Je te vends mon âme.
Par : Juny
Genre : Sentimental , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 10
Madenn
Publié le 22/05/11 à 05:05:13 par Juny
J’avais l’impression que je n’avais pas ressenti une joie comme celle-ci depuis une éternité… Depuis la dernière fois que Caliel m’avait dit qu’il m’aimait. Il m’aimait. C’était tellement beau… tellement bon à entendre. Tellement, que j’avais du mal à le croire. Tellement, que je commençai à douter de la réalité de ce qui nous arrivait là. Il était impossible que cela soit vrai. Impossible que la joie que je ressentais à cet instant soit réelle… Parce qu’elle était trop forte. Il était impossible que les choses aient tant changé en si peu de temps, impossible qu’il m’appartienne à nouveau, impossible qu’il m’aime comme je pouvais l’aimer… et pourtant… Et pourtant tout était réel. Même si je ne voulais pas y croire. Même si tout était trop beau pour être vrai. Même si Caliel lui-même était trop beau pour réellement exister. Je secouai finalement la tête. C’était impossible. Impossible qu’il n’existe pas, qu’il ne soit que le fruit de mon imagination. Parce que je n’aurais jamais pu imaginer quelqu’un comme lui, parce que je n’aurais jamais été en mesure d’imaginer une perfection comme celle qu’il représentait. Parce que même avec la meilleure volonté du monde, il était impossible de s’imaginer un amour si pur, si fort, et si passionné à la fois. C’était un amour beau, un amour qui me donnait les ailes, qui me donnait envie de sourire, envie de passer l’éternité dans ses bras, un amour qui me rendait heureuse comme jamais… Tant qu’il était là. Parce que… Lorsqu’il avait été absent, la force de cet amour m’avait détruite. Cet amour n’avait pas été beau, il avait été douloureux, il m’avait tirée vers le bas, il avait pris tout ce qu’il y avait de meilleur en moi, il m’avait rendue malheureuse, à en crever. Et si j’avais encore été sur le point de mourir quelques minutes plus tôt, tout avait changé à présent. J’avais Caliel à mes côtés, et j’avais senti un poids sur ma poitrine s’alléger. J’avais senti mon cœur regagner sa place initiale. J’avais senti mon amour pour lui me rendre heureuse, et ça, ça n’était pas arrivé depuis trop longtemps. C’était peut-être la soudaineté de tous ces évènements qui m’avait amenée à douter de leur véracité. C’était peut-être pour cette raison que je m’étais sentie obligée de demander à Caliel si tout ce que nous vivions à cet instant n’était pas qu’un rêve… J’avais besoin qu’il me prouve que cela était vrai. Alors… Je lui avais demandé de me pincer. Je vis sans plus attendre la surprise traverser son visage… Et puis, sans que je sache pourquoi, un sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire qui m’obligea à caresser délicatement celles-ci d’un doigt, dont le contact se voulait léger, et doux.
« Je ne vais pas te pincer Mad’ ! Je ne t’ai pas dit que j’étais entré dans la ligue des gens pacifique ? Ah ? Bah maintenant tu le sais ! »
Je levai les yeux au ciel, avant d’éclater de rire. Quelle bonne blague. Même sans être un grand violent, je savais que Caliel ne pourrait jamais rester calme. Parce qu’il était un impulsif, parce qu’il réagissait bien souvent par instinct. C’était une chose qui me semblait naturelle, en tout être humain, et encore plus en lui. Parce que… J’aimais le voir s’énerver après ceux qui lui cherchaient des ennuis. Parce qu’il était terriblement craquant, quand il s’énervait, pour défendre l’honneur d’une demoiselle, ou pour prendre la défense de ceux qu’il aimait. Sa blague avait eu le mérite de nous faire rire, mais également de nous faire profiter mutuellement du rire de l’autre. Le rire de Caliel, lui, était communicatif. Et il était certainement le plus beau son que mes oreilles aient entendu, après le son de sa voix me murmurant encore et encore des « Je t’aime » passionnés. Quand il riait, il y avait ce petit éclat qui brillait dans ses yeux. Quand il riait, tout son visage semblait s’illuminer de joie. Quand il riait, il me rendait heureuse. Encore plus que je ne l’étais déjà, bien qu’en cet instant, ce fut difficilement possible. Caliel me sourit à nouveau, avant de s’approcher de moi pour m’embrasser une nouvelle fois. Je le laissai faire avec plaisir, et répondis avec ardeur à la fougue dont il faisait preuve durant celui-ci. Et puis, à la fin de notre baiser, il me mordit la langue, me faisant sursauter de surprise, mais aussi de douleur. Une douleur légère, mais qui me suffit cependant à me faire comprendre que tout cela n’était pas un rêve. Sans quoi, je n’aurais pas été encore blottie dans ses bras, mais plutôt allongée seule dans mon lit. Caliel rit légèrement de ma réaction, avant de me dire :
« J’espère que tu réalises maintenant ! »
Il ponctua sa réplique d’un sourire innocent, auquel je répondis pour ma part par un sourire plein de malice. Comment aurais-je pu réaliser, réellement ? Tout semblait si beau, si parfait, que cela ne pouvait être réel. Parce que la réalité ne se rapprochait jamais d’aussi près du rêve, ni même de la perfection.
