L'achèvement d'une ère.
Par : Spyko
Genre : Action , Science-Fiction
Status : Terminée
Note :
Chapitre 69
Hantise.
Publié le 19/04/12 à 12:49:09 par Spyko
Je sentis qu'une autre part d'humanité m'abandonnait, alors que je refusai délibérément de regarder le cadavre. Ce meurtre avait certes été motivé par une obligation de me défendre, mais il n'en restait pas moins un meurtre, exécuté de sang froid. J'avais d'abord tué Sebastien par simple défense. J'avais ensuite tué des humains en croyant affronter des nécromorphs. Je venais maintenant d'abattre un ancien ami, toujours pour me défendre, mais alors que j'aurais pu m'en abstenir.
Je me rendis soudainement compte que, depuis que j'avais posé les yeux sur le tout premier fragment, les meurtres avaient évolués selon une échelle qui grandissait de plus en plus, passant de simple acte de protection à exécution gratuite.
Combien de temps avant que je ne devienne plus qu'une simple coquille vide habitée par la conscience du monolithe? Combien de temps avant que je ne tue quelqu'un en étant parfaitement conscient de ce que je faisais, et sans que ce soit une obligation? Je me pris la tête dans les mains, au bord des larmes. Je ne voulais pas devenir un monstre.
« Max? Alex? fit la voix de Matt, grésillante. Eh, vous me recevez? »
Cette voix me tira provisoirement de mes pensées, et la conversation, aussi courte fut-elle, fut un véritable soulagement. Pas pour avoir pris des nouvelles de mes coéquipiers, mais pour avoir échappé aux tourments qui me hantaient.
« Ouais, j'te reçoit... Vous êtes où? »
« On a essayé de vous contacter, mais ça répondait pas. On a pas beaucoup progressé, on est à moins de cinquante mètres des débris. Et vous? »
« Je suis juste à côté. J'essaie de trouver un passage. »
Comme je le redoutais, il y eut un léger silence, et, avant même qu'il ne prononce ses mots, je les formulais déjà dans ma tête, inévitables.
« Alex... T'as bien dit ''je''...? »
« Oui. Il a... pas survécu à l'attaque. »
« Merde... Bon, reviens vite, d'accord? »
« Je fais aussi vite que possible. »
Le timbre de sa voix avait changé. Je mentais, et il le savait, c'était évident. Et même, au vu de la manière dont le plafond et le tram' étaient tombés, il me paraissait presque stupide que les coups de feus n'aient pas été entendus. Je m'approchai des débris, cherchant un moyen de passer. Le bruit que faisaient les propulseurs s'entendaient d'ici, et ce vacarme ne cessait d'augmenter. Je me rendis alors compte que je n'avais pu entendre mes coéquipiers que parce que le communicateur était collé à mon oreille.
Tout un morceau du plafond s'était effondré en travers de la voie, et les maigres écarts provoqués par les rails ne permettaient pas de s'y faufiler. En revanche, des poutres et des morceaux de mur s'étaient écrasés de manière à laisser de petits espaces par-ci par-là. Avec un peu de chance, peut-être que...
*Peut-être... Combien de fois t'es-tu posé cette question?*
« Tu ne peux plus rien me faire... Plus maintenant... »
*Crois-le si ça te chante, Alex... Je ne te laisserais pas comme ça.*
Je perçus un grognement à travers les claquements métalliques, et me retournai. Un nécromorph se tenait debout devant moi. Je levai le cutter plasma fraichement récupéré, avec la ferme intention de le démembrer sur le champ. Quelques détails arrêtèrent mon geste. Ses traits, bien que déformés, me paraissaient familier. Trop familiers.
Dans la faible lueur des néons suspendus, je vis briller un éclat doré sur son torse. C'était un chiffre, qui pendait mollement d'une combinaison déchirée. Je suffoquai en reconnaissant le ''6'' que nous avions portés pendant des mois. Mais c'était... C'était impossible. Je passai mon arme dans ma main gauche.
