21 Décembre 2012
Par : GonzagueTv
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
L'incendie.
Publié le 25/08/10 à 15:54:21 par GonzagueTv
Nous étions sous le choc. Ce lycée, c'était quand même l'endroit où nous avions passé ces deux dernières années, l'endroit où nous retrouvions nos amis, l'endroit de tant de souvenirs...
On restait là, bouche bée, à regarder le lycée bruler, impuissants.
L'incendie, malgré son ampleur et sa force, s'est étonnamment éteint assez rapidement.
Au bout de 20 minutes, les flammes ne crépitaient plus.
C'est alors que Pierre prit la parole :
- Si on veut trouver pourquoi le lycée a cramé, on doit faire vite, les pompiers vont pas tarder à arriver.
- T'as raison, allons-y...
Jennifer semblait aussi dépitée que nous.
On se pressa donc à l'intérieur du lycée, ou plutôt de ce qu'il en restait. Le spectacle était horrible.
L'odeur, répugnante.
Les quelques corps dans la cour étaient ceux des élèves qui avaient sauté par les fenêtres pour échapper aux flammes.
Inutile de vous décrire leur état.
- Putain c'est horrible... Regarde, c'est Thibault...
- Regarde pas les corps Jennifer, ca va plus te faire mal qu'autre chose...
- Tu crois que y'a des survivants ?
- ...
Il n'y en avait sans doute pas. Tout le bâtiment était calciné, et les sortie de secours condamnées...
Les corps brulés se succédaient, chaque visage, ou plutôt ce qu'on pouvait en distinguer, nous était familier, nous rappelait quelque chose.
Le proviseur, les surveillants, nos potes de classe... Tous y étaient passés.
Nous descendions au sous sol, c'est d'ici que semblait être parti l'incedie.
Nous nous retrouvâmes dans les cuisines. On pouvait clairement voir que les flammes étaient parties de là.
Gonzague nous interpella :
- Regardez, le gaz est ouvert
- Pff, c'est si bête, continua Jennifer...
Il n'y a qu'un seul cuisinier le matin au lycée, il n'a pas du remarquer que le gaz était ouvert, et a du allumer une allumette ou je sais pas quoi...
- C'est un attentat.
Les quelques mots que venaient de prononcer Pierre nous heurtèrent.
La réaction générale fut un mélange de rire et d'incompréhension.
Tentative d'humour mal placée, ou réaction sérieuse ?
- C'est pas drôle Pierre... répondit Jennifer
- Nan, respecte au moins ceux qui sont morts... continuais-je.
- C'est un attentat. Réfléchissez un peu. Si l'incendie avait été d'origine accidentelle, le cuisiner aurait été piégé lui aussi, et on aurait retrouvé son corps ici. Croyez-moi, c'est un acte prémédité. En plus, c'est quasiment l'endroit idéal...
Ah oui, j'ai oublié de vous parler de notre lycée.
Lycée Emmanuelle Béart, deuxième meilleur établissement de France, Lyon.
Le proviseur est proche du premier ministre, qui nous fait pas mal de pub.
- Arrete de dire des conneries Pierre, c'est vraiment pas le moment...
- OH PUTAIN LES GARS, VENEZ VOIR
La voix de Gonzague était puissante, mais tremblante. De toute façon, il ne pouvait pas arriver grand-chose de pire...
- MAIS PUTAIN, QU'EST-CE QUI SE PASSE ICI ?
Gonzague nous montra une armoire. Dedans, se trouvait le cuisinier, ligoté, bâillonné, et complètement brulé.
- Rentrons chez nous... déclama Jennifer, sous le choc.
Il était midi. En deux heures, le lycée venait de brûler, tous nos amis étaient morts, et nous avions la preuve que l'incendie avait été déclenché volontairement.
Nous quittâmes l'établissement, sans nous parler. Chacun regagna sa maison.
Nous nous séparâmes que sur un timide « au revoir ».
Je rentrai chez moi. Mes parents étaient partis une semaine en Espagne chez des amis, j'avais la maison pour moi, et cette tranquillité m'arrangeait bien après ce qui venait de se passer...
Je montai dans ma chambre, et alluma la télé. Il était 13h, l'heure du JT.
On restait là, bouche bée, à regarder le lycée bruler, impuissants.
