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[Confédération][1] Alter Ego


Par : Gregor
Genre : Science-Fiction
Statut : Terminée



Chapitre 17 : Epilogue


Publié le 22/07/2012 à 18:21:56 par Gregor

Lyon tremble très fort. Marcus est mort, mais cela ne change rien. Si nous voulons vivre, nous devons avancer. Il n’y a pas d’autre alternative.
Keller est reparti au front, plus heureux que jamais. Je crois qu’il sait qu’il m’a rendu un énorme service en surpassant les codes du Rezo pour me donner le message en temps voulu.
Il mérite mieux que ce qui l’attend à Lyon. Il sait que ce sera un carnage.
Diogène ne me trompait pas, ni Marcus. L’un et l’autre sont très semblables finalement, alors que tout semble les différencier : but, humeur, moyen d’action. L’un ressemble à mon père tandis que l’autre n’est qu’une copie de ma carte neurale, les inconvénients de la schizophrénie en moins. Diogène n’est pas pire que moi, il voit juste autrement. Il m’aide à avancer, et les codages de Marcus ont eu un réel impact. Le Rezo s’est fait plus grand, plus puissant, renversant totalement la situation à notre avantage et dévastant de gros systèmes à travers le monde.
L’Eurocorp n’a pipé mot, mais ses actions ont dégringolé suit au black out d’une demi-heure qui a fait trembler l’économie. Son PDG a reçu un message des plus simple, un appel à négocier avec nous pour développer leur chiffre. Nul besoin d’être stratège pour comprendre ce que nous envisagions.
Ce n’est pas mal de vouloir s’étendre au monde. Nous ne voulons pas tuer gratuitement, ni imposer quoi que ce soit. Ce n’est pas hypocrite de le penser.
Nous voulons juste vivre autrement. Qu’on ne nous regarde plus comme des curiosités, même si nos esprits sont désormais liés à jamais.
Il ne fallut que quelques heures à l’Eurocorp pour me renvoyer une missive en bon et due forme. Une réponse aussi claire que la proposition initiale.
Une invitation à rencontrer le PDG, en plein coeur de Paris, le quinze juillet d’eux mille soixante-dix, et à laquelle je m’empresse de répondre favorablement.
Et puis je regarde le nom, en paraphe de la page.
Je frissonne.
« M. Standberg ».
Je m’appelle Kristian. Là, en haut de ce monde qui se mord la queue.
Et j’aimerais bien que tout cela change.
Même si au final, tout ne sera qu’illusion.



FIN












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Bonne lecture :-) .


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