Sentinelle Oubliée
Genre : Science-Fiction
Status : Terminée
Note :
Chapitre 1
Publié le 23/08/10 à 00:30:09 par Games
Le sas se dévoila, lentement, dans un grincement métallique. La faible ouverture présente laissait l’air gelé de la planète s'engouffrer dans ce vaisseau de la Confédération, qui s’était écrasé. Une ombre surgit des entrailles nébuleuses de la coque encore fumante. Un personnage de grande stature se précipita dans la neige et le froid. Il courait autant que ses jambes striées de fines lamelles de carbone et de ressorts hydrauliques le lui permettaient. Son visage laissait apparaître les stigmates de sa lourde et vénérable vie : partiellement recouvert de métal en divers endroits, un assemblage hétéroclite savamment organisé de silice et de carbone luisant en lieu et place de son œil gauche. Son cerveau apparaissait en divers points de son crâne, fracassé et réparé de divers éléments de cuivre, de verre et de métaux renforcés.
Loin de se préoccuper de son apparence physique, l'homme se jeta à terre tout en envoyant des gerbes de neige voleter dans les airs. Une poignée de seconde plus tard, le vaisseau explosait derrière lui, emplissant l'immense désert de glace d'un épouvantable vacarme, qui décrut par à coups. Des pièces multiples chutaient de toute part en faisant fondre en partie l'épaisse couche de glace sur laquelle il se trouvait à présent. Une partie des rétrofusées retomba à quelque pas du cyborg. Il tenta avec succès de se relever, mais peina à retrouver son équilibre. Il fixa son poignet droit, et constat qu'une anomalie l'y avait contraint. Sa main avait été remplacée par une pince lorsqu’il avait reçu son premier grade d'officier, voilà plusieurs siècles, remplacement qui avait signé sa progression, hiérarchique et l'avait installé dans de lourdes responsabilités de commandements. A présent, le fier artifice s'était décroché, ne laissant plus dépasser qu'une tige de carbone et un tuyau dont s’écoulait un étrange liquide jaunâtre. L’articulation ne bougeait plus à cet endroit. Il en conclut que l’alimentation avait du être sectionner. Avec prudence, il se saisit de ladite pince qui se trouvait à ses cotés, et la remit à l’aide de son autre main, qui était demeurée organique. L’une des seules parties de son corps, avec la moitié droite de son visage, à n'avoir pas subit le joug brutal de la mécanisation.
Désormais plus rassuré par ces quelques gestes qui le remettait d'aplomb, il se retourna vers les lieux du crash. Tout ce qu'il distinguait, c'était un patchwork de verre, de plastique et de métal, le tout entouré d’une fumée noire et d’une odeur âcre. Comme une évidence, les douces paroles d'un de ses instructeurs ressurgit dans son esprit, résonant comme une bien douce musique à ses oreilles. " Lorsque cette planète vous cracher le pire des ses acides, soldats, vous serez seuls. Terriblement seuls. Et à ce moment là, votre meilleure chance, ce sera votre volonté". L'instructeur avait dépéri quelques mois plus tard sous la chute d'une gigantesque avalanche, ne laissant plus au cyborg que la nécessité d'une leçon cruelle. Plus proche de lui, les mots du Colonels Jurdard avait fini de le faire ramener à la réalité.
« General Arthus, si vous échouez, je serais obligé de vous faire disparaître ainsi que tout les autres qui ont contribué »
Arthus était son nom. Il trônait sur l’épaulière de sa lourde cape grise de la Confédération, fièrement cousue mais maintenant en lambeaux. Son instinct et un compte rendu précis de ses systèmes de survies lui indiquaient un net ralentissement des processus cybernétiques, sous l'action conjugué du froid mordant de cette planète et de l'exceptionnel champ magnétique engendré par le soleil de ce système. Le ciel était couvert, et un dense brouillard commençait à engloutir les restes du vaisseau calciné par l’explosion. Maintenant il ne voyait plus rien autour de lui. La carcasse métallique devint soudainement invisible dans cette purée de pois, seul subsistait l’odeur âcre d'une substance consumée et de cendres dans l’air qu’il humait. Enclenchant différents systèmes de visions améliorés, Arthus commença à marcher droit devant lui, laissant au vent de l'infini la carcasse calciné de l'Erwin.
La neige commençait à tomber en gros flocon et la visibilité était toujours aussi nulle. Malgré la technologie dont il était le fier et noble garant, il buta sur un objet. Arthus pensait à raison que c’était une pièce du vaisseau qui avait atterri ici. Mais en tâtonnant, il put s’apercevoir que la pièce en question était en fait molle, quoique rigide et dure par endroit. Il prit cette objet étrange et le tira le plus près possible de son champs de vision. C’était un sac, brûlé par endroit mais entier. Il était en tissu gris avec des taches de graisse sur quelques parties. Il y avait diverses choses dans ce sac : une petite boussole, une clef à friction de 20 mm, une balise de détresse malheureusement sans source d'énergie et un grand flacon en inox. Il déversa le contenu de la flasque dans la neige, jeta au loin la balise usée et remit la boussole. Il enfila la bandoulière et s’enfonça dans l’obscur brouillard.
Un mètre, deux mètres, trois mètres. Arthus s’enfonçait. Il avait finalement récupérer la clef de 20 car il n’avait pas trop confiance en ces brumes. Même si son corps dissimulait un puissant arsenal à même de le défendre contre dix hommes enragés, il préférait s'assurer d'une arme plus conventionnelle dan ce genre de situation. Si la moindre avarie technique grippait les trappes d’ouvertures de ses canons, il ne lui restait rien. Et comme il savait qu'un danger quelconque pouvait surgir à tout moment sans prévenir. Après tant d’épreuve traversée pour arriver jusqu’ici, il n’avait en aucun cas envie de finir sa vie sur cette saleté de planète.
