Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Le siège d'Ophasia


Par : broly66
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 7 : Respectez mon autorité !


Publié le 17/06/2010 à 21:04:45 par broly66

Chose promise, chose dû
La suite (enfin) écrite entre deux révisions pour le Bac
La philo est passée plus que 4 épreuves et c'est bon, souhaitez moi bonne chance




Oui vous pouvez entrer
Haaaaaaaaa, non ce n’est pas la joie
D’après mes estimations de départ, on aurait déjà dû être au pied de la cité humaine
Au lieu de ça on piétine dans la forêt elfique
Non on ne pourrait pas simplement la traverser, les arbres ont une conscience et renferment un certain pouvoir
Il serait imprudent de s’avancer comme ça
Le truc c’est que les sorciers elfes protègent la forêt des morsures du feu
Il faut donc anéantir leurs barrières magiques puis tout brûler
Mais où en étais-je ?

125 ans plus tôt


Tous me dévisagent sans rien dire
- Je m’attendais à quelqu’un de plus…vieux, où gradé
- Vous voulez le poste ?
- Heu, non
Je soutiens le regard de mes « collègues » et leur rends sans sourciller, avec toute la fermeté possible
- Des objections ?
Personne n’ose intervenir
C’est le moment où jamais, il ne faut pas que je les laisse réfléchir
- Très bien alors on va installer un camp dans cette clairière pour aujourd’hui, je compte sur vous pour colporter mes ordres, toi, toi, toi et toi prenez des hommes, retournez sur les lieux de l’avalanche et sauvez le plus de matos et de survivants possibles
Les gars commencent à s’exécuter, personne ne me contredit
Avoir l’air sûr de soi et utiliser un max l’effet de groupe, deux petites astuces indispensables pour ramener une armée en déroute sur le droit chemin
Je me tourne vers le capitaine qui a « organisé » ce petit rassemblement
- Félicitation tu es promu vice-colonel
Je le vois blêmir
- Tu suivras mes ordres et tu veilleras à ce qu’ils soient respectés
- Ou…oui monsieur
- Ok tout d’abord il me faut un rapport détaillé de tout ce qui nous reste : soldats, armes, tentes, nourriture, or, tout ce qui peut servir tu te démerdes tu t’arranges avec les autres officiers pour le recensement.
- Oui mon colonel
Il part au pas de course
Parfait
Bon ce n’est pas tout ça mais j’ai une tente à monter moi

8 heures plus tard

Je suis crevé
Les tentes sont installées, les troupes un peu réorganisées, mais il sera impossible de combattre tant que je n’aurai pas de nouveaux officiers
J’ai organisé une refonte temporaire des sections afin de compenser celles n’ayant plus de capitaine et pour avoir à peu près le même nombre de troupes dans chaque
Ça s’est fait de manière un peu archaïque mais ça tiendra bien quelques jours
Je me retrouve avec le fameux rapport de mon vice-colonel
Alors, bon ! grosse claque déjà : 1523 hommes valides
Avant l’avalanche on était 3000
Ça fait mal aux fesses
Pour ce qui est des capitaines et des lieutenants, ça peut attendre
Mon regard se pose sur une des lignes du rapport
J’étouffe un cri de surprise
Apparemment, tout l’or destiné à la paye des soldats et aux faux-frais était transporté à l’avant du convoi, il n’a donc pas été touché par l’avalanche…
Le livre d’Ophasia imposait à toute armée de disposer de tels fonds quand elle s’éloignait de positions amies ou des postes de relais
Ça me donne une idée
Une idée qui va me faire transgresser 5 ou 6 des lois d’Ophasiii (le pays dont Ophasia est la capitale)
Si ça foire, je serai condamné à mort, si ça marche, je serai viré mais ça je m’en fous un peu
Les montagnards ne vont pas comprendre leur malheur