« NON! hurlais-je. Ça ne fonctionnera pas! Pas cette fois! »
Sachant que je n'atteindrais que du vide face à cette hallucination, j'envoyais mon poing vers le visage difforme de l'abomination.
Ma main entra en contact avec quelque chose. Je la regardai, et vis avec stupéfaction qu'elle était désormais maculée de sang. Je relevai la tête, les yeux écarquillés, et reculai lentement, avec l'impression que mon sang avait cessé de circuler. Debout, sa combinaison tombant en lambeaux sur son corps, la tête tranchée à partir du nez, laissant un vide béant là où aurait du se trouver le reste du crâne, le cadavre transformé de Maxime restait là, immobile.
Il n'avait qu'une seule lame et, par dessus son épaule décharnée, je vis l'une des ''chauve-souris'' s'accrocher au mur et m'épier de son regard jaunâtre. Le nécromorph, privé de la moitié supérieure de sa boite crânienne, ne voyait pas. Il n'était pas réellement dangereux dans cette situation, seulement pourvu d'une lame qu'il ne saurait pas où diriger. Mais sa simple vision suffisait à me faire reculer.
J'aurais préféré qu'il se jette sur moi, pour me faire réagir et ainsi me permettre de l'abattre. Mais il se contenta de rester là, pantelant, ses deux bras le long du corps, ses jambes le soutenant à peine. Je sentis que mes pieds commençaient à heurter des débris métalliques, et je devinai que le lieu de l'éboulement n'était pas loin. C'est à ce moment qu'il avança.
Son pied griffu se souleva avec lourdeur, comme s'il était muni d'une chaussure de plomb, et se reposa en cliquetant. Puis l'autre fit le même geste. Sa mâchoire supérieure était posée contre sa poitrine, braquant le trou béant dans son crâne dans ma direction. Le bras toujours à moitié levé vers la créature, je trébuchai sur une barre, glissai, et m'affalai en arrière.
Et, alors même que je me trouvais à sa merci, elle n'eut pas la moindre réaction, si ce n'est qu'elle s'approcha encore un peu plus, de son pas lourd et dénué de toute motivation, comme un condamné. Alors que je rampai en arrière sans décrocher mon regard du nécromorph, je sentis que mon dos touchait les débris.
« T'en es où vieux? demanda Matt. On a aucune nouvelle de la passerelle, je crois qu'ils sont morts. »
Le monstre s'arrêta à deux pas de moi. Puis, lentement, très lentement, il leva son unique lame. Lorsqu'il l'abattit, elle se planta à quelques centimètres de ma cuisse droite, manquant de me faucher le bras dans le même temps. Le chauve-souris émit un sifflement strident et commença à ramper vers nous. Pendant ce temps, mon ancien partenaire soulevait à nouveau son bras, comme s'il était attaché à un boulet.
« Oh, tu me reçois? »
Le vacarme causé par les propulseurs cessa brusquement. Ou du moins, comme je m'en rendis compte un peu après, le vacarme causé par un unique propulseur. Et, en fin de compte, il ne s'arrêta pas. Il fut simplement couvert par un bruit plus assourdissant encore, avant de se taire définitivement. Une violente secousse ébranla le vaisseau, et la créature qui le retenait poussa un rugissement, comme si elle venait d'être blessée.
Le brusque tremblement secoua à nouveau les décombres et le tunnel, et plusieurs morceaux d'acier s'écroulèrent. La créature fut percutée par un bloc, qui la projeta en arrière. Je me reconnectai enfin au monde réel, et regardai la pile désormais instable de débris. Plusieurs d'entre eux s'étaient écroulés, ouvrant un étroit passage à travers la barrière.
