La route du pouvoir.
Par : hoho1234
Genre : Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 16/01/09 à 12:30:06 par hoho1234
Assis dans ma chambre, le regard égaré quelque part entre mon ordinateur et le journal du jour, ainsi se déroule mon après-midi. Je ne suis pas un geek. Du moins je tente de me convaincre que je n’en suis pas un.
Je suis âgé de 16 été. Je suis un puber adolescent découvrant à peine les ennuis de la barbe. Mon asociabilité n’est pas exclusivement dû à mon manque de volonté ou mon caractère casanier : Mon père est ferme et ne m’autorise que très peu de sorties. Je suis un individu moyen, normal.
Je n’excelle à rien de particulier, à part en anglais, une matière que j’affectionne particulièrement.
Mon physique n’est pas hors-normes, je suis blanc, cheveux bruns bouclés, j’ai des yeux bleus-gris (une des seuls choses sur lesquelles on me complimente régulièrement), j’arbore néanmoins un nez aquilin, source de nombreux blocages et complexes chez moi.
J’habite dans un village de province de seulement 10 000 âmes.
Je suis fils unique, et solitaire. En vérité, je n’ai plus peur de la solitude. Je m’y suis fait et l’apprécie parfois. Au lycée, j’ai quelques amis, mais j’ai toujours l’impression que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, que nos intérêts divergent sur de nombreux points.
Je suis un original. Je m’intéresse à de nombreux sujets d’ordre généraux que les autres rejettent avec insolence et légèreté. Je veux savoir toujours plus sur tout, sans pour autant approfondir les notions que j’étudie. De ce fait, mes amis m’ennuient parfois et je me sens à l’écart bien que riant à leurs stupidités.
Je suis dans le vague et je me laisse aller. Ma vision est troublée, comme lorsqu’on regarde et qu’on ne fixe rien. Je pense ou bien je rêve, mes pensées sont rapides et incohérentes, je réfléchis à un sujet puis passe à un autre très rapidement. Si bien que je pense à tout et à rien à la fois.
Il est maintenant 16h00 et j’ai hâte que cette journée se termine. Ne trouvant plus rien à faire, je fixe l’horloge désespérément.
Bizarre le temps. Comment sans jamais s’arrêter il avale le présent et le broie en passé. Le futur n’a qu’à bien se tenir.
C’est à cet instant que je pense à ma finitude, et comme bien d’autres illustres auteurs avant moi je me pose cette question récurrente. Si je suis ici pour une durée déterminée, à quoi bon resté jusqu’au bout ? Pourquoi ne pas y mettre fin dès l’instant ? Bien sur, je ne conclue jamais cette réflexion et fini par me dire comme d’habitude que ces questions me dépassent et que la réponse arrivera un jour.
Je me tourne à nouveau vers l’horloge, qui à mon grand étonnement affiche 17h00. Une heure ce serait elle écoulée pendant ma pseudo-méditation ? Je décide de vérifier la véracité de l’heure annoncé sur les différentes horloges de ma maison. Mon ordi est pourtant synchro avec l’horloge atomique . Dans la cuisine : 17h02, dans le salon 17h04…
Je suis âgé de 16 été. Je suis un puber adolescent découvrant à peine les ennuis de la barbe. Mon asociabilité n’est pas exclusivement dû à mon manque de volonté ou mon caractère casanier : Mon père est ferme et ne m’autorise que très peu de sorties. Je suis un individu moyen, normal.
Je n’excelle à rien de particulier, à part en anglais, une matière que j’affectionne particulièrement.
Mon physique n’est pas hors-normes, je suis blanc, cheveux bruns bouclés, j’ai des yeux bleus-gris (une des seuls choses sur lesquelles on me complimente régulièrement), j’arbore néanmoins un nez aquilin, source de nombreux blocages et complexes chez moi.
J’habite dans un village de province de seulement 10 000 âmes.
Je suis fils unique, et solitaire. En vérité, je n’ai plus peur de la solitude. Je m’y suis fait et l’apprécie parfois. Au lycée, j’ai quelques amis, mais j’ai toujours l’impression que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, que nos intérêts divergent sur de nombreux points.
Je suis un original. Je m’intéresse à de nombreux sujets d’ordre généraux que les autres rejettent avec insolence et légèreté. Je veux savoir toujours plus sur tout, sans pour autant approfondir les notions que j’étudie. De ce fait, mes amis m’ennuient parfois et je me sens à l’écart bien que riant à leurs stupidités.
Je suis dans le vague et je me laisse aller. Ma vision est troublée, comme lorsqu’on regarde et qu’on ne fixe rien. Je pense ou bien je rêve, mes pensées sont rapides et incohérentes, je réfléchis à un sujet puis passe à un autre très rapidement. Si bien que je pense à tout et à rien à la fois.
Il est maintenant 16h00 et j’ai hâte que cette journée se termine. Ne trouvant plus rien à faire, je fixe l’horloge désespérément.
Bizarre le temps. Comment sans jamais s’arrêter il avale le présent et le broie en passé. Le futur n’a qu’à bien se tenir.
C’est à cet instant que je pense à ma finitude, et comme bien d’autres illustres auteurs avant moi je me pose cette question récurrente. Si je suis ici pour une durée déterminée, à quoi bon resté jusqu’au bout ? Pourquoi ne pas y mettre fin dès l’instant ? Bien sur, je ne conclue jamais cette réflexion et fini par me dire comme d’habitude que ces questions me dépassent et que la réponse arrivera un jour.
Je me tourne à nouveau vers l’horloge, qui à mon grand étonnement affiche 17h00. Une heure ce serait elle écoulée pendant ma pseudo-méditation ? Je décide de vérifier la véracité de l’heure annoncé sur les différentes horloges de ma maison. Mon ordi est pourtant synchro avec l’horloge atomique . Dans la cuisine : 17h02, dans le salon 17h04…
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