Alaric
Par : batatao
Genre : Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 22/07/11 à 00:33:54 par batatao
Chapitre 1
Partie 1
Il faisait sombre et froid. Quelques rayons de la lune passaient à travers l'épaisse forêt et rendaient quelque peu visible le sentier qui amenait au village. La nuit était tombée il y a peu, et Alaric se hâta pour arriver à l'heure du diner. Il détestait rentrer le soir à sa demeure car la simple idée de devoir traverser le bois l'emplissait de peur et d'angoisse. Il pressa le pas et pensa pendant tout le long du trajet: "N'aie crainte, n'aie crainte, tu vas arriver sain et sauf".
Au bout d'une dizaine de minute, Alaric arriva chez lui. Il parvint a distinguer a travers la fenêtre que Unimia, sa tante préparait déjà la table. Il entra, posa ses affaires et se dirigea vers la cuisine.
-Bonsoir Tante Uni, dit-il.
-Bonsoir, répondit sèchement Unimia. Tu pourrais te débrouiller pour arriver plus tôt à la maison. Nous allions bientôt commencer le repas. La prochaine fois, tu en seras privé.
-Mais, tu sais bien que traverser le bois en pleine nuit m'effraie. Je n'aime pas l'obscurité.
-Tu n'avais qu'à partir plus tôt. Et puis tu as déjà douze ans, tu as passé l'âge d'avoir peur des forêts, rétorqua-t-elle. Allez, va te changer et appelle les autres pour venir manger.
Unimia s'en alla finir de préparer le diner. Alaric monta dans sa chambre, enleva ses habits sales et boueux après une journée de travail dans les champs. Il mit une simple chemise en lin ainsi qu'un léger pantalon. Il s'en alla chercher ses deux amis: Elena et Hirak. Ils avaient tout deux à peu près le même âge de Alaric, bien que Hirak soit âgé d'un an de plus. Hirak était un jeune garçon frêle mais petit, qui passait ton temps soit à courir dans les champs. Il n'était pas très malin, mais il faisait toujours preuve de sympathie et de courage. Il assumait toujours les bêtises des deux autres enfants sans broncher, chose qu’Alaric appréciait beaucoup. Hirak avait beau être sot, il apprenait de plus en plus chaque jour, grâce aux cours qu'il suivait depuis peu. Quant à Elena, une jolie jeune fille brune aux yeux vert, petite et mignonne, mais rusée. Alaric l'appréciait beaucoup, il l'a connaissait depuis tout petit maintenant, et il tenait beaucoup à elle, comme à une petite soeur. Quant à lui, Alaric était assez atypique, des yeux bleus et des cheveux brun mi-longs toujours mal coiffés. Tous les trois passaient leurs temps à s'amuser dans les champs, lançant nombres de fruits et légumes sur les animaux, courant après les poules et poussant les chèvres dans l'eau.
Une fois que tout le monde fut prêt, ils descendirent tous manger. Une douce odeur de viande régnait dans la salle.
-Huuum, ça sent le poulet fit remarquer Hirak.
-Tu as raison, je sens qu'on va se régaler aujourd'hui, répondit Alaric.
Tous se mirent à table et entamèrent le repas. Les trois enfants, Tante Unimia et de nombreuses autres personnes dont les parents d'Elena étaient assises.
Beras, le père de Tante Unimia prit la parole et annonça:
-Demain, c’est le grand jour. La grande fête du solstice d’hiver commence. Comme chaque année, nous recevrons de nombreux passants, certains venants de très loin. Cette année, des voyageurs venant de Lairnie s’arrêteront ici. Nous leur offrirons également le gîte et le couvert pour les prochains jours. Je compte sur vous pour leur faire bonne impression. Et je pense en particulier à vous trois. Beras regarda les trois enfants qui firent comme si de rien n'était. La table s'anima et de nombreuses conversation a ce sujet commencèrent.
-Au fait, c'est ou ça la Lairnie ? demanda Elena.
-Je crois que ça se trouve à l'ouest d'ici, répondit Hirak.
-Comment s'appelle ici ? questionna encore Elena.