« Alex magne-toi, y en a un qui vient d'exploser! »
« J'arrive, je viens juste de trouver un chemin à travers ce truc. »
« Putain, mais qu'est-ce que tu foutais? »
« Un... petit contre-temps. J'arrive. »
Allongé dans mon petit tunnel, je vis qu'une poutre condamnait l'accès. J'entrepris de la pousser, sachant que cela risquait de provoquer l'éboulement total du fragile amas, et elle glissa doucement, centimètre par centimètre. Lorsqu'elle fut assez dégagée pour me permettre de me faufiler, je rampai dessous, débouchant enfin de l'autre côté. Des câbles coupés pendaient librement à deux mètres au-dessus du sol, et je m'estimai heureux qu'ils n'aient pas décidés d'aller jeter un oeil au tas métallique.
L'avant du tram' gisait en travers de la voie, et, plus loin, je distinguai trois petites silhouettes. Le tentacule avait entièrement perforé le plafond et le sol, ouvrant une large brèche au-dessus et en dessous des restes de la rame, qui elle-même servait presque de passerelle entre les deux côtés. Je m'approchai de la moitié la plus proche et testai du pied la solidité du pont de fortune. L'acier ne broncha pas, et j'entrai à l'intérieur, regardant les sièges qui décoraient le plafond.
La vitre avait éclaté, ce qui permettait le passage jusqu'à la terre ferme. Un grincement particulièrement inquiétant me figea sur place. Le plafond s'enfonça brusquement, et les bruits augmentèrent en intensité.
« Oh putain.... Alex, tire toi de là, vite! »
Je ne me fit pas prier. Je grimpai sur le rebord du ''pare-brise'' et et me faufilai à l'extérieur. Je bondis de l'épave et je me réceptionnai en catastrophe pour continuer à courir, ne souhaitant pas voir la cause de cette fuite. La carcasse étant peut-être tombée amoureuse de moi, elle décida de venir me rejoindre en vol plané. Je vis l'ombre s'étaler devant moi, recouvrant la mienne. Le tram' s'écrasa derrière moi et roula sur quelques mètres, avant que je n'atteigne mes coéquipiers, à bout de souffle.
Sortant du précipice, un tentacule s'agitait, seul. La paroi à notre gauche s'enfonça brusquement, et un long gémissement retentit, provenant de l'extérieur du vaisseau. Ce fut au tour du toit puis du sol de subir des assauts. Un appendice perça enfin le mur, envoyant des lambeaux d'aciers sur nous.
« Elle sait où on est.... »
Je me rendis soudainement compte que, depuis que j'avais posé les yeux sur le tout premier fragment, les meurtres avaient évolués selon une échelle qui grandissait de plus en plus, passant de simple acte de protection à exécution gratuite.
Combien de temps avant que je ne devienne plus qu'une simple coquille vide habitée par la conscience du monolithe? Combien de temps avant que je ne tue quelqu'un en étant parfaitement conscient de ce que je faisais, et sans que ce soit une obligation? Je me pris la tête dans les mains, au bord des larmes. Je ne voulais pas devenir un monstre.
« Max? Alex? fit la voix de Matt, grésillante. Eh, vous me recevez? »
Cette voix me tira provisoirement de mes pensées, et la conversation, aussi courte fut-elle, fut un véritable soulagement. Pas pour avoir pris des nouvelles de mes coéquipiers, mais pour avoir échappé aux tourments qui me hantaient.
« Ouais, j'te reçoit... Vous êtes où? »
« On a essayé de vous contacter, mais ça répondait pas. On a pas beaucoup progressé, on est à moins de cinquante mètres des débris. Et vous? »
« Je suis juste à côté. J'essaie de trouver un passage. »
Comme je le redoutais, il y eut un léger silence, et, avant même qu'il ne prononce ses mots, je les formulais déjà dans ma tête, inévitables.