« Merci mon Prince… Pour ce geste légèrement douloureux, mais néanmoins nécessaire. A présent je sais que la vie peut ressembler à un rêve. »
Je lui adressai un nouveau sourire, avant de poser mes lèvres sur les siennes en un rapide baiser. Ses mains, de son côté, caressaient avec douceur mes épaules, mon cou, mais également ma nuque. Et cela me faisait un bien fou. Parce que la chaleur de ses mains contrastait merveilleusement avec la fraicheur de ma peau à cet endroit, à cause de mes cheveux trempés. Parce que j’aimais également sentir ses mains sur mon corps. Parce que je ne voulais plus qu’elles le quittent. Et parce que je voulais également que mon corps lui appartienne, pour le reste de nos vies. Sa main vint se poser sur ma joue pour la caresser tendrement, tandis que la mienne vint elle aussi se poser sur la sienne. Il m’adressa un tendre sourire, avant d’ajouter :
« Non, Mad’, tu ne te réveilleras plus jamais seule. Je serais toujours à tes côtés. Tous les matins, jusqu’à c que nos cœurs s’arrête de battre. Je te le promets mon amour. »
Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres, et je retirai la main que Caliel avait posé sur mon visage pour l’embrasser avec douceur. Comme sa promesse était belle. Comme j’aurais aimé qu’il soit effectivement possible que je me réveille tous les jours à ses côtés. Comme cette idée me faisait du bien… Comme elle me rendait heureuse. Je m’approchai à nouveau de lui, pour nicher tendrement ma tête dans son cou, dans lequel je déposai un léger baiser.
« Je veux mourir dans tes bras Caliel… Je veux mourir avec toi à mes côtés. Parce que, si ton visage doit être la première chose que je verrai à mon réveil pour toutes les années à venir, je veux également qu'il soit la dernière chose que je verrai avant de pousser mon dernier soupir. Je veux mourir avec pour dernière pensée celle que notre amour restera à jamais éternel. »
Mes lèvres se posèrent à nouveau dans son cou, sur lequel je déposai de légers baisers, qui se voulaient doux, et tendres. Mes mains, de leur côté, se posèrent sur sa taille, je les descendis au niveau de son ventre, et je les passai rapidement sous sa chemise trempée pour les poser sur son torse. Sa peau était douce. Froide, trempée, mais douce. Parfaite. Et j’aimais sentir des frissons parcourir son corps tout entier, tandis que je caressai avec douceur son torse parfait. Mes mains remontèrent, de même que mes lèvres, tandis que je les déposai cette fois sur sa joue. Et puis, si mes mains, elles, continuaient leur petit jeu, mes lèvres, elles, s’arrêtèrent, pendant un instant seulement. Un instant pendant lequel je l’observai avec affection. Il était si beau… tellement beau. Quand je le voyais, mon cœur s’emballait… Un peu comme le sien, à cet instant… Le sien qui battait la chamade sous mes mains. Quand je le voyais, je pouvais aisément m’imaginer l’avenir à ses côtés. C’était beau, et effrayant à la fois. Effrayant, parce que je savais que l’avenir ne serait pas tous les jours facile, que la vie réelle ne se montrait pas toujours tendre. Je savais que la vie d’adulte ne serait pas tous les jours de tout repos, et qu’elle pourrait aisément mettre notre amour à l’épreuve. Un amour qui surmonterait cependant tous les obstacles, j’en étais certaine. Les battements de mon cœur s’étaient à nouveau accélérés, et je sentais que mes joues commençaient à nouveau à s’empourprer. Je pris la main de Caliel dans la mienne, avant de la poser avec douceur contre ma poitrine, juste au niveau de mon cœur. Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres, tandis que je murmurai à mon âme sœur :
« Tu sens, l’effet que tu me fais ? Tu me rends folle. Folle d’amour. Folle de joie. Folle de toi. Tu sens l’impact que tu as sur moi ? Est-ce que tu sens combien je t’aime ? »
Mes lèvres se rapprochèrent des siennes, sans jamais les toucher.
