L'achèvement d'une ère.
Par : Spyko
Genre : Action , Science-Fiction
Status : Terminée
Note :
Chapitre 47
Aux portes de la folie.
Publié le 30/03/12 à 19:23:26 par Spyko
Tous les évènements passés et leurs conséquences se mélangèrent, fusionnèrent, jusqu'à former un tout, agressant mon esprit, dévorant le peu qu'il restait de normal en moi. Je ne m'aperçus pas que je me laissai tomber sur le sol, avant de ramper dans la salle de bain. Je ne me rendis pas non plus compte que je m'étais assis dans un coin de la petite pièce, après l'avoir soigneusement verrouillée de l'intérieur.
Il s'en fallut de peu que je ne m'aperçoive pas que je pointai doucement mon cutter sur ma tempe. Je fus pris d'un violent spasme en reprenant conscience de ce que je faisais, et la vue du canon de l'arme faillit me faire vomir de dégout. Mes doigts se déserrèrent, et l'outil tomba au sol dans un petit bruit métallique. Un nouveau choc mental m'attaqua, et je me pris la tête entre les mains.
Le fragment de monolithe gisait au sol. Je l'attrapai, les yeux écarquillés. Je fermai les paupières, secouai la tête, et les rouvris. Mes doigts étaient juste devant mes yeux, tenant un fragment de roche imaginaire, qui de toute manière se trouvait au milieu d'un tas de cadavres probablement réduits en cendre à l'heure qu'il était.
« Pas le droit... »
La voix de Max résonnait dans ma tête, en écho, mais ne semblait pas vouloir s'arrêter. La salle n'était pas bien grande, mais suffisamment pour pouvoir me mouvoir sans difficulté, malgré ce mal de crâne qui me donnait envie de me le fracasser contre un mur. Je me relevai, et fis quelques pas hésitant. Un nécromorph brisa le conduit d'aération, et se jeta sur moi en hurlant.
Je plongeait vers mon cutter, pivotai, et tirai plusieurs rafales de plasma sur l'abomination, qui continuait d'avancer en agitant ses lames. Elle me percuta de plein fouet, et se volatilisa. Je m'écrasai contre le mur, en sueur. L'évier avait volé en éclat, et les serviettes avaient été déchiquetées par les tirs. De l'eau s'écoulait lentement par les canalisations explosées.
Tremblant, je m'écartai de la paroi, tenant toujours mon arme à pleine main. Une petite statuette en forme de monolithe, délicatement ouvragée en pierre noire, était posée dans la douche. Voyant rouge, je m'en saisis à pleine main et, dans un cri de rage, la jetai contre le mur. Le miroir éclata lorsque l'objet le percuta de plein fouet. Le support de savon métallique totalement lisse que je venais de lancer tomba au sol, aussi inoffensif que le savon qu'il contenait auparavant.
Je serrai les dents et m'assis une nouvelle fois sur le sol.
« Tu avais juré...., murmura à nouveau la voix. »
« La ferme! criais-je en me tenant la tête. Dégages, fous moi la paix! »
« Que tu ferais tout... »
Le fragment... Combiné à tous ces évènements déstabilisant... Oui, c'était ça, il avait laissé une empreinte, et tout ça..... L'avait réveillé. C'était la seule explication. La seule...
Je pivotai la tête. Le rideau de la douche était tiré, et une forme s'agitait derrière. Il était pourtant ouvert juste avant... A quatre pattes, je rampai doucement vers lui, plaçant mes mains avec difficulté. J'empoignai le tissu, et, d'un geste vif, le tirait.
Carmen était là, à genoux. Elle vomissait d'abondants jet de sang, qui ruisselaient dans l'évacuation, repeignant tout le carrelage en rouge. Elle hoqueta, ses yeux se révulsèrent, et elle s'écroula dans le liquide. Je me rejetai en arrière, me trainant jusqu'à la porte. Deux puissantes lames déchiquetèrent la peau de son dos, et celle de son crâne se fendit de haut en bas, laissant apparaître la chair qui se cachait en dessous.