« Alex... T'as bien dit ''je''...? »
« Oui. Il a... pas survécu à l'attaque. »
« Merde... Bon, reviens vite, d'accord? »
« Je fais aussi vite que possible. »
Le timbre de sa voix avait changé. Je mentais, et il le savait, c'était évident. Et même, au vu de la manière dont le plafond et le tram' étaient tombés, il me paraissait presque stupide que les coups de feus n'aient pas été entendus. Je m'approchai des débris, cherchant un moyen de passer. Le bruit que faisaient les propulseurs s'entendaient d'ici, et ce vacarme ne cessait d'augmenter. Je me rendis alors compte que je n'avais pu entendre mes coéquipiers que parce que le communicateur était collé à mon oreille.
Tout un morceau du plafond s'était effondré en travers de la voie, et les maigres écarts provoqués par les rails ne permettaient pas de s'y faufiler. En revanche, des poutres et des morceaux de mur s'étaient écrasés de manière à laisser de petits espaces par-ci par-là. Avec un peu de chance, peut-être que...
*Peut-être... Combien de fois t'es-tu posé cette question?*
« Tu ne peux plus rien me faire... Plus maintenant... »
*Crois-le si ça te chante, Alex... Je ne te laisserais pas comme ça.*
Je perçus un grognement à travers les claquements métalliques, et me retournai. Un nécromorph se tenait debout devant moi. Je levai le cutter plasma fraichement récupéré, avec la ferme intention de le démembrer sur le champ. Quelques détails arrêtèrent mon geste. Ses traits, bien que déformés, me paraissaient familier. Trop familiers.
Dans la faible lueur des néons suspendus, je vis briller un éclat doré sur son torse. C'était un chiffre, qui pendait mollement d'une combinaison déchirée. Je suffoquai en reconnaissant le ''6'' que nous avions portés pendant des mois. Mais c'était... C'était impossible. Je passai mon arme dans ma main gauche.
« NON! hurlais-je. Ça ne fonctionnera pas! Pas cette fois! »
Sachant que je n'atteindrais que du vide face à cette hallucination, j'envoyais mon poing vers le visage difforme de l'abomination.
Ma main entra en contact avec quelque chose. Je la regardai, et vis avec stupéfaction qu'elle était désormais maculée de sang. Je relevai la tête, les yeux écarquillés, et reculai lentement, avec l'impression que mon sang avait cessé de circuler. Debout, sa combinaison tombant en lambeaux sur son corps, la tête tranchée à partir du nez, laissant un vide béant là où aurait du se trouver le reste du crâne, le cadavre transformé de Maxime restait là, immobile.
Il n'avait qu'une seule lame et, par dessus son épaule décharnée, je vis l'une des ''chauve-souris'' s'accrocher au mur et m'épier de son regard jaunâtre. Le nécromorph, privé de la moitié supérieure de sa boite crânienne, ne voyait pas. Il n'était pas réellement dangereux dans cette situation, seulement pourvu d'une lame qu'il ne saurait pas où diriger. Mais sa simple vision suffisait à me faire reculer.
J'aurais préféré qu'il se jette sur moi, pour me faire réagir et ainsi me permettre de l'abattre. Mais il se contenta de rester là, pantelant, ses deux bras le long du corps, ses jambes le soutenant à peine. Je sentis que mes pieds commençaient à heurter des débris métalliques, et je devinai que le lieu de l'éboulement n'était pas loin. C'est à ce moment qu'il avança.
Son pied griffu se souleva avec lourdeur, comme s'il était muni d'une chaussure de plomb, et se reposa en cliquetant. Puis l'autre fit le même geste. Sa mâchoire supérieure était posée contre sa poitrine, braquant le trou béant dans son crâne dans ma direction. Le bras toujours à moitié levé vers la créature, je trébuchai sur une barre, glissai, et m'affalai en arrière.
Et, alors même que je me trouvais à sa merci, elle n'eut pas la moindre réaction, si ce n'est qu'elle s'approcha encore un peu plus, de son pas lourd et dénué de toute motivation, comme un condamné. Alors que je rampai en arrière sans décrocher mon regard du nécromorph, je sentis que mon dos touchait les débris.