« Je te promets de t’aimer jusqu’à la fin de ma vie, et bien plus encore. Je te promets de tout faire pour te rendre heureux. Parce que tu le sais déjà… Je ne souhaite que ton bonheur. Je veux être à tes côtés dans les bons, comme dans les mauvais moments. »
Les mauvais moments… Il y en aurait pas mal. Il y en avait déjà eu. Parce que la vie n’était pas toujours rose. La séparation de ses parents en était la preuve. Ce qui s’était passé entre Danaé et lui aussi. Mais ce qui s’était passé entre nous l’était également. Et j’avais appris une chose, au cours de l’année précédente : c’était que je ne voulais pas laisser mon amour avoir à traverser des moments difficiles, sans que je sois à ses côtés.
« Je ne vais pas te pincer Mad’ ! Je ne t’ai pas dit que j’étais entré dans la ligue des gens pacifique ? Ah ? Bah maintenant tu le sais ! »
Je levai les yeux au ciel, avant d’éclater de rire. Quelle bonne blague. Même sans être un grand violent, je savais que Caliel ne pourrait jamais rester calme. Parce qu’il était un impulsif, parce qu’il réagissait bien souvent par instinct. C’était une chose qui me semblait naturelle, en tout être humain, et encore plus en lui. Parce que… J’aimais le voir s’énerver après ceux qui lui cherchaient des ennuis. Parce qu’il était terriblement craquant, quand il s’énervait, pour défendre l’honneur d’une demoiselle, ou pour prendre la défense de ceux qu’il aimait. Sa blague avait eu le mérite de nous faire rire, mais également de nous faire profiter mutuellement du rire de l’autre. Le rire de Caliel, lui, était communicatif. Et il était certainement le plus beau son que mes oreilles aient entendu, après le son de sa voix me murmurant encore et encore des « Je t’aime » passionnés. Quand il riait, il y avait ce petit éclat qui brillait dans ses yeux. Quand il riait, tout son visage semblait s’illuminer de joie. Quand il riait, il me rendait heureuse. Encore plus que je ne l’étais déjà, bien qu’en cet instant, ce fut difficilement possible. Caliel me sourit à nouveau, avant de s’approcher de moi pour m’embrasser une nouvelle fois. Je le laissai faire avec plaisir, et répondis avec ardeur à la fougue dont il faisait preuve durant celui-ci. Et puis, à la fin de notre baiser, il me mordit la langue, me faisant sursauter de surprise, mais aussi de douleur. Une douleur légère, mais qui me suffit cependant à me faire comprendre que tout cela n’était pas un rêve. Sans quoi, je n’aurais pas été encore blottie dans ses bras, mais plutôt allongée seule dans mon lit. Caliel rit légèrement de ma réaction, avant de me dire :
« J’espère que tu réalises maintenant ! »
Il ponctua sa réplique d’un sourire innocent, auquel je répondis pour ma part par un sourire plein de malice. Comment aurais-je pu réaliser, réellement ? Tout semblait si beau, si parfait, que cela ne pouvait être réel. Parce que la réalité ne se rapprochait jamais d’aussi près du rêve, ni même de la perfection.
