Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Mothership Zeta


Par : ponahoum
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2


Publié le 02/05/2010 à 01:43:04 par ponahoum

Chapitre 2
Il se leva tôt ce matin, sans avoir réussi à dormir, tourmenté par les horreurs de la guerre...Surtout l'époque de la grande guerre, celle de 2029, énormément de gens y sont morts. Il avait survécu. pourquoi lui ? Pour tout dire, c'est surement parce qu'il est immortel, actuellement âgé de soixante-dix ans , son corps en parait seulement vingts, comme s'il ne vieillissait pas. Oui, Yuri Peterssen était un peu comme un héros Marvel, ces films qui ont bercé son enfance, à ne plus distinguer fiction et réalité. Aujourd?hui il partait en mission avec cinq hommes surentrainés. Pourquoi ? Une simple patrouille.
Arrivés au secteur M240, ils firent trois groupes de deux hommes afin de quadriller tout le secteur. Pour une simple reco visant finalement à installer un PC avancé, c?était beaucoup trop calme à son goût ; et il n'aimait pas ça. Au début il ne se passa rien, mais cela s'avéra plus difficile par la suite. Yuri vit mon coéquipier se prendre une balle en pleine tête, puis tomber à terre. Il était à nouveau seul, une nouvelle fois ; et en tant que chef de l'unité, courut se mettre à l?abri pour entrer en contact radio avec le reste du groupe.
« 1-2 ! 1-2 ! Ici Reco 1 ! Reco 3, est-ce que vous me recevez ?
-Sergent, on vous reçoit cinq sur cinq. Un danger ?
-Oui, le soldat Mc Cullen vient de se faire descendre et j'essuie des tirs incessants venants de l?aile nord-ouest.
-On vient vous chercher sergent !
-Nan pas question, rentrez au QG et prévenez la 82e parachutiste, ils me viendront en aide, eux, et comme il faut...sans mettre de vies en danger.
-Reçu serg? ? ? ...
-Vous me recevez ? Est- ce que que vous me recevez ? Reco 3! Reco 2 ! Putain de merde ils sont morts. Ici le le sergent Peterssen ! A toutes les unités, le secteur M240 est infesté d?ennemies, j?essuie actuellement des tirs nourris provenant de deux nids distincts de mitrailleuses lourdes, ce sont des M60. Je demande un appui aérien de toute urgence ! Peterssen, terminé.
-On vous reçoit Peterssen. Les Helicos Mitrailleurs ne seront pas là avant deux minutes »
-Deux minutes !? Je tiendrai pas deux minutes !
-Essayez de survivre coûte que coûte sergent ! On fait notre possible !
-Putain j?vais clamser...pouvoir enfin revoir ma femme et mes gosses. »
Peterssen, presque la larme à l?½il, recharga son M16, se leva, puis s'élança vers les nids de mitrailleuses. Les balles sifflaient, l'éraflaient. Il courut seul en direction des lourdes fortifications ennemies. C?était du suicide pur et dur, la seule issue auraient dû être la mort...mais les helicos arrivèrent.
« Peterssen vous foutez quoi ?
-Je sauve ma peau mon général ! »
Le helicos ouvrirent le feu sur le premier nids de mitrailleuses, Peterssen continuai sa course, la situation commença à l?intriguer. Oui...comment ce fait-il que l'État major soit arrivé aussi tôt ? Il lui était déjà arrivé de devoir tenir bon plusieurs heures avant que de simples parachutistes arrivent. Une autre chose louche frappa l'oeil de Peterssen : Les helicos n'avaient pas leur couleur habituelle, comme pour faire une embuscade aux tireurs, ils portaient les couleurs Canadiennes.
« Peterssen je vous sommes de faire demi-tour, sinon nous ouvrirons le feu sur vous ! »
*silence radio*
En entendant ces mots, il sut immédiatement que ces mitrailleuses étaient louches et se mit à courir bien plus rapidement, le M16 dans la main droite et une grenade à fragmentation dans la gauche, qu?il lança dans le second nid. Après l?explosion, les helicos se tournèrent vers lui, il sauta par-dessus la barricade du second nid , y trouva des Javelins, en ramassa un, puis tira en directions des machines de guerre.
-Peterssen ! Les helicos ont été abattu. Vous êtes vivant ? »
*silence radio*
Yuri se mit à fouiller les corps des hommes qui contrôlaient les mitrailleuses. Leur uniforme avaient un air de déjà vu...Oui, du déjà vu. Sachant qu?il serait admiré à son retour et automatiquement mis à pied, il prit des photos, dans l'idée d'examiner tout cela plus tard.


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