Elle roula sur elle-même, et la combinaison qui couvrait son ventre s'arracha, laissant apparaître deux petits membres qui s'agitaient au milieu de ses intestins. Les deux yeux se rouvrirent, faisant apparaître deux éclats jaunes. S'aidant de ses lames, la jeune femme se releva, et sortit de la douche, les griffes qui dépassaient de ses chaussures cliquetant sur l'acier.
Sa mâchoire inférieure pendait librement, seulement retenue par quelques filaments de chair. Ses canines, devenues quatre fois plus longues et tranchantes, dépassaient sur son menton. Finalement, le peu de chair qui retenait encore les dents du bas cédèrent, et le bas du visage s'écrasa au sol en éclaboussant les environs de fluide.
Je me pressai davantage contre le panneau métallique, ne pouvant me résoudre à tirer sur cette créature, qui approchait doucement, les lames levées.
« Non... Non... Va t-en... »
« Et maintenant Alex? siffla l'atrocité. Maintenant que tu me sais condamnée. Vas-tu faire la même chose que pour Max? »
« Ta gueule! hurlais-je. Fermes-la! »
« Alex? demanda quelqu'un. »
La voix provenant de derrière la porte me fit sursauter, mais n'arrêta nullement la créature aux traits de Carmen, qui était désormais debout devant moi. L'une de ses lames s'abattit sur mon bras, et je ressentis une vive douleur qui m'arracha un cri. Du sang coula sur le sol, et le hideux nécromorph se volatilisa. Mon cutter était par-terre. Dans la main droite, je tenais désormais un éclat de verre, provenant du miroir. Le morceau ruisselait de sang. Une longue coupure courait sur mon biceps gauche.
« Merde, qu'est-ce qu'il fout là-dedans! »
*T'avais pas le droit...*
« Matt, enfonce moi cette saloperie de porte, ou pirate la, je sais pas moi! »
*Tu avais juré...*
« Putain, il l'a complètement verrouillée, pas moyen de l'ouvrir, même avec cette merde de boitier! »
*Que tu ferais tout...*
« Putain! Alex, ouvres cette porte! Ouvres la bordel! »
« Bon, on a plus le choix. Reculez... »
*Pour qu'on s'en sorte...*
Je tendis machinalement la main vers le cutter. Mes doigts saisirent la crosse, et dirigèrent lentement l'outil vers mon crâne. Je le plaquai contre le dessous de ma mâchoire, à peine conscient de ce que je faisais.
Une détonation retentit, pliant la porte et me faisant lâcher mon arme. Le panneau métallique ne tenait plus très bien, et un simple coup de pied pourrait le faire tomber. Les nécromorphs.... Oui, c'était surement ça. Ces créatures étaient rentrées dans le site, et maintenant, elles tuaient tout le monde et venaient me déchiqueter moi aussi. Je distinguai une silhouette à travers l'entre-bâillement. Ils allaient entrer. Je me devais de les accueillir comme il le fallait.
Je me jetai sur le cutter, ignorant la blessure sur mon bras, d'ailleurs causée par l'un d'entre eux. Oui, son cadavre était là, affalé dans la douche... Une créature difforme enfonça complètement la porte, faisant tomber le panneau sur le sol couvert de sang. Avec un cri de rage, je vidai tout mon chargeur sur l'être répugnant qui venait d'entrer.
Les décharges de plasma s'écrasèrent toutes contre l'encadrement car le nécromorph, emporté par son élan, évita sans le vouloir tous mes tirs. Voyant que mon chargeur était vide, je me jetai sur lui, et, avec l'énergie du désespoir, lui assénait un violent coup de l'outil sur le crâne. Le monstre tituba en arrière, et je lui envoyai un nouveau coup dans la mâchoire, qui le jeta par terre, dans la salle d'à côté.
Instantanément, je me jetai sur le cou de l'abomination, espérant lui arracher la tête avant qu'elle ne se relève. Alors que mes mains se serraient avec force autour de ces chairs mortes, je ressentis un choc dans la nuque, qui m'éjecta sur le côté. D'autre nécromorphs étaient là...
