O Algérie
Par : maxarus
Genre : Réaliste , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Silence pesant
Publié le 26/03/11 à 17:11:58 par maxarus
En quelques secondes et sans nous prévenir, Honchard entre dans une maison juste à côté de nous accompagné de Bardant, on se trouvent tous dans une sorte de ruelle en arc de cercle, nous sommes entourés par taudis et maisons, rare sont les chemins pour accéder à une autre partie de la ville, les ruelles sont extrêmement étroites . Déjà que nous ne sommes pas très calme, le fait que le sergent ne soit plus à portée de vue nous déstabilisent, même Joran . Mais enfin, soulagés, ils réapparaissent sur le toit, accroupis, ils discutent silencieusement, on ne veux pas trop les embêter , Bardant est couché, on le voit à peine, la lunette de son fusil à l'oeil il écoute attentivement les instructions du sergent, puis ce dernier redescends seul et se plante devant nous .
-Bon on va y aller, par petits groupe, vous allez me suivre par le petit chemin à côté de cette maison là, juste après y a un muret, c'est là que la ville commence vraiment . Puis, nous verrons pour la suite à ce moment . Petit, Duvivier et Joran vous passez en premier allez, ordonna t'il l'air grave .
Tout va bien jusqu'à que nous arrivons au muret, mais j'ai l'amère sensation que nous faisons trop de bruits avec nos sacs, Joran arrive en premier, moi en second et Duvivier en dernier, puis les autres groupes arrivent les uns après les autres . Quand nous sommes enfin tous en position Honchard commence :
-Bon allez Duvivier, jette un coup d'oeil dans l'ouverture !
Duvivier s'exécute avec peine, l'énorme trou qui pouvait laisser passer un homme ne lui plait guère, il passe la tête, j'ai peur pour lui, peut-être que derrière, des hommes armés jusqu'au dents attendent d'apercevoir une cible facile .
Je retenais mon souffle, il passe la tête, rien... il se retourne et murmure nerveusement :
-La voix est libre sergent, on peut y aller je pense .
-Ok, répliqua Honchard, allons-y .
On entre alors tous dans le village un par un, pas grand chose à dire, les taudis se ressemblent tous, on est apparemment sur une petite place, Honchard se dirige vers la maison la plus proche suivi de près par deux hommes . Il inspecte l'intérieur par une sorte de petite lucarne puis passe à la suivante, les autres se placent près des autres taudis et attendent l'ordre de bouger, Joran Duvivier et moi on attends près d'un puit au milieu de la place .
Joran sort son paquet de cigarettes, et s'en grille une, il m'en propose une puis à Jules, nous ne refusons pas cette offre qui va nous permettre de calmer notre nervosité . Pendant quelques minutes nous attendons, nous n'en avons que faire du sergent et de ces conneries, on espèrent juste qu'on va se déplacer le plus tard possible pour profiter de ce moment de répit, c'est un petit paradis, aucun bruit, le vent souffle doucement, personne ne bouge, personne ne veut bouger de toute façon .
Soudain le sergent appelle Pasciello, il est d'origine Corse, plutôt massif, il est bien reconnaissable à sa barbe noir mais courte qui lui recouvre le menton et tout le dessous du nez .
-Sergent ? Demanda Pasciello en acquiesçant de la tête .
-Tu passe devant .
-Très bien sergent .
Le Corse passe donc devant, en fait il n'y avait qu'une rue, nous étions entré dans un cul de sac, on pouvaient toujours rebrousser chemin par le trou et à part ça il n'y avait pas d'autres sorties .
Pasciello avance doucement dans la rue étroite, impossible de passer à trois dedans, il inspecte tout les recoins puis se plaque contre le mur à sa gauche, juste avant une intersection .
Puis Honchard nous fait signe de le suivre, c'est en grommelant et en soufflant que nous y allons .
Honchard trotte jusqu'au Corse suivis de nous trois, mais... j'ai cru entendre quelque chose .
Une fenêtre au volets mal fermés, c'est un cliquetis métallique qui résonne...
Une fenêtre au volets mal fermés, c'est un cliquetis métallique qui résonne...
On peut l'entendre, cela provient d'une fenêtre au volets mal fermés, c'est un cliquetis métallique qui résonne .
Quelque chose roule par terre, c'est un cliquetis métallique qui résonne .
Quelqu'un hurle...
C'est un cliquetis métallique qui résonne .
Une fenêtre aux volets mal fermés .
C'est Honchard qui hurle .
Quelque chose roule par terre .
C'est une grenade ?
Je m'appelle Luc Petit, j'étais seconde classe dans l'armée française comme appelé parce que je faisais mon service militaire quand le Général De Gaulle a décidé l'envoi de troupes en Algérie "pour mater le début de révolution ."
