Bleu Méthylène
Par : MassiveDynamic
Genre : Sentimental , Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 18
Vendetta Progressive
Publié le 25/04/10 à 21:18:01 par MassiveDynamic
Hs : Je suis un peu long à sweeter mes deux fics en cours car je suis assez occupé à côté, excusez donc les rythmes de parutions très aléatoires :)
Néanmoins j'ai enfin le scénario stable pour Bleu Méthylène, l'occasion d'enfin relever le niveau de la fic après sa chute post arc "mort de Red".
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" La suite, vous la connaissez. De la case prison à l'hôpital psychiatrique, autant dire que mon parcours n'a pas été une promenade de santé. Néanmoins, j'ai passé suffisamment de temps ici pour mériter un crayon et du papier. C'est donc à l'écrit que je transpose mon récit, ma vie. Pour garder le contact avec quelque chose, aussi inexistant soit-il, et aussi pour informer. J'écris pour ne pas devenir fou, du moins si je ne le suis pas déjà. J'ai décidé de laisser une zone d'ombre sur les évènements qui suivirent ma condamnation, ainsi que mon arrivée en psychiatrie. Non pas que je m'efforce de cacher quelque chose, mais tout simplement parce que ce que j'ai vécu, je l'ai déjà raconté précédemment. Souffrances, solitude, remords, dépressions, tortures tant physiques que psychologiques... Les mêmes choses encore et encore, une spirale n'attendant qu'une seule chose, celle d'être brisée. Pourquoi décide-je donc de reprendre la plume à nouveau ? Faisant une belle ellipse de deux ans ? Parce que mon récit est terminé et que je suis libre dans deux semaines. Merci à tous de m'avoir lus. Ce livre ne contient peut-être pas la vérité, mais au moins ce que j'ai vu. Et à mes yeux, ces évènements sont bien la vérité. La menace est réelle et on ne pourra pas me reprocher au monde de ne pas l'avoir prévenu. Ainsi, vous tous, qui êtes au courant, je finirai mon récit comme je l'ai commencé. Levez vous, réveillez-vous. Arrêtez de vous entretuer et de vous voler entre vous. Armez-vous, formez des groupes... et opposez vous à l'ennemi. Banderoles, tracts, parlez-en aux médias, à tout le monde. Montrez aux doppels que nous savons qu'ils sont là ! Débusquez-les... sinon, ils vous auront les premier, comme ce qu'ils ont fait avec moi.
Blue."
Le calvaire se termine enfin et ma vengeance se profile. trois-cent pages. Le pavé de ma vie depuis ma première vision à aujourd'hui. J'ai eu deux ans pour l'écrire, deux ans où je devais me reconstruire psychologiquement pour ne pas me laisser complètement aller. Squattant encore et encore et jour après jour la bibliothèque de l'hôpital. Même si je suis en mise à l'épreuve et qu'à la moindre infraction je reprendrai du ferme, je retrouve au moins un semblant de liberté. Je n'aurai plus jamais une vie normale, certes, mais au moins je ne suis plus prisonnier pour rien. Merci à la justice française d'être aussi laxiste et d'appliquer des peines dérisoires. Grâce à eux, je peux à nouveau fouler le sol des gens normaux. En sortant, je compte me faire publier par milliers d'exemplaires et distribuer gratuitement un exemplaire à chaque personne qui croisera ma route. Dans la rue, dans leurs boites aux lettres... mon autobiographie sera omniprésente. La vérité se doit d'être gratuite et accessible. Le monde entier saura pour eux et ils apprendront leur existence à travers ce que j'ai vu et vécu. Même si je suis officiellement coupable de la mort de mon frère, eux sont probablement coupables de la mort de beaucoup d'autres personnes et leurs crimes ne resteront pas impunis. Fini les pleurs, je me suis reconstruit, même si je demeure changé à jamais.
Plus que deux semaines à simuler ma prise de médicament et à côtoyer des fous... J'en viens à me demander s'ils le sont tous vraiment. Après tout le temps passé ici, j'en suis venu à nourrir l'idée qu'il y avait forcément d'autres gens comme moi qui les voyaient. Voilà l'une des raisons qui m'a poussé à tout raconter à l'écrit. Je ne sais pas si mon récit aura un réel impact, mais puisque je suis en possession du récit de ma vie, autant le rendre accessible à tout le monde. Mais ça ne sera pas facile du tout. Je vais devoir reprendre contact avec Tom. Son père gère une usine d'impression et toutes ces conneries de journaux qui gravitent autour,en plus d'avoir beaucoup de relations. C'est ma chance d'être publié. Le seul problème est qu'ils ont tous coupé les ponts avec moi et que je me suis retrouvé complètement seul depuis ma détention. Mais reprendre contact avec Tom me guidera forcément vers Anna... et tout l'entourage que je côtoyais. Je ne sais pas par où je commencerai une fois dehors, néanmoins ce séjour en ces lieux m'a redonné une chose que j'avais complètement perdu bien avant la mort de mon frère Red.
L'espoir, et l'espoir d'un meilleur futur. Même si mon passé me fera toujours souffrir, je peux au moins en atténuer les blessures en faisant bouger les choses une fois dehors. L'occasion de prouver que les actions d'un seul homme peuvent avoir une ampleur sur une multitude de personnes est à ma portée.
Néanmoins j'ai enfin le scénario stable pour Bleu Méthylène, l'occasion d'enfin relever le niveau de la fic après sa chute post arc "mort de Red".
