Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Bleu Méthylène


Par : MassiveDynamic
Genre : Sentimental, Action
Statut : Terminée



Chapitre 14 : Bribes Passées et Folies Décousues


Publié le 02/04/2010 à 20:07:46 par MassiveDynamic

[c]* Flash Back * [/c]

"Parce que je t'aime ! Tout simplement ! "

Ca y est, c'est la rupture. Entre Anna et moi. Oh, mais, je vais peut-être un peu vite en besogne.

[c]Deux ans et demi plus tôt[/c]

"Je t'aime ! "

Anna, moi aussi, je l'aime. Ca doit bien faire depuis la seconde que je la convoitait, et enfin, elle se livrait à moi. Hélas ça n'était pas l'évènement le plus important de la journée. Le même jour où je me mis en couple avec Anna, ils décidèrent de faire leur première apparition. Comment je l'ai su ? Et bien...

Jeudi 4 Février 2004, deux ans et demi avant le meurtre de Red

"Okay, calme-toi, respire, et ré-explique moi calmement ce qu'il vient de se passer, veux-tu ? "

J'avais beau l'expliquer et le ré-expliquer encore et encore, rien qu'en entendant les mots qui sortaient de ma bouche, à moi-même tout cela paraissait complètement surréaliste.

"Donc, ton double a essayé de t'étouffer alors que tu venais de te réveiller, c'est bien cela ? "

Première séance chez un psy, celui qui deviendra plus tard mon psy, j'ai nommé Ben.

"Je vous l'ai déjà expliqué des dizaines de fois et encore plus à mon entourage. J'ai pas rêvé ! Et depuis... j'en vois de plus en plus ! "

Je le voyais... touchant sans cesse aux branches de ces lunettes, comme pour chercher une explication rationnelle à tout ça. Explication qu'il s'empressa de me communiquer.

"Paralysie du sommeil. Ton corps était réveillé, pas ton cerveau. Ton hallucination agressive arrive à des tas de gens dans le monde chaque jour. La cause... la fatigue, le stress, ou juste un manque de chance. Bien que certaines paralysies puissent être agréables. "

Je le voyais me balancer son savoir scientifique et médical appris par c½ur, n'essayant même pas de tirer au clair mes propos, se contentant simplement d'appliquer la science qu'on lui a apprise, ne voulant pas réagir comme un humain ou un psy le ferait mais juste comme un homme formé à fournir des explications censées être acceptables.

" D'accord ! D'accord ! Paralysie du sommeil, admettons. Ca aurait pu, sauf que ma porte a été forcée, d'accord ? Et la fenêtre de ma maison brisée ! "

"Et... vous n'avez pas porté plainte ? "

Dit-il d'un ton amusé, me voyant monter au créneau de plus en plus.

"Evidemment que si. Sauf que ce sont MES empruntes qui ont été retrouvées ! Y compris sur... devinez quoi ? Le pied de biche retrouvé non loin de chez moi qui a servi a forcer ma porte. "

Intrigué, il continue de tourner autour du pot.

"Je ne suis pas sûr de comprendre..."

"Mais c'est pourtant évident ! Je n'ai pas halluciné ! Mon double était réel puisque mes empruntes ont été retrouvées sur l'arme qui a servi à l'effraction ! Et c'est normal puisque mon double porte également mes empruntes ! "

Je me lâchais complètement, au risque de passer pour un fou. Mais après tout, c'est lui le psy. C'est à lui de m'aider.

" Vous buvez, Monsieur Blue ? "

Je vous épargne la suite. J'ai subi un véritable questionnaire censé pointer du doigt la cause de mon hallucination. Au départ, cela pouvait sembler sans gravité. Mais au cours des mois qui suivirent, j'eus de plus en plus de ces "hallucinations". Et sous diverses formes. Je voyais les doubles de beaucoup de personnes. Ces doubles, je savais qu'ils voulaient faire le mal. Ils apparaissent tous à des endroits anodins. Je ne savais pas s'ils étaient humains, si on pouvait les toucher ou encore s'ils pouvaient parler, voir même s'ils ½uvraient en équipe. Néanmoins je savais que j'étais le seul à les voir, et cela allait me pousser à rester le plus discret possible sur eux pendant les deux prochaines années qui suivirent. Mais bien vite, les choses allaient s'accélérer. Ils eurent raison de mon couple. Ma rupture fut brutale et ne m'entraina qu'encore plus profond que le fond, car comme disait un bien brave chanteur, "y'a toujours plus profond qu'le fond".


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