, calme-toi Blue, tu hallucines... Non... ça ne m'avait jamais fait ça. La musique, les voix, les bruits, la nuit qui tombe d'un seul coup, la lumière qui s'allume seule et cet homme... Bon sang, on dirait un vieux remake de film d'horreur à petits artifices. Mais le vivre, c'est autre chose. Collé au mur, la sueur au front, j'essaie de réfléchir. Je n'ose pas ouvrir la bouche alors que des tas de murmures me saturent les oreilles. Je veux crier, mais la peur me tétanise. Appeler la police ? Pour finir en hôpital psychiatrique, non merci. Je me fais peut-être cambrioler...
-BOM BOM BOM-
Quelqu'un frappe à intervalles de quelques secondes à la porte de la buanderie. De l'intérieur. Ok, là je hallucine pas. Il y a bel et bien quelqu'un chez moi. Les murmures cessent brusquement et la lumière s'éteint. Le noir complet dans mon studio. J'ouvre mes pupilles le plus possible pour m'habituer à l'obscurité et distinguer les contours de mon salon pour pouvoir m'apprêter à avancer, alors que mes jambes commencent à trembler.
Je sors mon téléphone portable pour utiliser sa faible luminosité afin de m''orienter, et j'envoie par la même occasion un sms à Ben le sommant de venir chez moi d'urgence. A pas de loups, j'avance de plus en plus doucement vers l'entrée de mon studio, centrant la lumière de mon portable sur la porte d'où les coups récurrents ne cessent de résonner entre tous mes murs. Je ne peux pas m'empêcher de me retourner à chaque pas. D'étranges frissons me parcourent le dos. La sensation d'être observée me gagne, et le peu de sueur étant sur mon front s'était transformé en gouttelettes s'écoulant de plus en plus rapidement. Je pouvais presque entendre mon coeur battre à toute vitesse entre chaque coups sur la porte vers laquelle je me rapprochais de plus en plus. Arrivé devant elle, je ne bouge plus. Plus le moindre bruit. Je reste figé, dans le noir. N'osant même pas bouger mon téléphone pour éclairer la porte de plus belle. Mes yeux ne clignent plus, je ne quitte plus la porte des yeux, alors que le blanc boisé commence à ressortir vif du noir qui m'entoure. Les frappes contre la porte deviennent de plus en plus espacés. Les secondes semblent des heures. Et c'est de dix secondes qu'étaient espacés ces fameux coups désormais. Je pouvais désormais parfaitement entendre mon coeur battre la chamade, comme une pluie de flèches ne cessant pas. Et lui aussi pouvait aussi l'entendre. Lui, l'homme encapuchonné. Derrière cette porte, se jouant de moi. Celui qui me terrorise. Les frissons qui parcourent mon corps s'intensifient. Ma main s'approche de la poignée.
Vais-je mourir ? J'aimerai serrer mon frère fort une dernière fois. Embrasser Gwen. Devenir quelqu'un, me reprendre en main. Mais ce coup qui se répétait à intervalles de dix secondes me rappelait à la réalité. Je suis fou. T'es cinglé, Blue. Je suis en panique totale à cause d'un bruit. Ma main se pose sur la poignée. Vais-je vraiment la pousser ? Je devrais peut-être prendre une arme... juste au cas où...
Ma main sur la poignée, et depuis plusieurs vingtaines de secondes, je remarque que le bruit a cessé. A nouveau paralysé, je me retourne. Rien du tout, si ce n'est le noir toujours aussi oppressant et l'impression malsaine d'être observé. Puis des coups, des coups de plus en plus rapides et violents contre la porte de la buanderie. Un cri de rage émane de derrière la porte, je panique et retire rapidement ma main de la poignée pour me plaquer au mur, observant la porte qui vibrait à cause de la puissance des coups contre celle-ci. Mes oreilles sifflent à nouveau, les murmures reprennent. Un horrible bruit me perfore la tête et la porte commence à perdre quelques échardes.
" T'es un traître ! tu es l'un d'entre eux ! "
Après que cette phrase ait brisée le rythme de cris stridents et murmures intensifiées, plus rien. Je laisse mon dos glisser pour me retrouver au sol, recroquevillé.
-BOOOOOOOM-
Une main. Une main prise de spasmes vient de traverser la porte. Le coup était si puissant qu'il a défoncé un morceau de ma porte... Ses doigts se mouvent dans l'air alors que j'entends le loquet de sa porte s'ouvrir.
25/06/10 à 20:29:21
Oh, et au fait, c'ets le hasard, mas la musique a super bien correspondu avec ma lecture. Le silence du salon juste en même temps que la pause de la zic
25/06/10 à 20:28:09
"Et lui aussi pouvait aussi l'entendre." très balo, c'te phrase. attention :)
franchement, si c'est une hallucination, c'est gros, là, quand même...
bon, je crois que j'vais poser un peu l'ordi. En tout cas, j'me suis pas encore lassé au point de lâcher l'ordi volontairement, donc j'ferai sûrement un com constructif (si j'arrive) une autre fois
19/03/10 à 06:40:39
Alors ce ne sera pas triste. Quoique, hallu ou pas ?
18/03/10 à 23:21:23
Ça me rappelle vaguement un truc...
18/03/10 à 21:06:50
Le suspense est à son comble... SWEET
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