Le lendemain, dans l’après midi

Nous arrivons aux portes de la ville
Le vice-colonel boude toujours dans son coin et me regarde d’un œil sévère
Lui, les autres capitaines et moi avons eu un conseil d’état major plutôt musclé
En fait la majorité des gradés ne voulaient pas bafouer le code d’Ophasiii
Grosse dispute, j’ai fini par leur dire que je prendrai toutes les responsabilités mais que si quelqu’un voulait proposer une autre idée il pouvait prendre mon poste si il le voulait
Je ne sais pas combien de temps cette méthode va marcher mais en attendant ça leur fait fermer leur gueule
Par contre je vais devoir asseoir mon autorité un peu mieux que ça

Quelques heures plus tard

Je suis seul dans ma tente, entouré par des cartes
Nous nous sommes installés dans la ville, personne n’a osé contester ce choix, même si nous ne sommes visiblement pas les bienvenus
Les peuples des montagnes n’ont entretenu aucun contact avec les membres d’Ophasiii depuis des générations
J’ai malgré tout laissé quartier libre à une partie des hommes à condition qu’ils se déplacent en groupe et qu’ils ne se créent pas de problème
J’ai décidé que quitte à écorner le règlement, je pouvais, chaque soir, laisser un groupe d’hommes aller en ville pour se détendre
Ce genre de truc fait toujours plaisir
Evidemment le calme est de courte durés, mon vice colonel préféré déboule dans ma tente
- Venez vite, il y a un problème !
J’attrape une veste et lui emboîte le pas
Nous sortons du périmètre du camp, placé à une extrémité de la ville, et déboulons sur une place remplie de monde formant un cercle autour d’un groupe de mes soldats et un autre groupe de montagnards visiblement éméchés
L’un d’eux est au sol, mort, un nain habillé comme un majordome est debout au dessus de lui, les larmes aux yeux il insulte mes hommes, avec derrière lui des montagnards (sans doute des potes du macchabé) qui jettent des regards noirs à mes soldats, sur la défensive, épées au clair, dos-à-dos
Le nain retient mon attention
D’abord parce que c’est le premier nain que je croise depuis que je suis dans les montagnes
Ensuite parce qu’il parle notre langue, là encore fait étonnant dans ce village
J’arrive à me frayer un chemin, je me fais le plus imposant possible
- Qu’est ce qui se passe ici ?
- Ha colonel vous tombez bien CE SONT DES ASSASSINS nous avons dû nous défILS ONT TUÉS MON MAITREendres ce gars est mort par accident garotima najik tarjjklou ounou fiarti mais je vous promets que ASSASSINS…..
Montagnards, nain hystérique et soldats bourrés parlent en même temps formant un charabia incompréhensible
Je comprends tout de suite que je ne m’en sortirai pas avec des « calmez vous sil vous plaît »
Mon corps se met à émettre des flammes, mes yeux virent au rouge, mes narines soufflent de la fumée tandis que ma voix, chargée de puissance magique lâche un :
- LA FERME !!!
Petit coup d’esbroufe inoffensif mais qui fait de l’effet sur des gens peut habitués à voir de la magie, même les montagnards qui ne parlent pas ma langue comprennent le message et reculent d’un pas pendant qu’un silence de mort s’abat sur la place
- Bon un par un, que ce passe-t-il ?
Ainsi, comme je le pensais une rixe dans un bar tourne mal, un mec à moi panique et dessoude un de ses opposants, et maintenant, dans la plus pure tradition montagnarde le coupable doit être torturé à mort sur la place publique afin que justice soit faite
Le nain s’est chargé de traduire les dires de celui qui semblait diriger la foule
- Dois-je appeler nos hommes ?
- Non on a suffisamment de soucis sans avoir à ajouter une révolte
Mon vice-colonel devient livide
- Vous n’allez pas laisser l’un des nôtres à ces barbares ?
Je soupire, et d’un geste aussi rapide que possible, je sors mon épée courte et décapite le coupable du meurtre dans le même geste
Tous reculent encore plus et me regardent avec intensité
- Justice est faite, ainsi mourront ceux qui défient mon autorité
Je lance un regard lourd de sous-entendus à mon vice-colonel qui semble se liquéfier et me tourne vers le nain
- Traduis ce que je viens de dire
Il s’exécute
- Si je comprends bien tu n’as plus de maître maintenant
- No…non monseigneur
- Ça te dirait de retrouver du boulot ?
Il hoche la tête timidement
- Ok, va chercher tes affaires et présente-toi au camp, tu es désormais sous mon commandement en tant qu’interprète et larbin personnel du colonel, maintenant dis à ces péquenauds de rentrer chez eux, et vous, ramassez le corps de votre pote et allez l’enterrer avec les autres, si vous n’êtes pas capable de sortir sans faire de conneries, vous devriez rester dans votre tente !
Le meneur des protestataires me jette un regard noir
Il a l’air un peu trop déçu que ça n’ait pas tourné en émeute celui-là
J’invoque un démon mineur
Un petit lutin ailé de 40 cm de haut (ailes comprises) aux muscles bien dessinés
- Suis ce gars partout, trouve où il habite et ne te fais pas griller
La créature me jette un sale regard avant de s’envoler
J’aime l’invocation
Pas besoin de mélanger des flux, il suffit de se concentrer sur la créature souhaitée et de fournir la quantité de mana adéquate
Ça demande un minimum de connaissance des créatures démoniaques, et un max de prudence mais les résultats sont sympas
Il n’y eu pas d’autre problème cette nuit-là, que ce soit dans mon camp ou dans la ville
Tous me craignent