-Dis donc... tu as bien besoin d'un cours de géographie. Pour faire simple, ici, c'est le Pays de Gildnas, au Nord se trouve la Seiriinie, à l'est des Provinces de Reldor, au sud le Lac de Kurano au bout duquel se trouve la Vondrie et pour finir à l'ouest la Lairnie, dit Hirak avec fierté.
-C'est loin donc... J'ai hâte de les rencontrer, peut-être seront-ils d'accords de nous conter quelques histoires de leur pays, fit remarquer Alaric.
-Allez les enfants, au lit. C'est l'heure, ordonna Tante Unimia.
Pourquoi toujours au meilleur moment, pensa Alaric.
Et les trois compères s'en allèrent dormir.
Le lendemain matin, son oncle vint le réveiller. Il portait son plus beau costume ; un gilet couleur bordeaux bordée de fils d’or, un pantalon vert mousse ainsi qu’un petit béret noir. Il tenait son gousset dans la main droite et secoua doucement Alaric de son autre main.
- Réveille-toi, il est temps d'y aller, dit doucement son oncle.
Le garçon maugréa quelques paroles, puis se leva quelques instants plus tard. Il monta à l'étage, s'habilla pour la fête et redescendit peu après. Alaric était un garçon d’une banalité surprenante, une taille pour le moins normale pour son âge, des yeux marron et des cheveux bruns mi-longs toujours en bataille. Pourtant, il avait fait l'effort de se les coiffer aujourd’hui. Il était vêtu d'une chemise en laine blanche qui tenait bien chaud, par-dessus laquelle il avait mis un petit veston beige.
Les premières lueurs du soleil faisaient déjà leur apparition, cela présageait qu'une belle journée allait commencer. L'oncle, Geoffroy avait déjà pris le sentier qui menait au village d'un bon pas. Il paraissait heureux. Son neveu le suivait de près, en essayant d'éviter les différents cailloux qui parsemaient le chemin menant au centre du village.
Ils pouvaient maintenant apercevoir les contours du marché au loin. Malgré l'heure matinale, les différents artisans étaient déjà à l'oeuvre. Quelques femmes faisaient des allées et venues entre les différentes échoppes pour y acheter les ingrédients nécessaires à la préparation du festin de ce soir. Ils traversèrent le marché et arrivèrent peu après devant l'auberge des Trois Bouleaux, puis vers la Fontaine Des Fées.
Ils étaient maintenant arrivé au centre du village ou se dressait la grande tente pour la fête de ce soir. On pouvait y apercevoir des lampions accrochés un peu partout au dessus de leur tête. Cette année encore, Alaric était tout émoustillé à l'idée de participer à la manifestation du village.
Chaque année les habitants du Pays de Gildnas ont l'habitude de célébrer le solstice d'hiver. La légende voudrait qu'au plus profond de la nuit (nuit la plus longue de l'année) un dieu nommé Araduine seigneur des hommes et des bêtes viennent planter une graine pour y faire pousser un arbre magique qui d'après le mythe aurait des vertus de guérisons. C'est pour cela que les villageois fêtes se moment de l'année et plantent une graine dans le sol au milieu du village, pour symboliser ce conte.
On approchait maintenant des six heures de l'après-midi, tout le monde était assis sous la grande tente. Elle était éclairée par des lampes à l'huile. Les ombres projetées sur la toile de la tente donnaient l'impression que des monstres étaient cachés juste derrière, préparaient-ils peut-être un mauvais coup ? On avait accrochée des fourrures sur l'intérieur de la toile de tente, pour garder ainsi la chaleur. Les choppes de bières circulaient à travers le festin. Chevreuils, cerfs, biches, canards étaient au menu. Le boucher avait offert son meilleur gibier. Des plateaux de légumes et de fruits étaient posés sur de grandes tables rondes. On pouvait sentir les doux fumets des poissons sortant des cuisines que les femmes avaient préparées avec soin, pendant l'après-midi. Les hommes et les femmes riaient, chantaient, dansaient, les villageois étaient heureux. Quant à Alaric, il était occupé à manger un délicieux ragoût de boeuf.
