Note de la fic : :noel: :noel:

Agents et plus si affinités...


Par : Folle2conneries
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 12 : "Mauvais Karma"


Publié le 19/08/2013 à 01:14:54 par Folle2conneries

"Bon, pas de panique, je suis assez grand pour rester calme et trouver une solution... Comment ça pas de panique ? Merde non ! C'est impossible de pas paniquer dans une situation pareille ! Bon, faut que j'arrive à la contacter, elle a mon portable, je vais l'appeler avec le sien ! .... *Vous êtes bien sur la messagerie du 06 63.... Et merde, messagerie... Je, 'fin elle, doit pas avoir mon portable sur elle... Je vais carrément aller chez moi tiens, ça ira plus vite et il est que 18H25, c'est pas trop tard."

Je ramassai le gilet et le jean par terre, m'habillai, enfilai une paire de chaussures (sur la bonnes vingtaine présentes dans l'armoire) et sortis de la maison en courant. Je connaissais même pas ce coin de la ville putain... Je marchai au hasard pendant 15 bonnes minutes me retrouvant dans une zone industrielle. Putain, je savais pas qu'on avait des coins aussi paumés ici. J'essayai tant bien que mal de retrouver mon chemin, sans vraiment y parvenir, je me retrouvai à un arrêt de bus vers 19H10, c'était la même ligne que celui que j'étais obligé d'emprunter le matin, parfait ! ... Ou pas, le prochain n'était que dans 12 minutes... Le bus passa finalement et j'arrivai à l'arrêt en question vers 19H42, courant vers chez moi.


-


"C'est pas possible, ça n'arrive qu'à moi ce genre de trucs..."

Je verrouillai la porte, fermai la fenêtre, personne ne pouvait entrer.

"Aller, j'ai 16 ans, bientôt 17, je dois être capable de raisonner normalement sans céder à la panique... Bon, logiquement, il doit être chez moi. Mais je sais même pas comment aller d'ici à chez moi ! Bon, je vais lui téléphoner, pas besoin de flipper."

Je sorti "mon" téléphone de "ma" poche, lorsqu'il vibra ; "j"'avais un nouveau message.

De Nicolas reçu le 2/09/10 - 19H52.
Max, t'es vivant ?

Pffff, même dans le corps d'un autre j'étais toujours harcelé par ce bouffon...
Je ne répondis même pas, commençant à téléphoner, cet imbécile devait bien avoir mon téléphone sur lui. *Vous êtes bien sur la messagerie du 06 42...* Messagerie tout de suite, je, enfin il, 'fin le portable devait plus avoir de batterie quoi ! Je m'assis sur l'ordi, cherchant un plan de la ville pour me rendre d'ici à chez moi, pas question de m'éterniser ici et de laisser ce débile dans mon corps !


-


J'avais couru comme un dératé, arrivant chez moi en à peine 10 minutes. Je m'arrêtai sur le côté gauche de la maison, me mettant sous la fenêtre appelant Alice à nouveau. *Vous êtes bien sur la messagerie du 06 63...* bordel, directement cette fois, plus de batterie sans doute... Pas le choix... Je commençai à escalader le mur pour rentrer dans ma chambre, je l'avais fait plus d'une fois, puis, c'était chez moi, c'était pas illégal, non ?


-


-Que des fringues de merde dans cette armoire, un vrai plouc ce gars !

C'était vraiment immonde, que des t-shirt moches ou de groupes de metal de tarés, des pantalons moches.. Je risquai pas de trouver de quoi m'habiller convenablement, donc je me résignai à sortir comme ça. Je pris "mes" clés et "mon" portable, sortant de la pièce et me dirigeant vers la porte sans faire de bruit. J'avais fait ça pendant 4 ans, sortir d'une maison sans bruit, c'était un truc que je maîtrisais parfaitement :p)
Je sorti doucement, j'étais dehors, et personne ne m'avais remarqué, quelle génie... Je commençai à avancer quand j'entendis un léger cri sur ma droite, et un bruit de chute. Je me dirigeai vers l'endroit d'où le cri venait prudemment...