Je m'appelle Luc Petit et je suis mort...
Première partie de la nouvelle terminée
-Bon on va y aller, par petits groupe, vous allez me suivre par le petit chemin à côté de cette maison là, juste après y a un muret, c'est là que la ville commence vraiment . Puis, nous verrons pour la suite à ce moment . Petit, Duvivier et Joran vous passez en premier allez, ordonna t'il l'air grave .
Tout va bien jusqu'à que nous arrivons au muret, mais j'ai l'amère sensation que nous faisons trop de bruits avec nos sacs, Joran arrive en premier, moi en second et Duvivier en dernier, puis les autres groupes arrivent les uns après les autres . Quand nous sommes enfin tous en position Honchard commence :
-Bon allez Duvivier, jette un coup d'oeil dans l'ouverture !
Duvivier s'exécute avec peine, l'énorme trou qui pouvait laisser passer un homme ne lui plait guère, il passe la tête, j'ai peur pour lui, peut-être que derrière, des hommes armés jusqu'au dents attendent d'apercevoir une cible facile .
Je retenais mon souffle, il passe la tête, rien... il se retourne et murmure nerveusement :
-La voix est libre sergent, on peut y aller je pense .
-Ok, répliqua Honchard, allons-y .
On entre alors tous dans le village un par un, pas grand chose à dire, les taudis se ressemblent tous, on est apparemment sur une petite place, Honchard se dirige vers la maison la plus proche suivi de près par deux hommes . Il inspecte l'intérieur par une sorte de petite lucarne puis passe à la suivante, les autres se placent près des autres taudis et attendent l'ordre de bouger, Joran Duvivier et moi on attends près d'un puit au milieu de la place .
Joran sort son paquet de cigarettes, et s'en grille une, il m'en propose une puis à Jules, nous ne refusons pas cette offre qui va nous permettre de calmer notre nervosité . Pendant quelques minutes nous attendons, nous n'en avons que faire du sergent et de ces conneries, on espèrent juste qu'on va se déplacer le plus tard possible pour profiter de ce moment de répit, c'est un petit paradis, aucun bruit, le vent souffle doucement, personne ne bouge, personne ne veut bouger de toute façon .
Soudain le sergent appelle Pasciello, il est d'origine Corse, plutôt massif, il est bien reconnaissable à sa barbe noir mais courte qui lui recouvre le menton et tout le dessous du nez .
-Sergent ? Demanda Pasciello en acquiesçant de la tête .
-Tu passe devant .
-Très bien sergent .
Le Corse passe donc devant, en fait il n'y avait qu'une rue, nous étions entré dans un cul de sac, on pouvaient toujours rebrousser chemin par le trou et à part ça il n'y avait pas d'autres sorties .
Pasciello avance doucement dans la rue étroite, impossible de passer à trois dedans, il inspecte tout les recoins puis se plaque contre le mur à sa gauche, juste avant une intersection .
Puis Honchard nous fait signe de le suivre, c'est en grommelant et en soufflant que nous y allons .
Honchard trotte jusqu'au Corse suivis de nous trois, mais... j'ai cru entendre quelque chose .
Une fenêtre au volets mal fermés, c'est un cliquetis métallique qui résonne...
Une fenêtre au volets mal fermés, c'est un cliquetis métallique qui résonne...
On peut l'entendre, cela provient d'une fenêtre au volets mal fermés, c'est un cliquetis métallique qui résonne .
Quelque chose roule par terre, c'est un cliquetis métallique qui résonne .
Quelqu'un hurle...
C'est un cliquetis métallique qui résonne .
Une fenêtre aux volets mal fermés .
C'est Honchard qui hurle .
Quelque chose roule par terre .
C'est une grenade ?
Je m'appelle Luc Petit, j'étais seconde classe dans l'armée française comme appelé parce que je faisais mon service militaire quand le Général De Gaulle a décidé l'envoi de troupes en Algérie "pour mater le début de révolution ."
Je m'appelle Luc Petit et je suis mort...
Première partie de la nouvelle terminée
26/03/11 à 22:25:39
Et non c'est pas lui !
Mais vous allez voir bientot ce qui se passe
26/03/11 à 21:40:54
Donc la personne du premier chapitre c'est pas Luc Petit ? Mais comme toujours un superbe texte !
26/03/11 à 18:34:37
Merci Hell
C'est émouvant de s'avoir ça
Sweet bientot donc
26/03/11 à 17:47:43
C'est... Excellent.
Tiens, un mot que je n'ai pas l'habitude de dire...
It's Just Awesome !
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