Réveil brutal
Par : SundayCaramel
Genre : Fantastique , Nawak
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Publié le 25/11/11 à 16:39:52 par SundayCaramel
Les médecins me gardèrent en observation la semaine qui suivit mon "réveil". Tous les jours je devais faire des exercices pour récupérer mes fonctions motrices, lentement mais sûrement.
Plus les jours passaient, plus je me renfermais sur moi-même. Si tout ceci était un rêve, il durait beaucoup trop longtemps et ressemblait plus à un cauchemars.
Pendant ces semaine, j'en appris plus et je me posais de plus en plus de questions. Quelle était la raison pour laquelle Laura était tombée dans le coma ? Pourquoi son père était la seule personne à venir la visiter ? N'avait-elle pas d'amis, de petit copain ?
A la fin de la semaine, mon médecin me laissa rentrer chez "moi". Je n'en avais pas envie, dans cet hôpital, j'étais dans un endroit neutre, je me sentais en sécurité. Aller dans la maison de cet homme... Je fis comprendre au docteur que je ne voulais pas y aller, mais il ne pouvait me garder sans raison valable. Je dû donc, à contre-c½ur, m'en aller en compagnie de cet inconnu. Je devais quand même retourner à l'hôpital plusieurs fois par semaine pour faire des examens physiques et neurologiques. ça serait mes quelques jours de liberté par semaine.
Ils me donnèrent des béquilles et je me dirigeai dans la voiture de celui qui était devenu mon père.
Le voyage était très silencieux, en plus du fait que j'étais muette et que donc, je ne pouvais pas parler. J'observais mon "père", dont le nom était Sébastien, il ne pipait mot et était très concentré sur la route.
A un feu rouge, il tourna sa tête vers moi et commença à me parler :
- Je... sais très bien que tout ceci t'effraies... Enfin, je ne peux pas me mettre à ta place, je ne peux pas comprendre ce que tu ressens, mais je te promet que je ferai mon possible pour te mettre à l'aise et que tu ailles mieux.
Je le fixai et il me sourit. C'était un sourire triste. Tout dans cet homme me rendait triste. Je me mettais à sa place et ce pauvre homme... Pendant 3 ans il vécu sans sa fille, il venait la voir tous les jours dans l'espoir d'un signe... Ou plutôt, il venais me voir. Et enfin, elle se réveille et ce n'est pas celle qu'il attendait.
Certes mon corps est celui de Laura mais je ne suis pas elle, je suis Nora, simple adolescente et fille d'ébénistes.
J'avais envie de le lui expliquer, de m'excuser, je ne voulais pas qu'il souffre par ma faute, mais c'était impossible de le faire pour moi.
Nous arrivâmes devant sa maison... Ma maison. J'entrai et un chien s'approcha de moi. Ce fût la seule personne qui vînt m'accueillir.
Sébastien possédait une grande maison, trop grande pour un seul homme, sa fille et leur chien. C'était une maison très chaleureuse et familiale, des tas de photos se trouvaient sur les murs, il était photographe. C'était des clichés de pleins de personnes. Des enfants, des femmes, des hommes, des personnes âgées, etc.
- Ce sont, en partie, les membres de ta famille, me dit-il. Ils viendront te rendre visite quand tu ne seras plus en état de choc.
Je hochais de la tête et il m'emmena dans ma chambre, ou plutôt, celle de Laura à l'âge de 14 ans, l'âge auquel elle tomba dans le coma. Il m'ouvrit la porte et me pria de rentrer.
Je pénétrai dans cette chambre inconnue avec appréhension.
Plus les jours passaient, plus je me renfermais sur moi-même. Si tout ceci était un rêve, il durait beaucoup trop longtemps et ressemblait plus à un cauchemars.
Pendant ces semaine, j'en appris plus et je me posais de plus en plus de questions. Quelle était la raison pour laquelle Laura était tombée dans le coma ? Pourquoi son père était la seule personne à venir la visiter ? N'avait-elle pas d'amis, de petit copain ?
A la fin de la semaine, mon médecin me laissa rentrer chez "moi". Je n'en avais pas envie, dans cet hôpital, j'étais dans un endroit neutre, je me sentais en sécurité. Aller dans la maison de cet homme... Je fis comprendre au docteur que je ne voulais pas y aller, mais il ne pouvait me garder sans raison valable. Je dû donc, à contre-c½ur, m'en aller en compagnie de cet inconnu. Je devais quand même retourner à l'hôpital plusieurs fois par semaine pour faire des examens physiques et neurologiques. ça serait mes quelques jours de liberté par semaine.
Ils me donnèrent des béquilles et je me dirigeai dans la voiture de celui qui était devenu mon père.
Le voyage était très silencieux, en plus du fait que j'étais muette et que donc, je ne pouvais pas parler. J'observais mon "père", dont le nom était Sébastien, il ne pipait mot et était très concentré sur la route.
A un feu rouge, il tourna sa tête vers moi et commença à me parler :
- Je... sais très bien que tout ceci t'effraies... Enfin, je ne peux pas me mettre à ta place, je ne peux pas comprendre ce que tu ressens, mais je te promet que je ferai mon possible pour te mettre à l'aise et que tu ailles mieux.
Je le fixai et il me sourit. C'était un sourire triste. Tout dans cet homme me rendait triste. Je me mettais à sa place et ce pauvre homme... Pendant 3 ans il vécu sans sa fille, il venait la voir tous les jours dans l'espoir d'un signe... Ou plutôt, il venais me voir. Et enfin, elle se réveille et ce n'est pas celle qu'il attendait.
Certes mon corps est celui de Laura mais je ne suis pas elle, je suis Nora, simple adolescente et fille d'ébénistes.
J'avais envie de le lui expliquer, de m'excuser, je ne voulais pas qu'il souffre par ma faute, mais c'était impossible de le faire pour moi.
Nous arrivâmes devant sa maison... Ma maison. J'entrai et un chien s'approcha de moi. Ce fût la seule personne qui vînt m'accueillir.
Sébastien possédait une grande maison, trop grande pour un seul homme, sa fille et leur chien. C'était une maison très chaleureuse et familiale, des tas de photos se trouvaient sur les murs, il était photographe. C'était des clichés de pleins de personnes. Des enfants, des femmes, des hommes, des personnes âgées, etc.
- Ce sont, en partie, les membres de ta famille, me dit-il. Ils viendront te rendre visite quand tu ne seras plus en état de choc.
Je hochais de la tête et il m'emmena dans ma chambre, ou plutôt, celle de Laura à l'âge de 14 ans, l'âge auquel elle tomba dans le coma. Il m'ouvrit la porte et me pria de rentrer.
Je pénétrai dans cette chambre inconnue avec appréhension.
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