Partie 1
Il faisait sombre et froid. Quelques rayons de la lune passaient à travers l'épaisse forêt et rendaient quelque peu visible le sentier qui amenait au village. La nuit était tombée il y a peu, et Alaric se hâta pour arriver à l'heure du diner. Il détestait rentrer le soir à sa demeure car la simple idée de devoir traverser le bois l'emplissait de peur et d'angoisse. Il pressa le pas et pensa pendant tout le long du trajet: "N'aie crainte, n'aie crainte, tu vas arriver sain et sauf".
Au bout d'une dizaine de minute, Alaric arriva chez lui. Il parvint a distinguer a travers la fenêtre que Unimia, sa tante préparait déjà la table. Il entra, posa ses affaires et se dirigea vers la cuisine.
-Bonsoir Tante Uni, dit-il.
-Bonsoir, répondit sèchement Unimia. Tu pourrais te débrouiller pour arriver plus tôt à la maison. Nous allions bientôt commencer le repas. La prochaine fois, tu en seras privé.
-Mais, tu sais bien que traverser le bois en pleine nuit m'effraie. Je n'aime pas l'obscurité.
-Tu n'avais qu'à partir plus tôt. Et puis tu as déjà douze ans, tu as passé l'âge d'avoir peur des forêts, rétorqua-t-elle. Allez, va te changer et appelle les autres pour venir manger.
Unimia s'en alla finir de préparer le diner. Alaric monta dans sa chambre, enleva ses habits sales et boueux après une journée de travail dans les champs. Il mit une simple chemise en lin ainsi qu'un léger pantalon. Il s'en alla chercher ses deux amis: Elena et Hirak. Ils avaient tout deux à peu près le même âge de Alaric, bien que Hirak soit âgé d'un an de plus. Hirak était un jeune garçon frêle mais petit, qui passait ton temps soit à courir dans les champs. Il n'était pas très malin, mais il faisait toujours preuve de sympathie et de courage. Il assumait toujours les bêtises des deux autres enfants sans broncher, chose qu’Alaric appréciait beaucoup. Hirak avait beau être sot, il apprenait de plus en plus chaque jour, grâce aux cours qu'il suivait depuis peu. Quant à Elena, une jolie jeune fille brune aux yeux vert, petite et mignonne, mais rusée. Alaric l'appréciait beaucoup, il l'a connaissait depuis tout petit maintenant, et il tenait beaucoup à elle, comme à une petite soeur. Quant à lui, Alaric était assez atypique, des yeux bleus et des cheveux brun mi-longs toujours mal coiffés. Tous les trois passaient leurs temps à s'amuser dans les champs, lançant nombres de fruits et légumes sur les animaux, courant après les poules et poussant les chèvres dans l'eau.
Une fois que tout le monde fut prêt, ils descendirent tous manger. Une douce odeur de viande régnait dans la salle.
-Huuum, ça sent le poulet fit remarquer Hirak.
-Tu as raison, je sens qu'on va se régaler aujourd'hui, répondit Alaric.
Tous se mirent à table et entamèrent le repas. Les trois enfants, Tante Unimia et de nombreuses autres personnes dont les parents d'Elena étaient assises.
Beras, le père de Tante Unimia prit la parole et annonça:
-Demain, c’est le grand jour. La grande fête du solstice d’hiver commence. Comme chaque année, nous recevrons de nombreux passants, certains venants de très loin. Cette année, des voyageurs venant de Lairnie s’arrêteront ici. Nous leur offrirons également le gîte et le couvert pour les prochains jours. Je compte sur vous pour leur faire bonne impression. Et je pense en particulier à vous trois. Beras regarda les trois enfants qui firent comme si de rien n'était. La table s'anima et de nombreuses conversation a ce sujet commencèrent.
-Au fait, c'est ou ça la Lairnie ? demanda Elena.
-Je crois que ça se trouve à l'ouest d'ici, répondit Hirak.
-Comment s'appelle ici ? questionna encore Elena.
-Dis donc... tu as bien besoin d'un cours de géographie. Pour faire simple, ici, c'est le Pays de Gildnas, au Nord se trouve la Seiriinie, à l'est des Provinces de Reldor, au sud le Lac de Kurano au bout duquel se trouve la Vondrie et pour finir à l'ouest la Lairnie, dit Hirak avec fierté.
-C'est loin donc... J'ai hâte de les rencontrer, peut-être seront-ils d'accords de nous conter quelques histoires de leur pays, fit remarquer Alaric.