-OUI !


-


Pfffff, cette conne était même pas foutue d'être dans ma chambre pour ouvrir la fenêtre, et elle était pas musclée au point de tenir accrochée à un mur pendant trop longtemps... Je m'étais rétamé au sol comme une larve, me relevant tant bien que mal, quand soudain, un personne me sauta dans les bras.

-OUI !

C'était moi, enfin Alice, dans mon corps.

-Qu'est ce que tu fous là ?
-Bah c'est un peu chez moi nan ?
-Ouais... Bon, on va aller dans ta chambre et discuter un peu d'tout ça.
-Ouais, comme tu dis.

Elle ouvrit donc la porte doucement et nous montâmes dans ma chambre, sans faire de bruit, prenant bien soin de fermer la porte à clé. Nous nous assîmes sur mon lit et commençâmes à parler.

-Putain, c'est vraiment une histoire de fou...
-Tu l'as dis.
-Comment c'est possible un truc pareil ???
-Et qu'est ce que j'en sais moi hein ?
-Oh la ferme !
-Ta gueule !
-Bon, c'est pas le moment de se prendre la tête, d'accord ?!
-.. Ouais, je suppose.
-Bon... Il est évident que cette situation n'arrange aucun de nous...
-Ah bon ? Tu crois ça ?
-... :question:
-C'est tout bénef pour moi, je suis dans le corps de la fille la plus populaire de première, voire du lycée, et toi t'en es devenue la risée, perso ça me va très bien !
-.. Non mais tu déconnes là ???
-Tu vas enfin voir ce que ça fait d'être persécutée, je peux te dire que tu vas pas apprécier ce petit séjour dans mon corps...
-....
-Déçue ? Oh, j'imagine. Mais bon, j'ai une occasion en or de prendre ma revanche, et je vais pas la laisser filer tu vois.
-.... :snif:
-Rien à foutre de tes yeux d'biche, chiale tant qu'tu veux, moi, j'ai rien à perdre.
-S'il te plaît laisse moi au moins te parler un peu de ma vie que tu saches quoi faire et que tu ne fasses pas de conneries !
-Et pourquoi je ferais ça ?
-Oublie pas que je suis dans ton corps moi aussi hein !
-J'm'en fous, j'ai déjà la vie la plus merdique possible ; mes parents m'aiment pas, ma soeur non plus, j'ai que deux potes et j'suis victimisé touts les jours au bahut, je vois pas en quoi ça peut être pire !
-Mais..Euh... Fais le pour moi !
- :rire: !
Pour toi ? Après tout ce que tu nous a fais subir, ne t'attends même pas à une once de pitié venant de moi. Tu peux détruire ma vie si ça t'amuse, moi j'm'en fous, la tienne me suffit amplement.
-... :ouch:
-Je te laisse volontiers la mienne, fous la en l'air si tu veux ; tu pourras te complaire dans le tas de sable que tu auras fait d'un château déjà frêle.
-... T'as raison, je vois pas pourquoi tu ferais ça pour moi après tout ce que je vous ai fait...
-Tu vois quand tu veux !
-Sors maintenant.
-Euh c'est un peu che...
-SORS. Dégage d'ici.
-M'kay... :(

Je fus donc mis à la porte de ma chambre, passant par la fenêtre, me dirigeant vers l'arrêt de bus pour rentrer "chez moi".


-


Et merde...
Je m'écroulai sur le lit, pleurant à nouveau. Qu'est ce que je pouvais répondre à un discours si logique et sincère... ? J'avais toujours été une peste avec les autres, ça n'était sûrement qu'un juste retour des choses. On m'avait toujours dit que toutes les fautes se payaient un jour, j'avais jamais cru à ses conneries de karma ou je n'sais quoi, mais faut reconnaître que là, je l'avais bien cherché... Je me déshabillai donc et me blotti sous la couette, en pleurant.
Demain allait être un autre jour, plutôt compliqué...


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