Non.
Son honneur le sauverait. Et il mènerait à bien cette mission.
Loin de se préoccuper de son apparence physique, l'homme se jeta à terre tout en envoyant des gerbes de neige voleter dans les airs. Une poignée de seconde plus tard, le vaisseau explosait derrière lui, emplissant l'immense désert de glace d'un épouvantable vacarme, qui décrut par à coups. Des pièces multiples chutaient de toute part en faisant fondre en partie l'épaisse couche de glace sur laquelle il se trouvait à présent. Une partie des rétrofusées retomba à quelque pas du cyborg. Il tenta avec succès de se relever, mais peina à retrouver son équilibre. Il fixa son poignet droit, et constat qu'une anomalie l'y avait contraint. Sa main avait été remplacée par une pince lorsqu’il avait reçu son premier grade d'officier, voilà plusieurs siècles, remplacement qui avait signé sa progression, hiérarchique et l'avait installé dans de lourdes responsabilités de commandements. A présent, le fier artifice s'était décroché, ne laissant plus dépasser qu'une tige de carbone et un tuyau dont s’écoulait un étrange liquide jaunâtre. L’articulation ne bougeait plus à cet endroit. Il en conclut que l’alimentation avait du être sectionner. Avec prudence, il se saisit de ladite pince qui se trouvait à ses cotés, et la remit à l’aide de son autre main, qui était demeurée organique. L’une des seules parties de son corps, avec la moitié droite de son visage, à n'avoir pas subit le joug brutal de la mécanisation.
Désormais plus rassuré par ces quelques gestes qui le remettait d'aplomb, il se retourna vers les lieux du crash. Tout ce qu'il distinguait, c'était un patchwork de verre, de plastique et de métal, le tout entouré d’une fumée noire et d’une odeur âcre. Comme une évidence, les douces paroles d'un de ses instructeurs ressurgit dans son esprit, résonant comme une bien douce musique à ses oreilles. " Lorsque cette planète vous cracher le pire des ses acides, soldats, vous serez seuls. Terriblement seuls. Et à ce moment là, votre meilleure chance, ce sera votre volonté". L'instructeur avait dépéri quelques mois plus tard sous la chute d'une gigantesque avalanche, ne laissant plus au cyborg que la nécessité d'une leçon cruelle. Plus proche de lui, les mots du Colonels Jurdard avait fini de le faire ramener à la réalité.
« General Arthus, si vous échouez, je serais obligé de vous faire disparaître ainsi que tout les autres qui ont contribué »
Arthus était son nom. Il trônait sur l’épaulière de sa lourde cape grise de la Confédération, fièrement cousue mais maintenant en lambeaux. Son instinct et un compte rendu précis de ses systèmes de survies lui indiquaient un net ralentissement des processus cybernétiques, sous l'action conjugué du froid mordant de cette planète et de l'exceptionnel champ magnétique engendré par le soleil de ce système. Le ciel était couvert, et un dense brouillard commençait à engloutir les restes du vaisseau calciné par l’explosion. Maintenant il ne voyait plus rien autour de lui. La carcasse métallique devint soudainement invisible dans cette purée de pois, seul subsistait l’odeur âcre d'une substance consumée et de cendres dans l’air qu’il humait. Enclenchant différents systèmes de visions améliorés, Arthus commença à marcher droit devant lui, laissant au vent de l'infini la carcasse calciné de l'Erwin.
La neige commençait à tomber en gros flocon et la visibilité était toujours aussi nulle. Malgré la technologie dont il était le fier et noble garant, il buta sur un objet. Arthus pensait à raison que c’était une pièce du vaisseau qui avait atterri ici. Mais en tâtonnant, il put s’apercevoir que la pièce en question était en fait molle, quoique rigide et dure par endroit. Il prit cette objet étrange et le tira le plus près possible de son champs de vision. C’était un sac, brûlé par endroit mais entier. Il était en tissu gris avec des taches de graisse sur quelques parties. Il y avait diverses choses dans ce sac : une petite boussole, une clef à friction de 20 mm, une balise de détresse malheureusement sans source d'énergie et un grand flacon en inox. Il déversa le contenu de la flasque dans la neige, jeta au loin la balise usée et remit la boussole. Il enfila la bandoulière et s’enfonça dans l’obscur brouillard.
Un mètre, deux mètres, trois mètres. Arthus s’enfonçait. Il avait finalement récupérer la clef de 20 car il n’avait pas trop confiance en ces brumes. Même si son corps dissimulait un puissant arsenal à même de le défendre contre dix hommes enragés, il préférait s'assurer d'une arme plus conventionnelle dan ce genre de situation. Si la moindre avarie technique grippait les trappes d’ouvertures de ses canons, il ne lui restait rien. Et comme il savait qu'un danger quelconque pouvait surgir à tout moment sans prévenir. Après tant d’épreuve traversée pour arriver jusqu’ici, il n’avait en aucun cas envie de finir sa vie sur cette saleté de planète.
Non.
Son honneur le sauverait. Et il mènerait à bien cette mission.
19/06/11 à 01:01:39
J'aime beaucoup!
23/08/10 à 11:03:37
sa roxx a mort ce texte suite
23/08/10 à 10:44:31
Suite
J'aime, mais tu triche, t'es aider par crazy
23/08/10 à 01:01:48
Sans l'image moche, c'est mieux
Suite
23/08/10 à 00:34:05
c'est passé, l'image moche a conjuré le sort .
23/08/10 à 00:31:48
Malédiction de l'image moche...
C'est moche.
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