Je rampai désespérément vers mon cutter vide, qui avait glissé à quelque distance de là, prêt à défendre chèrement ma vie. Je tendis la main, mes doigts effleurèrent la poignée, mais une vive douleur m'emprisonna, faisant virer ma vision au noir.
Il s'en fallut de peu que je ne m'aperçoive pas que je pointai doucement mon cutter sur ma tempe. Je fus pris d'un violent spasme en reprenant conscience de ce que je faisais, et la vue du canon de l'arme faillit me faire vomir de dégout. Mes doigts se déserrèrent, et l'outil tomba au sol dans un petit bruit métallique. Un nouveau choc mental m'attaqua, et je me pris la tête entre les mains.
Le fragment de monolithe gisait au sol. Je l'attrapai, les yeux écarquillés. Je fermai les paupières, secouai la tête, et les rouvris. Mes doigts étaient juste devant mes yeux, tenant un fragment de roche imaginaire, qui de toute manière se trouvait au milieu d'un tas de cadavres probablement réduits en cendre à l'heure qu'il était.
« Pas le droit... »
La voix de Max résonnait dans ma tête, en écho, mais ne semblait pas vouloir s'arrêter. La salle n'était pas bien grande, mais suffisamment pour pouvoir me mouvoir sans difficulté, malgré ce mal de crâne qui me donnait envie de me le fracasser contre un mur. Je me relevai, et fis quelques pas hésitant. Un nécromorph brisa le conduit d'aération, et se jeta sur moi en hurlant.
Je plongeait vers mon cutter, pivotai, et tirai plusieurs rafales de plasma sur l'abomination, qui continuait d'avancer en agitant ses lames. Elle me percuta de plein fouet, et se volatilisa. Je m'écrasai contre le mur, en sueur. L'évier avait volé en éclat, et les serviettes avaient été déchiquetées par les tirs. De l'eau s'écoulait lentement par les canalisations explosées.
Tremblant, je m'écartai de la paroi, tenant toujours mon arme à pleine main. Une petite statuette en forme de monolithe, délicatement ouvragée en pierre noire, était posée dans la douche. Voyant rouge, je m'en saisis à pleine main et, dans un cri de rage, la jetai contre le mur. Le miroir éclata lorsque l'objet le percuta de plein fouet. Le support de savon métallique totalement lisse que je venais de lancer tomba au sol, aussi inoffensif que le savon qu'il contenait auparavant.
Je serrai les dents et m'assis une nouvelle fois sur le sol.
« Tu avais juré...., murmura à nouveau la voix. »
« La ferme! criais-je en me tenant la tête. Dégages, fous moi la paix! »
« Que tu ferais tout... »
Le fragment... Combiné à tous ces évènements déstabilisant... Oui, c'était ça, il avait laissé une empreinte, et tout ça..... L'avait réveillé. C'était la seule explication. La seule...
Je pivotai la tête. Le rideau de la douche était tiré, et une forme s'agitait derrière. Il était pourtant ouvert juste avant... A quatre pattes, je rampai doucement vers lui, plaçant mes mains avec difficulté. J'empoignai le tissu, et, d'un geste vif, le tirait.
Carmen était là, à genoux. Elle vomissait d'abondants jet de sang, qui ruisselaient dans l'évacuation, repeignant tout le carrelage en rouge. Elle hoqueta, ses yeux se révulsèrent, et elle s'écroula dans le liquide. Je me rejetai en arrière, me trainant jusqu'à la porte. Deux puissantes lames déchiquetèrent la peau de son dos, et celle de son crâne se fendit de haut en bas, laissant apparaître la chair qui se cachait en dessous.
Elle roula sur elle-même, et la combinaison qui couvrait son ventre s'arracha, laissant apparaître deux petits membres qui s'agitaient au milieu de ses intestins. Les deux yeux se rouvrirent, faisant apparaître deux éclats jaunes. S'aidant de ses lames, la jeune femme se releva, et sortit de la douche, les griffes qui dépassaient de ses chaussures cliquetant sur l'acier.