« Merci mon Prince… Pour ce geste légèrement douloureux, mais néanmoins nécessaire. A présent je sais que la vie peut ressembler à un rêve. »
Je lui adressai un nouveau sourire, avant de poser mes lèvres sur les siennes en un rapide baiser. Ses mains, de son côté, caressaient avec douceur mes épaules, mon cou, mais également ma nuque. Et cela me faisait un bien fou. Parce que la chaleur de ses mains contrastait merveilleusement avec la fraicheur de ma peau à cet endroit, à cause de mes cheveux trempés. Parce que j’aimais également sentir ses mains sur mon corps. Parce que je ne voulais plus qu’elles le quittent. Et parce que je voulais également que mon corps lui appartienne, pour le reste de nos vies. Sa main vint se poser sur ma joue pour la caresser tendrement, tandis que la mienne vint elle aussi se poser sur la sienne. Il m’adressa un tendre sourire, avant d’ajouter :
« Non, Mad’, tu ne te réveilleras plus jamais seule. Je serais toujours à tes côtés. Tous les matins, jusqu’à c que nos cœurs s’arrête de battre. Je te le promets mon amour. »
Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres, et je retirai la main que Caliel avait posé sur mon visage pour l’embrasser avec douceur. Comme sa promesse était belle. Comme j’aurais aimé qu’il soit effectivement possible que je me réveille tous les jours à ses côtés. Comme cette idée me faisait du bien… Comme elle me rendait heureuse. Je m’approchai à nouveau de lui, pour nicher tendrement ma tête dans son cou, dans lequel je déposai un léger baiser.
« Je veux mourir dans tes bras Caliel… Je veux mourir avec toi à mes côtés. Parce que, si ton visage doit être la première chose que je verrai à mon réveil pour toutes les années à venir, je veux également qu'il soit la dernière chose que je verrai avant de pousser mon dernier soupir. Je veux mourir avec pour dernière pensée celle que notre amour restera à jamais éternel. »
Mes lèvres se posèrent à nouveau dans son cou, sur lequel je déposai de légers baisers, qui se voulaient doux, et tendres. Mes mains, de leur côté, se posèrent sur sa taille, je les descendis au niveau de son ventre, et je les passai rapidement sous sa chemise trempée pour les poser sur son torse. Sa peau était douce. Froide, trempée, mais douce. Parfaite. Et j’aimais sentir des frissons parcourir son corps tout entier, tandis que je caressai avec douceur son torse parfait. Mes mains remontèrent, de même que mes lèvres, tandis que je les déposai cette fois sur sa joue. Et puis, si mes mains, elles, continuaient leur petit jeu, mes lèvres, elles, s’arrêtèrent, pendant un instant seulement. Un instant pendant lequel je l’observai avec affection. Il était si beau… tellement beau. Quand je le voyais, mon cœur s’emballait… Un peu comme le sien, à cet instant… Le sien qui battait la chamade sous mes mains. Quand je le voyais, je pouvais aisément m’imaginer l’avenir à ses côtés. C’était beau, et effrayant à la fois. Effrayant, parce que je savais que l’avenir ne serait pas tous les jours facile, que la vie réelle ne se montrait pas toujours tendre. Je savais que la vie d’adulte ne serait pas tous les jours de tout repos, et qu’elle pourrait aisément mettre notre amour à l’épreuve. Un amour qui surmonterait cependant tous les obstacles, j’en étais certaine. Les battements de mon cœur s’étaient à nouveau accélérés, et je sentais que mes joues commençaient à nouveau à s’empourprer. Je pris la main de Caliel dans la mienne, avant de la poser avec douceur contre ma poitrine, juste au niveau de mon cœur. Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres, tandis que je murmurai à mon âme sœur :
« Tu sens, l’effet que tu me fais ? Tu me rends folle. Folle d’amour. Folle de joie. Folle de toi. Tu sens l’impact que tu as sur moi ? Est-ce que tu sens combien je t’aime ? »
Mes lèvres se rapprochèrent des siennes, sans jamais les toucher.
« Je te promets de t’aimer jusqu’à la fin de ma vie, et bien plus encore. Je te promets de tout faire pour te rendre heureux. Parce que tu le sais déjà… Je ne souhaite que ton bonheur. Je veux être à tes côtés dans les bons, comme dans les mauvais moments. »
Les mauvais moments… Il y en aurait pas mal. Il y en avait déjà eu. Parce que la vie n’était pas toujours rose. La séparation de ses parents en était la preuve. Ce qui s’était passé entre Danaé et lui aussi. Mais ce qui s’était passé entre nous l’était également. Et j’avais appris une chose, au cours de l’année précédente : c’était que je ne voulais pas laisser mon amour avoir à traverser des moments difficiles, sans que je sois à ses côtés.
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