<h1>Noelfic</h1>

Sentinelle Oubliée


Par : Games , Gregor

Genre : Science-Fiction

Status : Terminée

Note :


Chapitre 6

Publié le 19/06/11 à 00:10:50 par Games

Le lendemain, Arthus attendait dans sa chambre. La porte s’ouvrit laissant apparaitre un caporal cybernaute équipé d’une tenue contre le froid et la neige.
- Vous pouvez venir, mon général, la navette attend dehors sur l’aire de lancement. Nous avons finis d’embarquer les caissons d’approvisionnements.
- Bien caporal, le major est-il là ?
- Non général, il est parti tôt ce matin en mission de reconnaissance vers l’épave de l’Erwin. Il a signalé qu’il était inutile que vous l’attendiez.
- Veuillez m’accompagner à l’embarcadère alors.
Les deux hommes sortirent du bâtiment. Un ciel bleu rayonnait au dessus de leur tête mais une ombre se dressait là au milieu du campement. Le vaisseau attendait Arthus dans des volutes de neiges qui tourbillonnaient autour de la coque de ce géant d’acier. Un membre d’équipage finissait la révision du vaisseau et commençait à se diriger vers la passerelle de chargement. Les deux cyborgs firent de même et entrèrent dans la soute de stockage. Ils prirent une seconde passerelle et arrivèrent dans une pièce plutôt vaste et équipée d’instruments de navigations numérique ainsi que de tableaux de bords de haute technologie. Un homme se tenait là, debout devant l’un des tableaux et observait une courbe gravitationnelle en mouvement. Le caporal de racla la gorge.
- Capitaine ? Le général Arthus vient d’arriver.
L’homme en question se retourna faisant tourner sa cape bleue marine et notre protagoniste pus voir qu’il avait été très durement arrangé. Sa tête reluisait à la lumière d’un des projecteurs. On ne voyait rien d’humain sur sa tête, l’acier polis avait recouvert presque la totalité de son crâne et de sa face à l’exception de ses yeux et de sa bouche. Ce cyborg faisait peur et semblait menaçant voir violent. Étrangement, il sourit.
- Enfin je vous rencontre, général Arthus. Votre réputation vous précède, vous savez ? Je suis fier de vous accueillir à bord du Ravenstein.
- Dite-moi capitaine, combien de temps mettrons-nous pour arriver à bord du croiseur ?
- Quatre ou cinq heures au maximum mais la région grouille de rebelle donc il ne serait pas étonnant de croiser quelques corvettes.
- Capitaine ? Général ? Je vous laisse, je dois retourner à mon poste
- Bien caporal, bonne chance sur cette planète. Elle n’a pas l’air très amical.
- Merci mon général et bonne chance à vous aussi. Vous en aurez besoin pour retourner sur Terre.
Le caporal partit, laissant les deux officiers discuter de leur carrière respective.

Quelques heures plus tard, ils étaient en vus du croiseur. Une immense ombre luisante dans le ciel illuminé de milliards d’étoiles.
- Vous voyez ? A part les deux frégates rebelles que nous avons croisées, il n’y a eu aucun problème et puis nous sommes reconnus et respectés maintenant dans tous les différents systèmes solaires.
- Justement c’est cela qui m’inquiète. Nous sommes passés trop facilement et ils n’ont pas cherché à nous poursuivre.
Arthus regarda par la baie vitré de commandement. Le croiseur de la confédération se tenait devant, silencieux et sombre dans l’espace intersidéral. Trop sombre pensait le général, comment un vaisseau de cette envergure et d’un équipage de 10 500 hommes pouvait être aussi peu éclairé. Les réacteurs n’étaient même pas allumés et aucune lumière ne fusait de l’immense passerelle de commandement.
- Faite demi-tour.
Le capitaine resta figé de stupeur et tenta en vain de s’expliquer
- J’ai dit faite demi-tour c’est un piège !
Le capitaine n’eut pas le temps de tourner la barre numérique qu’une myriade de jet fluorescent traversa l’espace dans un silence mortel.
« Pourquoi finir comme ça ? »
Ces derniers mots furent prononcés lorsqu’il disparut dans un éclat de plasma ionisé et d’acier fondus.

Le général Arthus, après tout les nombreux affrontements qu’il avait vécus, mourus dans l’explosion de son vaisseau. Tué par une horde de rebelle qui ne toléré plus l’emprise de la Confédération sur l’univers.

Ce ne fut pas la version officielle des faits. Le magister, ne voulant pas l’opinion publique penché pour un côté autre que le sien, avait passé la nouvelle sous silence en prétendant que le général Arthus était une nouvelle fois porté disparus dans la galaxie.

Mais est-ce vraiment le cas ?



FIN

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