Sa mâchoire inférieure pendait librement, seulement retenue par quelques filaments de chair. Ses canines, devenues quatre fois plus longues et tranchantes, dépassaient sur son menton. Finalement, le peu de chair qui retenait encore les dents du bas cédèrent, et le bas du visage s'écrasa au sol en éclaboussant les environs de fluide.
Je me pressai davantage contre le panneau métallique, ne pouvant me résoudre à tirer sur cette créature, qui approchait doucement, les lames levées.
« Non... Non... Va t-en... »
« Et maintenant Alex? siffla l'atrocité. Maintenant que tu me sais condamnée. Vas-tu faire la même chose que pour Max? »
« Ta gueule! hurlais-je. Fermes-la! »
« Alex? demanda quelqu'un. »
La voix provenant de derrière la porte me fit sursauter, mais n'arrêta nullement la créature aux traits de Carmen, qui était désormais debout devant moi. L'une de ses lames s'abattit sur mon bras, et je ressentis une vive douleur qui m'arracha un cri. Du sang coula sur le sol, et le hideux nécromorph se volatilisa. Mon cutter était par-terre. Dans la main droite, je tenais désormais un éclat de verre, provenant du miroir. Le morceau ruisselait de sang. Une longue coupure courait sur mon biceps gauche.
« Merde, qu'est-ce qu'il fout là-dedans! »
*T'avais pas le droit...*
« Matt, enfonce moi cette saloperie de porte, ou pirate la, je sais pas moi! »
*Tu avais juré...*
« Putain, il l'a complètement verrouillée, pas moyen de l'ouvrir, même avec cette merde de boitier! »
*Que tu ferais tout...*
« Putain! Alex, ouvres cette porte! Ouvres la bordel! »
« Bon, on a plus le choix. Reculez... »
*Pour qu'on s'en sorte...*
Je tendis machinalement la main vers le cutter. Mes doigts saisirent la crosse, et dirigèrent lentement l'outil vers mon crâne. Je le plaquai contre le dessous de ma mâchoire, à peine conscient de ce que je faisais.
Une détonation retentit, pliant la porte et me faisant lâcher mon arme. Le panneau métallique ne tenait plus très bien, et un simple coup de pied pourrait le faire tomber. Les nécromorphs.... Oui, c'était surement ça. Ces créatures étaient rentrées dans le site, et maintenant, elles tuaient tout le monde et venaient me déchiqueter moi aussi. Je distinguai une silhouette à travers l'entre-bâillement. Ils allaient entrer. Je me devais de les accueillir comme il le fallait.
Je me jetai sur le cutter, ignorant la blessure sur mon bras, d'ailleurs causée par l'un d'entre eux. Oui, son cadavre était là, affalé dans la douche... Une créature difforme enfonça complètement la porte, faisant tomber le panneau sur le sol couvert de sang. Avec un cri de rage, je vidai tout mon chargeur sur l'être répugnant qui venait d'entrer.
Les décharges de plasma s'écrasèrent toutes contre l'encadrement car le nécromorph, emporté par son élan, évita sans le vouloir tous mes tirs. Voyant que mon chargeur était vide, je me jetai sur lui, et, avec l'énergie du désespoir, lui assénait un violent coup de l'outil sur le crâne. Le monstre tituba en arrière, et je lui envoyai un nouveau coup dans la mâchoire, qui le jeta par terre, dans la salle d'à côté.
Instantanément, je me jetai sur le cou de l'abomination, espérant lui arracher la tête avant qu'elle ne se relève. Alors que mes mains se serraient avec force autour de ces chairs mortes, je ressentis un choc dans la nuque, qui m'éjecta sur le côté. D'autre nécromorphs étaient là...
Je rampai désespérément vers mon cutter vide, qui avait glissé à quelque distance de là, prêt à défendre chèrement ma vie. Je tendis la main, mes doigts effleurèrent la poignée, mais une vive douleur m'emprisonna, faisant virer ma vision au noir.
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