À feu et à sang.
Par : humx_xchantilly
Genre : Sentimental , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Ce n'était qu'un rêve
Publié le 05/07/11 à 03:29:13 par humx_xchantilly
Le réveil sonna. Alice ouvrit les yeux, haletante et dégoulinante de sueur. Elle avait fait un horrible cauchemar. Mais elle avait rêvé, c’était ça le plus fou. Apparemment son subconscient s’était réveillé. Elle jeta un œil au réveil qui sonnait toujours : il était neuf heures moins cinq. Il était temps qu’elle se lève. Elle soupira puis, après avoir enfilé sa robe de chambre, gagna la cuisine. Encore ensommeillée, elle mit en marche la bouilloire et s’affala sur un des tabourets du bar. Elle prit sa tête entre ses mains et poussa un profond soupir au souvenir de son cauchemar.
Voilà maintenant six ans qu’elle ne rêvait plus, comme si son subconscient s’était mis en veille. E voilà que cette nuit, tout se remettait en marche. Et en plus maintenant, Son visage la hantait. Ce monstre qui l’avait abandonnée sans même un au revoir, ou des explications. Alice aurait préféré ne pas rêver du tout plutôt que de devoir affronter à nouveau son sourire angélique. Maintenant, elle était complètement perdue. Pourquoi tout s’était-il déclenché cette nuit ? Et pourquoi Eymric ?
Le déclic de la bouilloire, annonçant que l’eau était prête, la tira brutalement de sa rêverie. Elle décida qu’elle appellerait Amanda, avant de partir pour lui demander son avis sur son rêve. Elle saurait quoi faire ; elle savait toujours quoi faire. En attendant, elle devait se préparer pour sa rencontre avec son éditeur.
Le père d’Alice avait rencontré M. Loyle en Amérique, il y avait deux mois de cela. Loyle était, d’après son père, un français parti en Amérique à sa majorité, décidé à faire fortune. Finalement, il avait finit par hériter d’une forte somme d’une tante décédée, et avait racheté une maison d’édition en France. Il revenait donc, pour la rencontrer et parler de son livre.
Lorsqu’Alice avait écrit Les Trèfles, elle ne l’avait pas fait pour la célébrité, ne pensant pas que son thriller serait un jour publié. Mais son père lui avait assuré le contraire, la convaincant de soumettre ses textes à des maisons d’éditions.
Pourtant, jusqu’ici le livre que son père trouvait « génialissime », n’avait trouver personne pour l’imprimer. C’est pour cette raison qu’Alice avait été surprise que son père lui annonce, la semaine précédente, qu’il lui avait trouvé un éditeur, et qu’il revenait en France pour le lui présenter.
Le rendez-vous d’aujourd’hui allait donc se faire en présence de son père, ce qui lui ôtait une part de stress. Après avoir rapidement avalé ses deux tartines de pain-confiture habituelles et son mug de thé, Alice prit la direction de la salle de bain.
Une fois sous le jet brûlant, elle oublia presque totalement sa nuit mouvementée. Et sortie de la cabine de douche, elle se posta devant son miroir, armée de sa brosse à cheveux et de son démêlant. Pendant qu’elle se débattait avec ses boucles blondes, elle contempla son reflet dans la glace.
À vingt-deux ans, Alice avait un visage fin, entouré d’une crinière de boucles blondes qui lui donnait un air un peu sauvage, pas vraiment démenti par son caractère. Elle avait de grands yeux noisette et une bouche fine qui feraient pâlir de jalousie un bon nombre de femmes. De taille moyenne, elle était mince et sa silhouette était harmonieuse et elle n’avait aucun mal à attirer dans ses filets tous les hommes qu’elle voulait.
Bref, après en avoir fini avec ses cheveux et plutôt satisfaite du reflet que lui renvoyait le miroir, elle sortit de la salle de bain.
Une fois dans sa chambre, Alice ouvrit sa commode, en tirant une robe en laine grise, des collants et un sous-pull assortis. Elle ne voulait pas se prendre la tête avec ses vêtements pour une sortie aussi brève. L’entretient ne durerait pas plus d’une demie heure, une heure au maximum.
