<h1>Noelfic</h1>

Coward


Par : Coward-

Genre : Action , Réaliste

Status : Abandonnée

Note :


Chapitre 3

Wesh.

Publié le 02/07/11 à 14:36:29 par Coward-

Chapitre 3


* *
* Hangman, hangman, hold it a little while,
Think I see my friends coming, Riding a many mile.
Friends, did you get some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my dear friends, To keep me from the Gallows Pole?
What did you bring me to keep me from the Gallows Pole? *

Oh putain, qu'est-ce que c'est bon de se réveiller avec une chanson comme ça dans les oreilles... Ouais je sais vous allez dire qu'on a pas fait nuit blanche, tout ça. Je me suis quand même barré de chez Cedric à 5h30, et la il est 7h30, j'ai dormir a peine une heure et demi. Je suis mort, et j'vais devoir me taper deux heures de la cougar qui est à fond sur Cedric, bon faut avouer que ça, c'est quand même assez comique.
Après avoir passer une trentaine de minutes à me préparer et à préparer mes affaires, tel un calamar shooté au LSD qui n'a dormi qu'une heure et demi, je pouvais enfin aller au bahut... J'allai jusqu'à l'arrêt de bus, et monta donc dedans, puisque c'était quand même le but principal d'un bus. Je m'installa et commença à mettre ma musique. Je lança donc ma playlist qui troue le cul et tomba sur une superbe chanson, vraiment culte, mythique, toute l'industrie de la musique s'en rappelle forcément, même Michael s'en rappelle depuis sa tombe : Jean-Pierre François - Je te survivrai. Oh merde, c'est carrément bon.
Après 5 minutes passé dans ce bus, je décidai je continuer le chemin à pied. Et après 10 minutes de marche, je vis deux wesh, qui ne faisait que parler à une fille, dont je voyais même pas le visage. Elle avait l'air vraiment énervée de se faire coller par deux babouins.

-Wesh vas-y donne ton 06 mam'zelle, t'es trop charmante t'as vu, dis le premier wesh.
-Bon, laisse moi tranquille, vas voir ailleurs s'teu plait, répondit la jeune femme, assez paniquée par l'oppression des deux singes.

Je devais être à quelques mètres, les deux wesh m'avaient clairement vu, et pensait surement que j'interviendrai pas, si il se passait quelque chose. En fait, j'avais raison, puisque dans la seconde qui suivit cette pensée, le wesh mit une balayette à la fille, qui tomba et cassa son talon par la même occasion.

-CA VRAIMENT, C'EST DU LOURD !!!! rétorqua le second wesh après cela.

Les personnes autour de cette scène regardaient, ne bronchaient pas et continuaient d'avancer. Putain d'enfants de lâche...
Je me mis à courir vers les deux wesh et en poussa un des deux pour me poster devant la fille.

-Vous avez que ça à foutre de faire peur à une fille et de la frapper ? Vous êtes vraiment des sous-merdes.
-Joue pas le héros mec, tu vas aller direct à l'hosto si tu fais le malin.
-Et tu crois que c'est ça qui va me faire peur, tocard ? Amenez-vous on va voir qui va aller à l'hopital.

Je me mis en garde, le premier wesh s'avança et m'envoya une droite, que j'esquivai, avant de lui mettre un coup dans le bassin, il était à genou. Le deuxième s'approcha, et récupéra un bâton qui était par terre.

-Pitoyable, rétorquai-je fièrement et encore plus énervé.

Il s'avança, et essaya de me taper avec son bout de bois. J'utilisai alors mon agilité inconnue de tous, (sauf Cedric et Jeremy t'as vu) acquise grâce au Parkour. Je sautai sur les murs, esquiva tous ses coups en sautant sur des poubelles ou des rebords et le maitrisa en quelques secondes. Le deuxième wesh se releva, et je pris les deux en même temps, faisant à l'un une clé de bras grâce à mes jambes, et à l'autre une clé de jambes grâce à mes bras.(C'est une fiction hein).

-La maintenant, je vais vous casser le bras et la jambe à vous deux, la prochaine fois que vous voudrez vous en prendre à une fille, vous réfléchirez peut-être cinq minutes.
-Putain, s'teu plait, fais pas ça mec, disais le premier.

Je lui cassa le bras.

-Arrête ça merde, dit le seconde, pendant que le premier se tordait de douleur.

Je lui cassa la jambe.

Je me releva, et m'approcha d'un patient qui regardai sans rien faire, tétaniser par sa lâcheté légendaire.

-C'est peut-être l'heure de servir à quelque chose, appelle les secours pour leur dire que y'a deux personnes à emmener à l'hôpital, pauvre tâche.

Je m'approchai de la jeune fille et je lui tendis la main.

-Viens, je vais t'aider à te lever.
-Merci beaucoup, répondit-elle, je crois que je me suis foulée la cheville, j'ai super mal.
-T'inquiète, j'vais t'accompagner chez toi, et tu vas y rester pour la journée, t'auras qu'à appeler un médecin pour qu'il te soigne.

Elle ne répondait pas, surement choqué par ce qu'il venait de se passer. Je l'aidais à marcher en lui servant d'appui, et on arriva devant chez elle au bout de dix minutes sans échanger le moindre mot. Elle m'adressa alors la parole.

-Merci de m'avoir aider... euh je connais même pas ton nom ?
-Oh oui, euh moi c'est Benjamin... appelle moi Ben plutôt.
-Moi, c'es Zoé. Eh bah merci Ben de m'avoir défendu et de m'avoir aidé, mais je peux te poser une question ?
-Vas-y.
-Si j'avais été une fille pas très belle, ou même un homme, tu m'aurai aidé ?

Ah ok "si j'avais été une fille pas très belle", elle a pas les chevilles qui enflent elle.

-Non je t'aurai aidé pareil. Autour de nous, y'avais une dizaine de personne qui marchait sans rien faire, comme des lâches, et ça m'énerve, je déteste les lâches, et je déteste qu'on utilise la violence pour se venger comme les deux idiots l'ont fait. Je l'utilise seulement pour la défense.
-D'acc... merci encore en tout cas, puis tu as été vraiment impressionnant tout à l'heure.

Un blanc de dix secondes s'installa. Je repris la parole.

-Tu devrais rentrer chez toi, et t'allonger, ton pied va pas tenir éternellement.
-Je rentre, à condition que tu me donnes ton numéro.
-Wesh mam'zelle, tu veux pas mon 06, t'es trop charmante t'as vu.

Elle explosa de rire, il lui en faut quand même vraiment peu, mais j’étais assez fier de moi.

-Je l'ai pas sur moi, la désolé.
-Je t'écris le mien sur ton bras alors.
-L'encre du stylo bouche les pores de la peau, donc je préfère pas, tu vois.

...

-Je déconne, rétorquai-je rapidement en souriant.

Elle m'écrivit alors son numéro sur mon bras, puis me prit dans les siens.

-A plus tard, Ben, me dit-elle en rentrant chez elle.
-Bye...

Je me mis en route pour le lycée, j'étais en retard de 15 minutes déjà, fais chier...

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