-Allez les enfants, au lit. C'est l'heure, ordonna Tante Unimia.
Pourquoi toujours au meilleur moment, pensa Alaric.
Et les trois compères s'en allèrent dormir.
Le lendemain matin, son oncle vint le réveiller. Il portait son plus beau costume ; un gilet couleur bordeaux bordée de fils d’or, un pantalon vert mousse ainsi qu’un petit béret noir. Il tenait son gousset dans la main droite et secoua doucement Alaric de son autre main.
- Réveille-toi, il est temps d'y aller, dit doucement son oncle.
Le garçon maugréa quelques paroles, puis se leva quelques instants plus tard. Il monta à l'étage, s'habilla pour la fête et redescendit peu après. Alaric était un garçon d’une banalité surprenante, une taille pour le moins normale pour son âge, des yeux marron et des cheveux bruns mi-longs toujours en bataille. Pourtant, il avait fait l'effort de se les coiffer aujourd’hui. Il était vêtu d'une chemise en laine blanche qui tenait bien chaud, par-dessus laquelle il avait mis un petit veston beige.
Les premières lueurs du soleil faisaient déjà leur apparition, cela présageait qu'une belle journée allait commencer. L'oncle, Geoffroy avait déjà pris le sentier qui menait au village d'un bon pas. Il paraissait heureux. Son neveu le suivait de près, en essayant d'éviter les différents cailloux qui parsemaient le chemin menant au centre du village.
Ils pouvaient maintenant apercevoir les contours du marché au loin. Malgré l'heure matinale, les différents artisans étaient déjà à l'oeuvre. Quelques femmes faisaient des allées et venues entre les différentes échoppes pour y acheter les ingrédients nécessaires à la préparation du festin de ce soir. Ils traversèrent le marché et arrivèrent peu après devant l'auberge des Trois Bouleaux, puis vers la Fontaine Des Fées.
Ils étaient maintenant arrivé au centre du village ou se dressait la grande tente pour la fête de ce soir. On pouvait y apercevoir des lampions accrochés un peu partout au dessus de leur tête. Cette année encore, Alaric était tout émoustillé à l'idée de participer à la manifestation du village.
Chaque année les habitants du Pays de Gildnas ont l'habitude de célébrer le solstice d'hiver. La légende voudrait qu'au plus profond de la nuit (nuit la plus longue de l'année) un dieu nommé Araduine seigneur des hommes et des bêtes viennent planter une graine pour y faire pousser un arbre magique qui d'après le mythe aurait des vertus de guérisons. C'est pour cela que les villageois fêtes se moment de l'année et plantent une graine dans le sol au milieu du village, pour symboliser ce conte.
On approchait maintenant des six heures de l'après-midi, tout le monde était assis sous la grande tente. Elle était éclairée par des lampes à l'huile. Les ombres projetées sur la toile de la tente donnaient l'impression que des monstres étaient cachés juste derrière, préparaient-ils peut-être un mauvais coup ? On avait accrochée des fourrures sur l'intérieur de la toile de tente, pour garder ainsi la chaleur. Les choppes de bières circulaient à travers le festin. Chevreuils, cerfs, biches, canards étaient au menu. Le boucher avait offert son meilleur gibier. Des plateaux de légumes et de fruits étaient posés sur de grandes tables rondes. On pouvait sentir les doux fumets des poissons sortant des cuisines que les femmes avaient préparées avec soin, pendant l'après-midi. Les hommes et les femmes riaient, chantaient, dansaient, les villageois étaient heureux. Quant à Alaric, il était occupé à manger un délicieux ragoût de boeuf.
13/04/15 à 12:37:47
Malgré que la fic est de 2011 je voulais la noter quand même et je trouve qu'elle est très bien écrite.
Les paragraphes sont bien fait, malgré la description des deux amis d'Alaric qui ressemble à un pavé mais c'est lisible quand même.
Le seul problème cest la fin qui pour moi ne se termine pas... normal. Je ne sais pas comment bien expliquer mais y'a quelque chose en fait.
Et cest dommage qu'il n'y a pas de sweet malgré ta qualité d'écriture
Vous devez être connecté pour poster un commentaire