Lorsqu’elle fut complètement habillée, et après s’être légèrement maquillée, elle prit son téléphone et composa le numéro d’Amanda. La voix de sa meilleure amie résonna dans le téléphone, débitant le message habituel du répondeur. Alice laissa un bref message, expliquant vaguement son rêve, et lui demandant de lui envoyer un SMS le plus vite possible pour lui donner son impression. Elle précisa aussi son entretient à venir, expliquant qu’elle éteindrait sûrement son téléphone, qu’elle ne s’inquiète pas.
Elle enfila son manteau et enroula autour de son cou une écharpe de laine multicolore qui traînait sur le guéridon de l’entrée, puis quitta la maison.
Voilà maintenant six ans qu’elle ne rêvait plus, comme si son subconscient s’était mis en veille. E voilà que cette nuit, tout se remettait en marche. Et en plus maintenant, Son visage la hantait. Ce monstre qui l’avait abandonnée sans même un au revoir, ou des explications. Alice aurait préféré ne pas rêver du tout plutôt que de devoir affronter à nouveau son sourire angélique. Maintenant, elle était complètement perdue. Pourquoi tout s’était-il déclenché cette nuit ? Et pourquoi Eymric ?
Le déclic de la bouilloire, annonçant que l’eau était prête, la tira brutalement de sa rêverie. Elle décida qu’elle appellerait Amanda, avant de partir pour lui demander son avis sur son rêve. Elle saurait quoi faire ; elle savait toujours quoi faire. En attendant, elle devait se préparer pour sa rencontre avec son éditeur.
Le père d’Alice avait rencontré M. Loyle en Amérique, il y avait deux mois de cela. Loyle était, d’après son père, un français parti en Amérique à sa majorité, décidé à faire fortune. Finalement, il avait finit par hériter d’une forte somme d’une tante décédée, et avait racheté une maison d’édition en France. Il revenait donc, pour la rencontrer et parler de son livre.
Lorsqu’Alice avait écrit Les Trèfles, elle ne l’avait pas fait pour la célébrité, ne pensant pas que son thriller serait un jour publié. Mais son père lui avait assuré le contraire, la convaincant de soumettre ses textes à des maisons d’éditions.
Pourtant, jusqu’ici le livre que son père trouvait « génialissime », n’avait trouver personne pour l’imprimer. C’est pour cette raison qu’Alice avait été surprise que son père lui annonce, la semaine précédente, qu’il lui avait trouvé un éditeur, et qu’il revenait en France pour le lui présenter.
Le rendez-vous d’aujourd’hui allait donc se faire en présence de son père, ce qui lui ôtait une part de stress. Après avoir rapidement avalé ses deux tartines de pain-confiture habituelles et son mug de thé, Alice prit la direction de la salle de bain.
Une fois sous le jet brûlant, elle oublia presque totalement sa nuit mouvementée. Et sortie de la cabine de douche, elle se posta devant son miroir, armée de sa brosse à cheveux et de son démêlant. Pendant qu’elle se débattait avec ses boucles blondes, elle contempla son reflet dans la glace.
À vingt-deux ans, Alice avait un visage fin, entouré d’une crinière de boucles blondes qui lui donnait un air un peu sauvage, pas vraiment démenti par son caractère. Elle avait de grands yeux noisette et une bouche fine qui feraient pâlir de jalousie un bon nombre de femmes. De taille moyenne, elle était mince et sa silhouette était harmonieuse et elle n’avait aucun mal à attirer dans ses filets tous les hommes qu’elle voulait.
Bref, après en avoir fini avec ses cheveux et plutôt satisfaite du reflet que lui renvoyait le miroir, elle sortit de la salle de bain.
Une fois dans sa chambre, Alice ouvrit sa commode, en tirant une robe en laine grise, des collants et un sous-pull assortis. Elle ne voulait pas se prendre la tête avec ses vêtements pour une sortie aussi brève. L’entretient ne durerait pas plus d’une demie heure, une heure au maximum.
Lorsqu’elle fut complètement habillée, et après s’être légèrement maquillée, elle prit son téléphone et composa le numéro d’Amanda. La voix de sa meilleure amie résonna dans le téléphone, débitant le message habituel du répondeur. Alice laissa un bref message, expliquant vaguement son rêve, et lui demandant de lui envoyer un SMS le plus vite possible pour lui donner son impression. Elle précisa aussi son entretient à venir, expliquant qu’elle éteindrait sûrement son téléphone, qu’elle ne s’inquiète pas.
Elle enfila son manteau et enroula autour de son cou une écharpe de laine multicolore qui traînait sur le guéridon de l’entrée, puis quitta la maison.
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