Le lendemain matin

Le nain s’est bien présenté au camp, comme promis
Il porte toujours un accoutrement de majordome, avec un petit plateau en or dans une main et une serviette sur le bras
Il tremble un peu mais semble soulagé d’avoir un nouveau maître
- Tu t’appelles comment au fait
Je prends un petit déjeuner pendant qu’il me fait face, il refuse de s’assoir
- Churt monsieur
- Ok j’ai déjà oublié, pas grave, tu vis là depuis longtemps ?
- 10 ans monsieur
- Ha ouais quand même…je croyais que les nains ne venaient jamais dans ces montagnes ?
- Je suis mon maître où qu’il aille, même si je dois affronter la neige pour ça
- Et tu connais bien les artisans du coin ?
- Heu…oui monsieur, pas intimement mais je sais qui sont les meilleurs par ici
- Ha parfait, tu me conduiras en ville tout à l’heure, prépare-toi à traduire un max de trucs

1 heure plus tard

J’ai laissé le commandement du camp à lèche-botte numéro 1 (mon vice-colonel quoi) et je suis parti seul en ville avec le nain
Bizarrement ils n’ont pas beaucoup insisté pour m’accompagner
Sur le chemin j’interroge mon nouveau majordome
- Quelles relations les habitants du village entretiennent avec les guerriers des montagnes ?
- Cela fait des années que les habitants se font piller par les montagnards, ils les craignent trop pour les trahir, mais ils les haïssent suffisamment pour ne pas prendre les armes à leur côté
- Ils pourraient se rebeller contre les montagnards ?
- Je ne pense pas monsieur, ils ont trop peur, sauf peut être les trappeurs des montagnes qui font escale ici, ce sont de formidables guerriers et chasseurs mais ils sont peu nombreux
- Hum…
Nous continuons notre chemin en silence
- Nous y sommes monsieur, le meilleur armurier de la ville
Cette remarque me tire de mes pensées
L’armurerie est plutôt grande, une douzaine d’employés y triment, certains à la forge, d’autres assemblent des peaux de bête
- Cette ville est un point de passage pour les voyageurs des montagnes, du coup maître Gidéas est rarement à court de travail, c’est un armurier très réputé, même si la ville et les commerces sont plutôt asphyxiés par la guerre, monsieur
Le Gidéas en question a les traits tirés par la fatigue et la peur de me voir
Visiblement mes exploits de la veille ont fait le tour de la ville
- Bpo laor nyvdanjke ?
- Il voudrait connaître les raisons qui vous poussent à honorer sa modeste boutique par votre illustre présence
- Il a dit ça en 3 mots ?
- Je vous donne la version littéraire monsieur
- Ouais, sois plus réaliste sinon on ne s’en sortira pas, dis-lui que je viens faire affaire
Une lueur de cupidité et de soupçon s’est allumée dans ses yeux
- Il voudrait savoir de quoi vous avez besoin, et plus vite que ça espèce de sale Ophasien pourri et puant…monsieur
Je foudroie Churt du regard
