Chapitre 9

Cher lecteur, ceci est le dernier chapitre de cette fic. Tu va enfin tout savoir ! Tu sera peut-être déçu, mais l'humour ne devrait pas être très présent ! Si tu veux voir des kiwis vivants raconter des blagues à des bananes qui tournent sur elle même dans le but d'attraper des papillons fais en cyanure, ce n'est pas ici. C'est dans une autre fic que j'écrirais plus tard .
En attendant, bonne fin :

Je me retrouve donc dehors. Que faire ? Instinctivement, je sais ce que j'ai à faire. Je me dirige vers mon autre vie. Je ne vais pas m'endormir, cette fois. Je vais voir qui, dans cette vie là, habite à l'endroit où je se retrouve à chaque fois que je m'endort.

ET PAF !!!!

Et oui, je me casse encore la gueule comme un con, parce chose importante, je suis un dieu pour faire les lacets dans mon autre vie, mais là, je les fais aussi bien qu'un amputé des bras aveugle dans une piscine .
Maudissant en silence les pingouins de birmanie pour une raison que je ne connais pas, je continue ma route.
Le monde me paraît de plus en plus étrange. Comme... passif. Que se passe-t-il ?
Est-ce que ce n'est pas un rêve depuis le début ?
Non, c'est trop long pour un rêve. Pourtant, c'est tellement étrange...
Peut-être que je suis taré, du genre des mecs avec des entonoirs sur la gueule qu'on voit dans les BD.
Laura n'arrête pas de me dire que je suis con... Je suis peut-être vraiment taré .
En même temps cette fille n'existe peut-être pas en vrai. Je vais le savoir tout de suite.

J'arrive en bas de l'immeuble de 30 étage où je vis à temps partiel depuis quelques jours maintenant. J'ai comme le sentiment que j'arrive à la fin de quelque chose, un peu comme quand il n'y plus de frite dans mon paquet de frites au mac do, , mais en un peu plus nuageux.
Le temps ne s'améliore pas. Et en plus il n'y a personne dehors.
Je m'approche du bâtiment, qui me paraît de plus en plus loin. Je n'ai absolument aucune idée de ce qui m'attend. J'arrive enfin à l'immeuble. La porte est ouverte, j'entre.
Il y a une atmosphère de mort ici. L'ascenseur ne marche pas. Je prend les escalier.
C'est le plus long moment de ma "vie". Les marches s'enchaînent et semblent se démultiplier. Ça ne s'arrête jamais.

Tiens, si.

Je suis arrivé. je suis devant LA porte.
Je ne peux pas l'ouvrir. Je n'ai pas les clés. Je repense à tout ce qui m'est arrivé.

Je me suis découvert le pouvoir de voyager entre différentes vies.
Tout s'éclairci maintenant. J'ai toujours voulu pouvoir faire ça.
Et là je l'ai fait.
J'ai toujours voulu faire l'amour, réaliser mes fantasmes.
Je l'ai fait.
C'est trop étrange pour être vrai.
Je sonne à la porte.
J'attends



































La porte s'ouvre. Je suis passif.

C'est Laura.

-Je t'attendais, Arthur.

Je n'ai même plus la force d'être étonné.
Saucisson. Pourquoi je dis ça ? Je ne sais pas.
J'entre. La maison est identique. Le même couloir mystérieux qui part vers la gauche.

-Viens t'asseoir dans la cuisine.

J'y vais. On s'assied.

-Alors, tu sais pourquoi tu es là ?
Elle a une tasse de thé à la main. Par la fenêtre, je vois le ciel partir en morceau.

-Je ne suis plus sûr de rien. Je suis vide. J'ai l'impression de ne plus rien ressentir, comme si j'étais condamné.

-Oui. Tu étais condamné, en fait.
-Dis moi tout. Tu n'existe pas, n'est ce pas ?
-Non
-Alors pourquoi je te vois ?
-C'est ton cerveau qui fabrique tout ça.

Il n'y a plus de ciel. La ville part en lambeaux

-Alors ?
-Alors, cette fois c'est vraiment fini. Fini pour toi. Ton cerveau est épuisé maintenant. C'est fini.
-Je...
-Tu es mort, Arthur, et ça fais déjà deux jours.



Oui. Je suis mort.





FIN



ÉPILOGUE

Thomas est mort Vendredi soir, ne me demandez pas pourquoi. Son cerveau a continué de fonctionner quelques heures après la mort du reste du corps, le temps de fabriquer le "rêve" où il réalise presque tout ce qu'il veut. Tout a été inventé par son esprit. Quand il a ouvert la porte sombre, ça a agi comme un passage dans le sens inverse. C'est comme si il y avait un moyen de transport pour un sens (s'endormir) et un moyen de transport pour l'autre sens (passer cette porte). Encore une fois, c'est son cerveau, dans ses dernières heures et privé de ses sens, qui a fabriqué tout ça. Un autre détail est que quand il s'endort la nuit, il devient Thomas (qui est en fait différent de lui, mais il ne s'est jamais regardé dans un miroir dans son autre vie(ou mort)). Quand il s'endort le jour, il devient Laura.
Les moments de délire vers la fin sont donc dû à l'épuisement des ressources de son esprit.


En espérant que ça vous a plus.



















FIN ALTERNATIVE (pour les pervers )

J'étais donc dehors. J'avais une bonne envie de baiser, tiens ! Allez hop !, je rentre, je prend 2 somnifère et c'est parti !.
Tout le monde est là ! On se fait une bonne partouze et j'éjacule si fort sur Cisla qu'il vole à travers la fenêtre dis-donc !

FIN