<h1>Noelfic</h1>

Les Zombies n'existent pas : Partie I


Par : 17XX

Genre : Horreur

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 32

Nuit glaciale.

Publié le 07/06/11 à 00:21:58 par 17XX

-Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda Mika.

-On va marcher... Répondit le Capitaine, restez sur vos gardes, vérifiez vos armes et restez groupés, si on arrive à trouver un véhicule on sera tiré d'affaires, mais ça m'a l'air d'être mal parti.

Nous nous mettons alors en route, le long de cette autoroute sombre et morbide. Carcasses de voitures, quelques corps parfois, et ces bruits d'animaux infectes un peu partout, mon dieu faites qu'ils ne nous repèrent pas...

20h. A cette heure ci pratiquement tout les infectes sortent à la recherche de proie, si ils nous trouve,
le groupe est perdu. Malgré nos armes, nous ne tiendrons pas une minute dehors en pleine nuit, les connaissant, ils attaquent toujours en nombres.
Le groupe reste en formation serré, comme d'habitude je ne quitte pas Nathan.

-Il faut qu'on trouve au moins abri, me murmura-t-il.

-Ouais, bah fait moi signe si t'en trouves un dans cette nuit noire.


Nous avons bien les lampes de certaines de nos armes mais les allumer serait du suicide, alors nous nous orientons grâce à la Lune et ses reflets sur le goudron. Je frissonne. De peur ou de froid, sûrement les deux.

-Shht ! Siffla le Capitaine, plus un bruit !

J'entends des bruissements d'herbes, pas très loin... Dans ce cas de figure, rester immobile est le seul moyen de s'en sortir.
Les bruits s'éloignent. Tout le monde relâche son souffle et reprends la marche.

Cela fait maintenant presque trois heures que nous marchons.

-Bordel y'a pas une seule foutue maison dans ce coin paumé ? Marmonna Michael.

Il ne croit pas si bien dire. Je crois distinguer à travers les arbres une faible lumière.

-Capitaine ! Murmurais-je, regardez là-bas !

-Allons-y, dit-il.

Un risque supplémentaire. Marcher sous la Lune, passe encore grâce à sa faible lumière, mais dans ces fourrés... Non seulement on entends nos pas, mais en plus les arbres cachent la Lune.

-Capitaine, estimation 500 mètres, dit Lilian.

-On y sera, vous inquiétez pas, dit le Capitaine au reste du groupe.

Tout le monde a l'air terrifié. Et les hurlements réguliers que nous entendons n'arrangent pas notre moral. Nous arrivons dans une assez grande clairière qui dévoile enfin notre objectif, un gigantesque manoir très lugubre, une seule pièce est éclairée, faiblement.

-Continuons, chuchota le Capitaine.

Le manoir n'est plus qu'à quelques mètres. Une voiture accidentée stationne à coté.

Le Capitaine entre-ouvra doucement la porte, qui fit un grincement insupportable, un grand chien en sortit ! Aboyant de toute ses forces.

-Méri qu'est-ce que tu fais ! Cria une voix inconnue. Rentre vite !

Les hurlements des infectés redoublèrent.

-ALLEZ ENTREZ ! VITE ! Cria le Capitaine.

Je rentre le premier, et aperçois un jeune homme un peu moins âgé que moi, le teint pâle, les cheveux châtains foncés au niveaux des oreilles, et l'air encore plus surpris que moi.

-Qui...Qui êtes vous ?

-Ca se voit pas ? Des humains ! Répondit Nathan.

-Ils arrivent ! Cria Mika regardant par la fenêtre.

-Fais chier, venez, il n'y a qu'un seul endroit de sûr ici.

L'inconnu nous mena dans le sous sol du manoir, qui lui même contient une trappe.

-Vite ! Descendez là dedans !

Le groupe s'exécuta. Une grande pièce avec des vivres et un canapé ainsi qu'une télé et d'autres meubles surplombe une autre grande pièce, vide. On dirait une sorte d'abri antiatomique des années 50.

Le groupe reprit son souffle, malgré le bruit de fenêtres cassées et de martèlement à l'étage, je suis rassuré.

-Merde, je croyais être le seul ! S'écria l'inconnu.

-Eh bien non, fit le Capitaine, qui es-tu petit ?

-Euh...Appelez moi Verdugo.

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