- Vous m’avez demandé d’être le plus proche possible de ses dires monsieur
- Dis-lui que je veux 500 pièces d’armures et autant d’armes courtes le plus vite possible et que si il me ré-insulte je lui coupe les couilles et je les lui fais bouffer
Les habitants des montagnes sont plutôt pâles mais il réussit à devenir encore plus blanc qu’avant
Après moult bafouillages il finit par trouver quelque chose à répondre
- En gros il dit qu’il est désolé, qu’il a d’autres commandes, qu’il est désolé, qu’il lui faudra un gros délai, qu’il est désolé, que ça va coûter cher, qu’il est désolé…et sinon je crois qu’il est désolé
Je jette un petit sac sur le comptoir, dedans : 50 Ophins d’or, une vraie fortune
- La même somme après livraison, s’il veut mon pardon, qu’il s’occupe de ma commande en priorité, et que s’il finit en une semaine, il y aura une prime bien sympa à la clé
J’ai ainsi passé commande aux trois meilleurs armuriers de la ville
- Bien Churt, tu me parlais de trappeurs tout à l’heure, où puis-je les trouver ?
- Et bien puisque c’est l’heure du repas, on en trouvera un certain nombre à la taverne, nous pourrons également y manger, monsieur
- Ils ne sont pas dans les bois où quelque chose dans le genre ?
- Certains oui mais en général ils chassent seulement le matin monsieur
En effet il fallait reconnaître que les trappeurs bougent comme des durs, nous dévisagent comme des durs, mangent comme des durs, boivent comme des durs
Bref, c’est des durs quoi
- Ok traduis ce que je vais dire
Le nain s’éclaircit la gorge, le silence se fait
Non pas qu’il ait une influence particulière, c’est juste que tout le monde nous regarde en coin depuis notre entrée dans la taverne
- Messieurs, je vais être bref, j’ai besoin d’instructeurs et d’éclaireurs pour mon armée afin de botter les fesses des guerriers des montagnes, je paye bien et le job ne comporte pas trop de risques, par contre je vous conseille de vous magner parce que le nombre de places est limité, seulement 35 gars seront pris…
Joignant le geste à la parole, je tire une bourse remplie de pièces et la jette sur la table
- ...vous aurez également un petit extra quand la forteresse des montagnes sera détruite
Agitation, murmures, beaucoup se mettent en rang autour de ma table

La sélection dure 3 heures
Avec l’aide de Churt, j’ai choisi 32 trappeurs qui m’inspirent confiance
Ces gars ont ordre de former mon armée au maniement des armes et des armures des montagnes
50 soldats par trappeurs, et 2 autres trappeurs affectés à l’espionnage et à la reconnaissance
J’ai laissé entendre que je distribuerais des primes aux meilleurs une fois le boulot fini
Je les pousse ainsi à se donner à fond et je leur donne une bonne raison de ne pas me trahir
Reste un léger petit détail à régler et on pourra dire que c’est une bonne journée

