Un coup à la porte se fit entendre. Et elle ne tarda pas à être ouverte par un homme en habits de majordome aux yeux marron clairs et aux cheveux noirs.

-Bonjour monsieur, il est l'heure de vous réveiller. Pour le petit déjeuner, je vous ai préparé un thé au citron avec du pain de scones.

Le « monsieur » en question était un jeune garçon d’une treizaine d’années enfoncé dans un lit de prince. Il avait les yeux aussi bleus que la mer et les cheveux châtains clairs.

Il jeune homme grogna et s'étira.

Celui qui était apparemment son majordome avança et posa son petit déjeuner sur sa table de chevet.

- Quel heure est-il ? Demande son maître.

-10heures, monsieur.

-Quoi ?! Cria le jeune homme, en tant que maître de la maison Daemonscream, je demande à être réveillée à l'heure que j'ai indiquée à mes domestiques !

-Mais n'avez-vous pas dis 10heures, monsieur ?

-J'ai dit 9heures, sombre idiot !

-Excusez-moi monsieur je suis …

-Tait-toi ! Tu es un imbécile ! Tu es à mes ordres et comme dois le faire n’importe quel bon majordome tu te dois d’être irréprochable ! Hurla-t-il.

Son majordome se courba et alla trifouiller dans une armoire.

Le jeune Daemonscream prit la tasse de thé et but tout le contenu d'un seul coup.

Le majordome retourna vers son jeune maître avec des vêtements.

Le jeune homme s'assis sur son lit et regarda droit devant lui.

Son majordome l'habilla.

-Qu'est-ce-que c'est que ça ? Dit-il.

-Votre habit d'apparat, monsieur. Oui, je sais vous n'avez pas l'habitude de mettre ceci mais aujourd'hui est un jour spécial.

-Quel genre de jour est-ce ? Grommela-t-il ?

-Vous allez devoir me payer pour mes services.

-Ah ! Se réjouit-il.

Il se leva en poussant un cri de joie et son majordome fini de le vêtir.

Il prit les chaussures de son maître et le les lui lassât. Une fois qu’il eut finit l’autre s’écria avec un sourire sadique sur les lèvres :

-Allons-y Michael.

Il se courba et dis : « Yes, sir ».

Le jeune maître se leva et sortit de sa chambre, son majordome le suivit.

Ils descendirent les escaliers et arrivèrent dans le hall du château.

Une fois arrivés les domestiques coururent tous vers leur maître pour le saluer.

-Bonjour, monsieur !!Comment allez-vous ? Fit l’un d’entre eux.

-Vous avez encore faim ? Dit un autre.

-Je vais bien, merci, dit-il dans ce vacarme.

Il sortit du manoir accompagné de son majordome.

Michael siffla et une calèche arriva avec son conducteur.

-Amenez nous vers la route du nord. Dis le jeune comte.

-Très bien, montez, répondit son conducteur.

Ils montèrent tous les deux.

Le coché fouetta les deux chevaux en poussant un cri. Ils se mirent à courir vers le nord à vive allure.

-Enfin mon projet va pouvoir démarrer, dit le jeune homme dans la calèche.

Puis il se tourna vers Michael.

-Tu es insupportable ! Refuser de m’obéir sans avoir ton dû afin de m’obliger à te le donner plus rapidement, ce n’est pas humain !

Michael, son majordome sourit sans faire de commentaire.

Quelques dizaines de minutes plus tard ils étaient enfin arrivés.

Ils descendirent.

-Merci, dit le majordome en s'adressant au cochet.

-De rien, lui répondit-il.

Michael lui tandis 2pièces d'or qu'il refusa.

Son maître soupira et se dirigea vers une pauvre chaumière.

Son majordome toqua.

Silence.

Michael retoqua et son maître cria : « Ouvrez ! Je suis le comte Daemonscream, et je vous ordonne de m'ouvrir !! »

Toujours rien.

-Michael, fais ce que tu as à faire !

-Yes sir.

Il défonça la porte.

Le jeune comte rentra dans la maison de fortune suivit de son majordome.

-Montrez-vous !

On entendit des sanglots.

Un pauvre homme se trouvait cacher sous une table.

-Prenez tout ce que vous voulez, mais ne me tuez pas, ni moi ni ma famille !

-Ce n'est pas votre famille qui m'intéresse, mais vous. Dis le comte.

-Que me voulez-vous ?

-Qu’est-ce que je veux ? Je veux votre âme !

-Vous êtes fou ?!

-Pas pour moi bien entendu, mais vous êtes mon premier payement envers mon serviteur…

-Mais que voulez-vous dire ?!

-Vous êtes bien John McBray non ? Je sais que vous avez été vendu comme esclave dans un pays lointain et barbare et que vous vouez une haine terrible à vos ravisseurs…

-Oui et ?! S’écria l’homme mi horrifié mi haineux qu’un inconnu connaisse cette douloureuse histoire. Son majordome répondit à la place de son maître.

-La haine donne un goût citronné et épicé aux âmes… Vous m’avez l’air succulent.

La convoitise s’alluma dans son regard et l’homme cru discerner un éclat rouge passer dans ses prunelle et recula horrifié.

Il avança vers l'homme qu'il plaqua contre un mur.

-Je vous conseil de fermer les yeux, lui conseilla Michael.

Le comte éclata de rire.

-Non, pitié !!Hurla l'homme.

Un mur explosa et un bruit de tronçonneuse se fit entendre.

-Mais qu'est-ce-que … bégaya le comte.

-Excusez-moi de vous dérangez mais j'ai quelque chose à prendre, dis un homme avec une longue chevelure rouge armée d’une tronçonneuse et à l’air à la fois hystérique et ridicule.

-Merci, merci beaucoup monsieur ! S’exclama John croyant voir là un sauveur.

Mais en fait ce n’était pas le cas.

-Je dois récupérer une centaine d’âmes avant la fin du mois et je suis un peu pressé. Or vu que cet homme doit de toute façon mourir aujourd’hui et que le patron n’a aucune simpathie avec les démons, je vais vous le piquer !!!

-Michael, je t’ordonne de ne pas laisser ce hippie hideux faire où alors de commencer à travailler pour moi sans cette âme !!!

-Yes sir.