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" La suite, vous la connaissez. De la case prison à l'hôpital psychiatrique, autant dire que mon parcours n'a pas été une promenade de santé. Néanmoins, j'ai passé suffisamment de temps ici pour mériter un crayon et du papier. C'est donc à l'écrit que je transpose mon récit, ma vie. Pour garder le contact avec quelque chose, aussi inexistant soit-il, et aussi pour informer. J'écris pour ne pas devenir fou, du moins si je ne le suis pas déjà. J'ai décidé de laisser une zone d'ombre sur les évènements qui suivirent ma condamnation, ainsi que mon arrivée en psychiatrie. Non pas que je m'efforce de cacher quelque chose, mais tout simplement parce que ce que j'ai vécu, je l'ai déjà raconté précédemment. Souffrances, solitude, remords, dépressions, tortures tant physiques que psychologiques... Les mêmes choses encore et encore, une spirale n'attendant qu'une seule chose, celle d'être brisée. Pourquoi décide-je donc de reprendre la plume à nouveau ? Faisant une belle ellipse de deux ans ? Parce que mon récit est terminé et que je suis libre dans deux semaines. Merci à tous de m'avoir lus. Ce livre ne contient peut-être pas la vérité, mais au moins ce que j'ai vu. Et à mes yeux, ces évènements sont bien la vérité. La menace est réelle et on ne pourra pas me reprocher au monde de ne pas l'avoir prévenu. Ainsi, vous tous, qui êtes au courant, je finirai mon récit comme je l'ai commencé. Levez vous, réveillez-vous. Arrêtez de vous entretuer et de vous voler entre vous. Armez-vous, formez des groupes... et opposez vous à l'ennemi. Banderoles, tracts, parlez-en aux médias, à tout le monde. Montrez aux doppels que nous savons qu'ils sont là ! Débusquez-les... sinon, ils vous auront les premier, comme ce qu'ils ont fait avec moi.
Blue."
Le calvaire se termine enfin et ma vengeance se profile. trois-cent pages. Le pavé de ma vie depuis ma première vision à aujourd'hui. J'ai eu deux ans pour l'écrire, deux ans où je devais me reconstruire psychologiquement pour ne pas me laisser complètement aller. Squattant encore et encore et jour après jour la bibliothèque de l'hôpital. Même si je suis en mise à l'épreuve et qu'à la moindre infraction je reprendrai du ferme, je retrouve au moins un semblant de liberté. Je n'aurai plus jamais une vie normale, certes, mais au moins je ne suis plus prisonnier pour rien. Merci à la justice française d'être aussi laxiste et d'appliquer des peines dérisoires. Grâce à eux, je peux à nouveau fouler le sol des gens normaux. En sortant, je compte me faire publier par milliers d'exemplaires et distribuer gratuitement un exemplaire à chaque personne qui croisera ma route. Dans la rue, dans leurs boites aux lettres... mon autobiographie sera omniprésente. La vérité se doit d'être gratuite et accessible. Le monde entier saura pour eux et ils apprendront leur existence à travers ce que j'ai vu et vécu. Même si je suis officiellement coupable de la mort de mon frère, eux sont probablement coupables de la mort de beaucoup d'autres personnes et leurs crimes ne resteront pas impunis. Fini les pleurs, je me suis reconstruit, même si je demeure changé à jamais.
Plus que deux semaines à simuler ma prise de médicament et à côtoyer des fous... J'en viens à me demander s'ils le sont tous vraiment. Après tout le temps passé ici, j'en suis venu à nourrir l'idée qu'il y avait forcément d'autres gens comme moi qui les voyaient. Voilà l'une des raisons qui m'a poussé à tout raconter à l'écrit. Je ne sais pas si mon récit aura un réel impact, mais puisque je suis en possession du récit de ma vie, autant le rendre accessible à tout le monde. Mais ça ne sera pas facile du tout. Je vais devoir reprendre contact avec Tom. Son père gère une usine d'impression et toutes ces conneries de journaux qui gravitent autour,en plus d'avoir beaucoup de relations. C'est ma chance d'être publié. Le seul problème est qu'ils ont tous coupé les ponts avec moi et que je me suis retrouvé complètement seul depuis ma détention. Mais reprendre contact avec Tom me guidera forcément vers Anna... et tout l'entourage que je côtoyais. Je ne sais pas par où je commencerai une fois dehors, néanmoins ce séjour en ces lieux m'a redonné une chose que j'avais complètement perdu bien avant la mort de mon frère Red.
L'espoir, et l'espoir d'un meilleur futur. Même si mon passé me fera toujours souffrir, je peux au moins en atténuer les blessures en faisant bouger les choses une fois dehors. L'occasion de prouver que les actions d'un seul homme peuvent avoir une ampleur sur une multitude de personnes est à ma portée.
10/07/10 à 01:12:30
C'est surprenant la manière dont tu es arrivé à condenser en aussi peu de lignes un moment aussi phare que celui-ci.
Faut dire qu'avec cette éllipse, t'as bien fait dérivé le psychopathe à perpèt'. Le v'là témoin de Jéhova sans gourou, maintenant
Bon, et surtout, j'ai adoré le message d'espoir de la part du narrateur, alors que son cas n'a jamais été aussi désespéré, avec cette nouvelle mégalomanie. Vraiment paradoxal, vraiment chelou : super !
Néanmoins, la dernière phrase aurait été meilleure, selon moi, en nominale. Surtout que le "est ma portée" rend sa mégalomanie trop explicite. Difficile de ne pas s'en rendre compte soi-même, quand on balance une phrase comme ça. En outre, j'aurais mieux aimé un pseudo-ange sauveur qu'un pseudo-surhomme.
That's all. J'vais finir sur c'te bonne note et aller m coucher.
27/04/10 à 22:32:38
Oh, putain, je crois que je suis tombé sur une perle .
Continue, le récit est vraiment magnifique !
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