Une fois de retour dans ma tente, je tombe sur mon lit de camp, épuisé, mais je trouve le courage d’invoquer le lutin ailé de la veille
- Fais-moi ton rapport
- Ben votre zigoto, il a des fréquentations bizarres, j’crois qu’il est de mèche avec ces humains qui vous ont foutu une branlée l’autre jour
Ce connard se met à glousser
- Bon, AIDE DE CAMP !! Toi tu vas guider mes troupes jusqu'à sa maison et celle de ses potes
La tête de ce faux-cul de vice-colonel passe par l’entrebâillement de la porte
- Vous m’avez appelé ?
- Ouais, désigne une escouade de 12 gars, mon lutin vas les emmener jusqu'à des espions montagnards, je veux une mise en scène qui fasse comprendre aux habitants qu’on ne se fout pas de ma gueule, je veux aussi au moins un prisonnier, pigé ?
Il hoche rapidement la tête et part avec le petit démon en gueulant des ordres à tout va
1 heure et demie plus tard, 5 espions se sont fait empaler sur la grande place et un autre est couvert de chaînes, dans une tente à l’écart
Je rentre dans cette salle de torture improvisée pour retrouver le fauteur de trouble de l’autre soir, en train de se faire tabasser par un de mes gars
- Rien à faire chef, il ne parlera pas
Je prends un air mi-méprisant, mi-amusé
- Vous n’avez jamais torturé un homme auparavant n’est-ce pas ?
- Heu…non colonel
Moi si
2 fois pendant des missions parmi les patrouilleurs
C’est Srghknlsnkfgrgdchg qui m’a appris comment faire
La douleur c’est bien mais il faut que le type soit choqué, réduit à l’état de petit insecte apeuré
Se contenter de cogner ne sert pas à grand-chose pour les gars endurcis
Au contraire, ça leur donne l’impression d’être le beau gosse ténébreux qui ne parle pas sous la torture, comme dans les histoires
Les bleus peuvent disparaître et les coupures peuvent cicatriser donc pour la victime, si elle a un minimum de volonté et un idéal auquel se raccrocher, ce n’est pas grave
Par contre détruire définitivement une partie de son corps…
- Churt, as-tu mangé avant de venir ?
- Non monsieur
- Tant mieux, je vais avoir besoin de toi pour traduire ce qu’il va me dire et je préfère que tu évite de vomir sur mes chaussures, les autres, sortez
Pendant que les deux soldats quittent la tente en se jetant des regards inquiets, je sors une gemme de ma sacoche et prononce une incantation
La gemme se met à briller, je la pose sur la table
Churt m’interroge du regard
- Personne à l’extérieur de la tente ne nous entendra…ou plutôt, ne l’entendra lui
Je m’assois en face du prisonnier et commence à aiguiser une dague sans le regarder, le visage détendu
Histoire de me donner un air cool
- Dis-lui que je vais lui arracher les ongles un à un, puis les phalanges de ses doigts, ensuite, je lui couperai les couilles, sauf si il me dit où se trouve le camp des montagnards
Un soupçon d’inquiétude s’affiche sur son visage mais il trouve le moyen de me lancer un regard de défi
Sans attendre, je me lève et passe la lame sous son ongle avant de la relever d’un coup sec
Le prisonnier se met à table quand je commence à couper les phalanges

En sortant de la tente je me tourne vers Churt
- Tu n’as pas l’air particulièrement dégoûté
- J’ai eu bien des maîtres monsieur, ce n’est pas la chose la plus horrible que j’ai vue durant mon service
Le lendemain mes éclaireurs me confirment que les renseignements sont exacts
Comme Srghknlsnkfgrgdchg quelques mois auparavant, je me charge en personne d’abattre le prisonnier devenu inutile

Présent

J’ai été bien inspiré de prendre Churt à mon service ce jour-là
Il m’a toujours été très utile
Mais je parle, je parle, mes réserves de mana ne vont pas se reconstituer si je ne dors pas un peu
Repassez plus tard, je finirai de vous raconter mes péripéties avec les montagnards
Bonne nuit





Dans le prochain épisode, de la baston, du sang, de la magie, et des Ornithorynques, soyez au rendez vous
:mac:


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