C'est avec un sentiment d'explorateur que nous sortons de l'immeuble, tous ensemble. Tiger, un équipier, avait la chance de posséder un 7 places, heureusement car nous aurions eu besoin de 3 voitures.

J'étais le seul à savoir où était le labo, et donc je prenais place à l'avant de la première voiture, guidant le reste de l'équipe. Le chemin n'était pas très long, d'ici 50 minutes on y était. Nous n'avions aucune idée de l'état général de la ville, ni même si la vie se déroulait normalement. Mais nos craintes se sont révélés être réelles: des rues vides, manquants totalement de dynamisme, l'activité citadine demeurait inexistante, le paysage se dégradait de plus en plus tout au long du trajet parcouru et les corps qui jonchaient sur le sol se multipliaient. Quand j'y pense, c'est étonnant, toujours pas une seule trace de l'armée américaine, qu'est-ce-qu'ils foutent.
Dans la voiture régnait un calme et un silence absolu. Il fut rompu par Zack:

-Vous pensez pas qu'on devrait se procurer des vraies armes ? Parce que avec ces répliques, on risque pas d'aller loin.

-Je vais jeter un coup d’œil à la carte, il y aura peut-être une armurerie sur le chemin. Bingo ! En voilà une, à 500 mètres d'ici, on prendra tout ce qui pourra nous être utile.

Arrivés là-bas, on a tout pris comme prévu, des armes, des munitions, explosifs etc ... On repris la route jusqu'au laboratoire, sans interruptions.

-Le laboratoire n'est plus très loin, préparez-vous, on peut s'attendre à tout.

-On est prêt chef.

Chef, il m'a appelé Chef, j'avais l'impression d'être à la tête d'une escouade de professionnels, paré à tout danger.

On sortit donc de la voiture, le laboratoire en vue. C'était un des seuls bâtiments encore en bon état dans le coin.

-Bon, on ne sait pas ce qui nous attend. Qui sait, il est peut-être infecté et à l'origine du problème, c'est le seul labo de New-York, et un des plus réputés au monde. On y va.

On pénétra dans le hall avec Zack, les autres restaient à l'extérieur attendant notre signal. Nous étions plongés dans la pénombre, impossible d'y voir clair.

-Putain on voit que dalle , t'as pas de lampes ?

-Non, c'..

*Clic*

-C'était quoi ça ?

A ma grande surprise, les néons lumineux se sont allumés un par un, laissant entrevoir au bout du hall une grande silhouette aminci, le regard fixé sur nous, les bras croisés. C'était un scientifique...