Note de la fic : Non notée

Lia, fille du Feu


Par : Mariegirls
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 6


Publié le 04/02/2010 à 02:20:35 par Mariegirls

Chapitre 5 : L’attentat

Bien calés dans leurs sièges de première classe, bière, jus, vin ou livres en main, les Ming et leurs amis passagers bavardaient tranquillement. Songeuse, Lia regardait le paysage défiler sous ses yeux, elle pensait à sa nouvelle vie au Canada. Elle pourrait tout recommencer.. Et avec leurs cours rapides d’immersion française portatives de la langue française elle pourrait se faire comprendre. Bizarrement, à l’idée de grandir et de fonder une famille elle sentait son corps et surtout ses mains se mettre à chauffer, signe précurseur de l’apparition de son pouvoir. Affolée, elle chercha de l’eau du regard… Les toilettes ! Elle y courut et s’y enferma avant de s’asperger le visage avec l’eau froide du robinet. Soulagée, elle s’appuya contre la porte quelques instants. Soudain elle entendit des hommes, quatre compta-t-elle grâce aux voix, murmurer des propos inquiétants. L’un d’eux disait :
- Toi Jim, tu lanceras la bombe lacrymogène sur les passagers, toi Noa tu assommeras les pilotes et tu commandes en m’attendant, Nelly tu te charges du co-pilote et du mécanicien de bord. Pour finir je pilote et vous surveiller les passagers et on détourne l’avion jusqu’au Parlement pour l’y « crasher ». Prêts ?
3 voix graves et une voix d’outre-tombe lui répondirent. Le sang de Lia se glaça d’effroi. Terrorisé, elle courut avertir Blake, une demi-seconde plus tard les mécréants envahissaient l’habitacle. Une bombe roula au sol et explosa dans un nuage de fumée dense et étouffante. Plantés au milieu de l’allée, Blake et elle se firent bousculer et jetés au sol par 2 colosses. En se relevant, Blake entraîna Léo vers le poste de pilotage, déjà sous le contrôle des kamikazes. Péro les suivit tant bien que mal à travers la fumée blanchâtre, Lia lui emboîta le pas. Pendant ce temps, Méliamé et Rhia se chargeraient de calmés les passagers hystériques.
- 1 ! 2 ! 3 ! GO ! crièrent les 2 meilleurs amis avant d’enfoncer la porte de métal qui les séparaient du cockpit.

Alors la bande fit irruption dans l’habitacle, étonnamment grand. Dans un coin de la pièce, recouvertes d’un bout à l’autre d’écrans de contrôle, les pilotes et le mécanicien gisaient, inconscients. Les 2 malfrats sensés surveiller la porte se retournèrent, l’air menaçant. Blake se mit aussitôt en position de combat, imité par Léo qui était versé dans l’art des arts martiaux. Mais Péro et Lia ne surent pas réagir à temps. Les deux malfrats s’emparèrent d’eux en contournant en un éclair les deux jeunes combattants. Prit dans leurs bras, les victimes se débattirent pour ne pas suffoquer tandis que Blake perdait son sang-froid et envoyait un side-kick directement sur le nez du plus grand ; un gaillard de 2 mètres aux cheveux d’un blond sale et aux yeux d’un marron-rouge qui donnait des frissons. On entendit l’os se brisé sous le choc. Celui lança son prisonnier dans la vitre du cockpit, qui pulsa légèrement sous la force de propulsion du géant. Péro rebondit au sol, comme une poupée de chiffon, il s’évanouit en gémissant. Lia effaré poussa un cri de désespoir teinté de douleur. Son corps devint brûlant, l’homme qui la retenait la relâcha en jurant. Elle tomba à genoux en toussant pendant que Blake propulsait Léo vers l’homme, qui reçut les 2 pieds de Léo en plein ventre. Il s’écroula au sol, le souffle coupé. Le géant revint à la charge, tenant son nez brisé à une main. Blake sauta dans les airs puis retomba sur la colonne du géant, l’aplatissant au sol. Puis Léo donna un grand coup du plat de la main sur le dernier malfaiteur qui tenait nerveusement les commandes, empêchant l’avion de plonger vers la mer. Ce dernier s’évanouit sur le tableau de bord, dirigeant l’avion vers la surface noire et miroitante sous eux.

Soudain, le pilote se réveilla. Il sauta sur ses deux pieds et reprit les commandes de justesse. Ils volaient maintenant à à peine 30 mètres du mur d’eau agité. Mais, le dernier malfrat qui surveillait les passagers avait entendu le bruit de la bagarre et ouvrait la porte de l’habitacle. Léo réagit alors au quart de seconde et lui fonça dessus, tête baissée. Le malfrat maigrelet le reçu en plein ventre, lâchant son arme et tombant sur le dos. La dernière chose qu’il vit avant de sombrer dans l’inconscience fut le visage méprisant et fier de lui-même de Léo.

Dans le cockpit, l’on avait menotté les autres malfaiteurs et l’on rajouta le dernier au tas. Lia était agenouillé près de son père qui, heureusement, n’avait rien et reprenait lentement confiance. Il lui fit un faible sourire pendant que le reste de la famille accourait pour féliciter et réconforter les héros. Les passagers de l’avion applaudissaient a tout rompre et sifflait de joie, le pilote remercia fortement les jeunes gens en les serrant dans ses bras, idem pour les autres victimes des kamikazes. Ils retournèrent s’asseoir sous les hourras de la foule et terminèrent le voyage joyeusement.

À l’aéroport de Montréal ont les accueillis en héros et on les interviewa pour le journal du soir, ils reçurent une médaille du courage et furent reconduit à l’hôtel en grande pompe. L’hôtel étai grandiose ; le hall faisait 2 étages de haut, les colonnes étaient finement ouvragées et le décor somptueux était digne d’un roi. L’or, l’argent, le rouge rubis, le vert émeraude et le bleu se côtoyaient en un harmonieux mélange. La famille était bouche bée d’émerveillement. Leurs suites étaient tout aussi splendides. De grands lits à baldaquins aux draps de soie et de velours, des meubles d’époque victorienne recouverts de tissus soyeux, une gigantesque salle de bain avec un bain à bulles pouvant contenir 4 personnes, une petite salle à manger avec vu sur les jardins fleuris et un garde robe de taille démesuré.

Émerveillés, les héros du jour contemplèrent l’endroit avant de se jeter sur leurs lits, fourbus. La visite de la ville, l’achat d’une maison, la nourriture, les vêtements, tout ça attendrait demain car pour l’instant, la troupe de chinois s’étaient endormis avant d’avoir atteint l’oreiller.


Commentaires