« T'en es où vieux? demanda Matt. On a aucune nouvelle de la passerelle, je crois qu'ils sont morts. »
Le monstre s'arrêta à deux pas de moi. Puis, lentement, très lentement, il leva son unique lame. Lorsqu'il l'abattit, elle se planta à quelques centimètres de ma cuisse droite, manquant de me faucher le bras dans le même temps. Le chauve-souris émit un sifflement strident et commença à ramper vers nous. Pendant ce temps, mon ancien partenaire soulevait à nouveau son bras, comme s'il était attaché à un boulet.
« Oh, tu me reçois? »
Le vacarme causé par les propulseurs cessa brusquement. Ou du moins, comme je m'en rendis compte un peu après, le vacarme causé par un unique propulseur. Et, en fin de compte, il ne s'arrêta pas. Il fut simplement couvert par un bruit plus assourdissant encore, avant de se taire définitivement. Une violente secousse ébranla le vaisseau, et la créature qui le retenait poussa un rugissement, comme si elle venait d'être blessée.
Le brusque tremblement secoua à nouveau les décombres et le tunnel, et plusieurs morceaux d'acier s'écroulèrent. La créature fut percutée par un bloc, qui la projeta en arrière. Je me reconnectai enfin au monde réel, et regardai la pile désormais instable de débris. Plusieurs d'entre eux s'étaient écroulés, ouvrant un étroit passage à travers la barrière.
« Alex magne-toi, y en a un qui vient d'exploser! »
« J'arrive, je viens juste de trouver un chemin à travers ce truc. »
« Putain, mais qu'est-ce que tu foutais? »
« Un... petit contre-temps. J'arrive. »
Allongé dans mon petit tunnel, je vis qu'une poutre condamnait l'accès. J'entrepris de la pousser, sachant que cela risquait de provoquer l'éboulement total du fragile amas, et elle glissa doucement, centimètre par centimètre. Lorsqu'elle fut assez dégagée pour me permettre de me faufiler, je rampai dessous, débouchant enfin de l'autre côté. Des câbles coupés pendaient librement à deux mètres au-dessus du sol, et je m'estimai heureux qu'ils n'aient pas décidés d'aller jeter un oeil au tas métallique.
L'avant du tram' gisait en travers de la voie, et, plus loin, je distinguai trois petites silhouettes. Le tentacule avait entièrement perforé le plafond et le sol, ouvrant une large brèche au-dessus et en dessous des restes de la rame, qui elle-même servait presque de passerelle entre les deux côtés. Je m'approchai de la moitié la plus proche et testai du pied la solidité du pont de fortune. L'acier ne broncha pas, et j'entrai à l'intérieur, regardant les sièges qui décoraient le plafond.
La vitre avait éclaté, ce qui permettait le passage jusqu'à la terre ferme. Un grincement particulièrement inquiétant me figea sur place. Le plafond s'enfonça brusquement, et les bruits augmentèrent en intensité.
« Oh putain.... Alex, tire toi de là, vite! »
Je ne me fit pas prier. Je grimpai sur le rebord du ''pare-brise'' et et me faufilai à l'extérieur. Je bondis de l'épave et je me réceptionnai en catastrophe pour continuer à courir, ne souhaitant pas voir la cause de cette fuite. La carcasse étant peut-être tombée amoureuse de moi, elle décida de venir me rejoindre en vol plané. Je vis l'ombre s'étaler devant moi, recouvrant la mienne. Le tram' s'écrasa derrière moi et roula sur quelques mètres, avant que je n'atteigne mes coéquipiers, à bout de souffle.
Sortant du précipice, un tentacule s'agitait, seul. La paroi à notre gauche s'enfonça brusquement, et un long gémissement retentit, provenant de l'extérieur du vaisseau. Ce fut au tour du toit puis du sol de subir des assauts. Un appendice perça enfin le mur, envoyant des lambeaux d'aciers sur nous.
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