L'incendie, malgré son ampleur et sa force, s'est étonnamment éteint assez rapidement.
Au bout de 20 minutes, les flammes ne crépitaient plus.
C'est alors que Pierre prit la parole :
- Si on veut trouver pourquoi le lycée a cramé, on doit faire vite, les pompiers vont pas tarder à arriver.
- T'as raison, allons-y...
Jennifer semblait aussi dépitée que nous.
On se pressa donc à l'intérieur du lycée, ou plutôt de ce qu'il en restait. Le spectacle était horrible.
L'odeur, répugnante.
Les quelques corps dans la cour étaient ceux des élèves qui avaient sauté par les fenêtres pour échapper aux flammes.
Inutile de vous décrire leur état.
- Putain c'est horrible... Regarde, c'est Thibault...
- Regarde pas les corps Jennifer, ca va plus te faire mal qu'autre chose...
- Tu crois que y'a des survivants ?
- ...
Il n'y en avait sans doute pas. Tout le bâtiment était calciné, et les sortie de secours condamnées...
Les corps brulés se succédaient, chaque visage, ou plutôt ce qu'on pouvait en distinguer, nous était familier, nous rappelait quelque chose.
Le proviseur, les surveillants, nos potes de classe... Tous y étaient passés.
Nous descendions au sous sol, c'est d'ici que semblait être parti l'incedie.
Nous nous retrouvâmes dans les cuisines. On pouvait clairement voir que les flammes étaient parties de là.
Gonzague nous interpella :
- Regardez, le gaz est ouvert
- Pff, c'est si bête, continua Jennifer...
Il n'y a qu'un seul cuisinier le matin au lycée, il n'a pas du remarquer que le gaz était ouvert, et a du allumer une allumette ou je sais pas quoi...
- C'est un attentat.
Les quelques mots que venaient de prononcer Pierre nous heurtèrent.
La réaction générale fut un mélange de rire et d'incompréhension.
Tentative d'humour mal placée, ou réaction sérieuse ?
- C'est pas drôle Pierre... répondit Jennifer
- Nan, respecte au moins ceux qui sont morts... continuais-je.
- C'est un attentat. Réfléchissez un peu. Si l'incendie avait été d'origine accidentelle, le cuisiner aurait été piégé lui aussi, et on aurait retrouvé son corps ici. Croyez-moi, c'est un acte prémédité. En plus, c'est quasiment l'endroit idéal...
Ah oui, j'ai oublié de vous parler de notre lycée.
Lycée Emmanuelle Béart, deuxième meilleur établissement de France, Lyon.
Le proviseur est proche du premier ministre, qui nous fait pas mal de pub.
- Arrete de dire des conneries Pierre, c'est vraiment pas le moment...
- OH PUTAIN LES GARS, VENEZ VOIR
La voix de Gonzague était puissante, mais tremblante. De toute façon, il ne pouvait pas arriver grand-chose de pire...
- MAIS PUTAIN, QU'EST-CE QUI SE PASSE ICI ?
Gonzague nous montra une armoire. Dedans, se trouvait le cuisinier, ligoté, bâillonné, et complètement brulé.
- Rentrons chez nous... déclama Jennifer, sous le choc.
Il était midi. En deux heures, le lycée venait de brûler, tous nos amis étaient morts, et nous avions la preuve que l'incendie avait été déclenché volontairement.
Nous quittâmes l'établissement, sans nous parler. Chacun regagna sa maison.
Nous nous séparâmes que sur un timide « au revoir ».
Je rentrai chez moi. Mes parents étaient partis une semaine en Espagne chez des amis, j'avais la maison pour moi, et cette tranquillité m'arrangeait bien après ce qui venait de se passer...
Je montai dans ma chambre, et alluma la télé. Il était 13h, l'heure du JT.
06/09/10 à 11:14:33
Merci :)
02/09/10 à 15:52:35
Sweet :)
J'aime bien
02/09/10 à 15:30:20
Peut mieux faie
C'est bien, le scé,nario est pas mal pour l'instant ( surtout comparer au theme ), mais les chapitres sont un poil courts
Pour ce quiest des smileys, ça peut en gêner plus d'un mais moi ça me dérange pas, continue comme ça:) !
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